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16/02/2012

Qui va-t-il rester ?

Boutin quitte l’arène, Morin la suit… Y en aura-t-il d’autres… ?

Au-delà des partis, au-delà des femmes et des hommes qui les représentent, il y a quelque chose qui m’inquiète aujourd’hui, c’est la réduction chaque jour plus grande de l’offre de choix proposée aux Français, notamment pour le 1er tour de l’élection présidentielle et particulièrement à droite.

C’est un coup de plus porté à la démocratie.

Ces candidats furtifs y perdent leur crédibilité, compte tenu des grandes déclarations qu’ils ont faites avant d’abandonner.

Mais il leur faut tout de même continuer à exister et pour ce faire, il faut de l’argent. C’est alors qu’entrent en jeu les élections législatives.

100 circonscriptions ont été promises à Christine Boutin, et maintenant, combien Morin, va-t-il en demander ? On devrait le savoir bientôt. Mais ce dernier souhaite d’abord retrouver «une démocratie équilibrée», c'est-à-dire obtenir qu’il y ait « une part de proportionnelle aux législatives».

Qu’est ce que cela va donner au final. L’UMP ne respecte déjà pas la loi sur la parité et de ce fait méprise « ses » femmes engagées pour les remplacer par des hommes. Alors, qui seront les nouveaux sacrifiés et où ?

Démocratie en danger oui, du fait des signatures et des pressions exercées pour que ces signatures ne soient pas données (tous les témoignages ne peuvent tout de même pas être faux…) mais aussi du fait de l'inégalité scandaleuse de traitement des candidats par les médias.

J’en profite pour vous rappeler l’équité selon le CSA. Et là encore, ce ne sont pas des histoires, j’ai une lettre.

Assurer l’équité du CSA aux candidats aux législatives, c’est donner la parole, l’image, longtemps et à maintes reprises aux « candidats des grands partis » et « aux sortants » si ce ne sont pas les mêmes, et c’est, s’agissant d’un reportage télé par exemple, afficher le nom des autres candidats, mais pour eux, ne se contenter de cela !!!

Dominique Baud

 

06/01/2012

A défaut d’avoir ses signatures, il a son QG…

Dominique de Villepin, qui n’aurait pas encore ses signatures, vous savez les 500 signatures nécessaires à ce qu’il puisse se présenter aux élections présidentielles, aurait par contre trouvé son QG. Le bail serait signé rue du Cherche Midi, dans le 6ème arrondissement de Paris.

Attendons maintenant qu’il présente son équipe de campagne et puisse certifier la validité de sa candidature.

Cette condition de signatures fait parler d’elle à chaque élection présidentielle. Et j’en comprends la nécessité, car il serait inopportun que « n’importe qui » puisse se présenter à la Présidence de la République, disons sans un minimum de « références »… et partant du principe que les signatures serviraient à cet effet.

Par contre, c’est leur publicité qui cause problème. Car en effet, elle n’est pas sans conséquence pour un élu local. C’est regrettable, fort regrettable dans une démocratie, mais c’est ainsi. Et comme il est un leurre de croire  que les auteurs de ces pressions voire de ces punitions prévisibles, soient sanctionnés, en attendant, le mieux serait de tenir secret le nom des signataires.

On en parle au sujet de Marine Le Pen mais aussi au sujet de Hervé Morin dont les supporters députés sont menacés d’avoir en face d’eux, dans leur propre circonscription, un candidat UMP. C’est tout le problème du Nouveau Centre : exister tout en étant dans l’UMP !!!!

Ce n’était pas viable pour eux. Je le savais et le dis depuis longtemps.

Mais qu’en est-il des raisons pour lesquelles Dominique de Villepin n’aurait pas ses signatures, je ne sais pas.  Pressions externes ou manque de crédibilité au sein même de ses équipes ?

Ce que je constate à nouveau, c’est que l’exercice de la démocratie n’a pas évolué au sein de l’UMP.

Je l’ai dénoncé il y a longtemps, et ai « payé » le prix pour avoir simplement osé maintenir ma candidature en 2007.

Ce qui me lisent, de plus en plus nombreux chaque jour, ne peuvent que constater que l’histoire se répète.

Souvenez-vous, dans ma circonscription, il fallait une femme, privilégier le mérite, le travail, la proximité et pas un ancien ministre (réf Valeurs actuelles…)…. Et oups, on ne  me reçoit même pas, on ne  me permet même pas de me présenter devant la commission d’investiture pour défendre ma candidature (« chambre » qui ne reçoit que les députés sortants et les ministres ou anciens ministres m’avait-on répondu à l’époque) et on parachute un ancien ministre …

Et aujourd’hui, on continue… Mais il semblerait que les temps ont changé et que finalement nombreux sont ceux qui parlent de suivre le même chemin que moi. Un réveil ne vient jamais trop tard.

Et, je dois le reconnaître, c’est de ceux qui sont devenus de ce fait « mes adversaires UMP du XVème » que m’est parvenu le plus beau compliment,  «  On le sait, toi, tu es une femme libre… » …et j’entends le rester.

D’autres, chaque jour plus nombreux, commencent à le comprendre et à en tirer les conclusions qui s’imposent.

Suivez l’actualité, vous n’avez pas besoin de moi pour avoir des noms.

Dominique Baud

 

 

 

22/11/2010

As t-il eu raison d’accepter ?

En juillet 2009, j’étais très sceptique quant aux suites qui seraient données à la décision de Philippe de Villiers de rejoindre le comité de liaison de la majorité présidentielle, convaincue, que, « les promesses n'engageant (selon la citation de Henri Queuille) que ceux qui les écoutent », les engagements électoraux ne seraient pas respectés. La suite des évènements m’a d’ailleurs donné raison, en province comme en Ile de France, où même aucun candidat éligible ne lui a été accordé.

Lors de l’annonce du « remaniement », je me suis interrogée sur l’opportunité pour Alain Juppé de rentrer dans ce gouvernement. Car, même si j’entendais ses arguments « tout faire pour que la gauche ne gagne pas en 2012 », je n’étais pas convaincue ni des raisons de ce choix, de part et d’autre, ni de ses conséquences sur Bordeaux.

Aujourd’hui, si vite pris à parti, sommé de donner des explications,

entre Bernard Cazeneuve qui affirme la nécessité absolue de lever le secret-défense sur cette affaire Karachi, et qui demande formellement à Alain Juppé d’accéder à cette demande,

Me Olivier Morice, avocat des familles qui indique : « Nous allons demander dès demain (lundi) au juge Renaud Van Ruymbeke d'entendre M. Juppé car il était Premier ministre en 1993 »,

Et aussi, le juge d'instruction antiterroriste Marc Trévidic qui a écrit lundi au ministre de la Défense pour obtenir des documents demandés en vain en mai  à Hervé Morin son prédécesseur sur une éventuelle corruption lors d'une vente de sous-marins au Pakistan.

On n’a pas fini de se poser des questions.

Dominique Baud

11/04/2009

Un mort, 4 survivants…

 afp-photo-182085[1].jpgSix jours après la capture du «Tani, un voilier français pris par des pirates somaliens dans le golfe d'Aden, l'armée française a lancé une opération pour libérer les  membres de l'équipage, 4 adultes et un enfant de 3 ans.

Un otage a malheureusement trouvé la mort, c’est le père du petit garçon, Florent Lemaçon, sans qu’on ait semble t-il la certitude sur l'origine des tirs qui l'ont touché. Deux pirates ont été tués, les trois autres faits prisonniers.

Selon Hervé Morin, les négociateurs français ont «proposé une rançon» aux pirates.

Cette affaire conduit à certains commentaires :

De la  satisfaction : l’enfant de 3 ans, ainsi que 4 des plaisanciers sont sains et saufs.

De l’indignation : comment un père de famille peut-il  ainsi entraîner son fils de 3 ans dans une telle aventure, le Quai d’Orsay lui-même les ayant prévenus à maintes reprises des dangers qu’ils couraient à naviguer dans les eaux somaliennes.

De la colère : quel mépris pour les sauveteurs et même pour les français qui souffrent aujourd’hui de la grave crise économique qui frappe notre pays, lorsque l’on sait les risques pris et le coût d’un tel sauvetage, sans parler du coût d’une potentielle rançon.

De l’admiration : pour l’armée dont les représentants ont pris des risques énormes pour sauver des inconscients.

 

Dominique BAUD