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16/03/2011

2012 …Nicolas Sarkozy ? François Fillon ? Alain Juppé ?


Déjà, en avril 2010, un sondage Ifop publiait que 34% des personnes interrogées, considéraient qu’Alain Juppé pourrait remplir la fonction de Président de la République de manière efficace, atteignant 46% parmi les sympathisants de l’UMP.

Aujourd’hui, comment peut-il être si évident à quiconque qui soit sincère et s’exprime sans pression ni crainte, que le risque pour la droite UMP d’être éliminée au 1er tour ne pourrait venir que du fait d’une multiplication de candidatures.

Ne devrait-on pas plutôt se demander pourquoi se pose aujourd’hui la possibilité de plusieurs candidatures, alors même qu’il n’y a pas si longtemps, le concept des primaires était enterré au sein du parti présidentiel au profit du candidat unique auto choisi.

François Fillon est-il vraiment convaincant en affirmant dans le Maine Libre que, je le cite : "Le plus grand danger pour la majorité, c'est la division. Imaginez qu'il y ait plusieurs candidats crédibles de la droite et du centre. C'est prendre le risque que la droite ne soit pas au second tour"….

Un nouveau sondage vient de sortir, Dominique Strauss-Kahn recueillerait 33% des suffrages au soir du 1er tour,  Marine Le Pen, 19% et Nicolas Sarkozy 18%.

Selon BVA, 50% des personnes interrogées souhaiter François Fillon, candidat aux élections présidentielles, 48% Alain Jupé et  25% Nicolas Sarkozy.

Les résultats des prochaines cantonales seront sans doute riches d’enseignement, si on veut en tirer un enseignement….

Dominique Baud

 

22/11/2010

As t-il eu raison d’accepter ?

En juillet 2009, j’étais très sceptique quant aux suites qui seraient données à la décision de Philippe de Villiers de rejoindre le comité de liaison de la majorité présidentielle, convaincue, que, « les promesses n'engageant (selon la citation de Henri Queuille) que ceux qui les écoutent », les engagements électoraux ne seraient pas respectés. La suite des évènements m’a d’ailleurs donné raison, en province comme en Ile de France, où même aucun candidat éligible ne lui a été accordé.

Lors de l’annonce du « remaniement », je me suis interrogée sur l’opportunité pour Alain Juppé de rentrer dans ce gouvernement. Car, même si j’entendais ses arguments « tout faire pour que la gauche ne gagne pas en 2012 », je n’étais pas convaincue ni des raisons de ce choix, de part et d’autre, ni de ses conséquences sur Bordeaux.

Aujourd’hui, si vite pris à parti, sommé de donner des explications,

entre Bernard Cazeneuve qui affirme la nécessité absolue de lever le secret-défense sur cette affaire Karachi, et qui demande formellement à Alain Juppé d’accéder à cette demande,

Me Olivier Morice, avocat des familles qui indique : « Nous allons demander dès demain (lundi) au juge Renaud Van Ruymbeke d'entendre M. Juppé car il était Premier ministre en 1993 »,

Et aussi, le juge d'instruction antiterroriste Marc Trévidic qui a écrit lundi au ministre de la Défense pour obtenir des documents demandés en vain en mai  à Hervé Morin son prédécesseur sur une éventuelle corruption lors d'une vente de sous-marins au Pakistan.

On n’a pas fini de se poser des questions.

Dominique Baud

15/11/2010

Virage à droite…

Tant mieux, car s’agissant de la composition du gouvernement, je fais partie de ceux qui n’ont jamais compris cette frénésie à recruter des gens de gauche à tout va : au gouvernement, à la cour des comptes… et ce même si je suis par contre la première à considérer qu’il faut lever les clivages lorsqu’il s’agit de voter un projet, une idée qui est bonne, même si elle vient de ses adversaires. Mais à voir comment se comportent les assemblées élues et dont l’exécutif n’a pas toujours la même couleur politique, il y a encore du chemin à faire de ce côté-là.

Evidemment, nous entendrons sans doute rapidement les propos acerbes des uns et des autres. Sans doute peu de B. Kouchner qui a vite et souvent compris qu’il n’était pas à sa place mais n’a jamais démissionné pour autant, mais davantage de quelqu’un comme Fadela Amera, qui quoique très caustique à plusieurs reprises, a sans doute pris goût au pouvoir, aux honneurs,… tant d’ailleurs apparemment pour elle-même que pour ses proches…

Un inédit difficile à approuver, le fait que sur 30 ministres, deux d’entre eux soit un couple à la ville.

Un espoir aussi, la présence d’Alain Juppé. Finalement, malgré ses promesses, les Bordelais ont l’air d’être fiers de sa nomination et chacun connait ma sympathie et mon admiration pour lui.

Dominique Baud