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22/11/2010

As t-il eu raison d’accepter ?

En juillet 2009, j’étais très sceptique quant aux suites qui seraient données à la décision de Philippe de Villiers de rejoindre le comité de liaison de la majorité présidentielle, convaincue, que, « les promesses n'engageant (selon la citation de Henri Queuille) que ceux qui les écoutent », les engagements électoraux ne seraient pas respectés. La suite des évènements m’a d’ailleurs donné raison, en province comme en Ile de France, où même aucun candidat éligible ne lui a été accordé.

Lors de l’annonce du « remaniement », je me suis interrogée sur l’opportunité pour Alain Juppé de rentrer dans ce gouvernement. Car, même si j’entendais ses arguments « tout faire pour que la gauche ne gagne pas en 2012 », je n’étais pas convaincue ni des raisons de ce choix, de part et d’autre, ni de ses conséquences sur Bordeaux.

Aujourd’hui, si vite pris à parti, sommé de donner des explications,

entre Bernard Cazeneuve qui affirme la nécessité absolue de lever le secret-défense sur cette affaire Karachi, et qui demande formellement à Alain Juppé d’accéder à cette demande,

Me Olivier Morice, avocat des familles qui indique : « Nous allons demander dès demain (lundi) au juge Renaud Van Ruymbeke d'entendre M. Juppé car il était Premier ministre en 1993 »,

Et aussi, le juge d'instruction antiterroriste Marc Trévidic qui a écrit lundi au ministre de la Défense pour obtenir des documents demandés en vain en mai  à Hervé Morin son prédécesseur sur une éventuelle corruption lors d'une vente de sous-marins au Pakistan.

On n’a pas fini de se poser des questions.

Dominique Baud