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06/01/2012

A défaut d’avoir ses signatures, il a son QG…

Dominique de Villepin, qui n’aurait pas encore ses signatures, vous savez les 500 signatures nécessaires à ce qu’il puisse se présenter aux élections présidentielles, aurait par contre trouvé son QG. Le bail serait signé rue du Cherche Midi, dans le 6ème arrondissement de Paris.

Attendons maintenant qu’il présente son équipe de campagne et puisse certifier la validité de sa candidature.

Cette condition de signatures fait parler d’elle à chaque élection présidentielle. Et j’en comprends la nécessité, car il serait inopportun que « n’importe qui » puisse se présenter à la Présidence de la République, disons sans un minimum de « références »… et partant du principe que les signatures serviraient à cet effet.

Par contre, c’est leur publicité qui cause problème. Car en effet, elle n’est pas sans conséquence pour un élu local. C’est regrettable, fort regrettable dans une démocratie, mais c’est ainsi. Et comme il est un leurre de croire  que les auteurs de ces pressions voire de ces punitions prévisibles, soient sanctionnés, en attendant, le mieux serait de tenir secret le nom des signataires.

On en parle au sujet de Marine Le Pen mais aussi au sujet de Hervé Morin dont les supporters députés sont menacés d’avoir en face d’eux, dans leur propre circonscription, un candidat UMP. C’est tout le problème du Nouveau Centre : exister tout en étant dans l’UMP !!!!

Ce n’était pas viable pour eux. Je le savais et le dis depuis longtemps.

Mais qu’en est-il des raisons pour lesquelles Dominique de Villepin n’aurait pas ses signatures, je ne sais pas.  Pressions externes ou manque de crédibilité au sein même de ses équipes ?

Ce que je constate à nouveau, c’est que l’exercice de la démocratie n’a pas évolué au sein de l’UMP.

Je l’ai dénoncé il y a longtemps, et ai « payé » le prix pour avoir simplement osé maintenir ma candidature en 2007.

Ce qui me lisent, de plus en plus nombreux chaque jour, ne peuvent que constater que l’histoire se répète.

Souvenez-vous, dans ma circonscription, il fallait une femme, privilégier le mérite, le travail, la proximité et pas un ancien ministre (réf Valeurs actuelles…)…. Et oups, on ne  me reçoit même pas, on ne  me permet même pas de me présenter devant la commission d’investiture pour défendre ma candidature (« chambre » qui ne reçoit que les députés sortants et les ministres ou anciens ministres m’avait-on répondu à l’époque) et on parachute un ancien ministre …

Et aujourd’hui, on continue… Mais il semblerait que les temps ont changé et que finalement nombreux sont ceux qui parlent de suivre le même chemin que moi. Un réveil ne vient jamais trop tard.

Et, je dois le reconnaître, c’est de ceux qui sont devenus de ce fait « mes adversaires UMP du XVème » que m’est parvenu le plus beau compliment,  «  On le sait, toi, tu es une femme libre… » …et j’entends le rester.

D’autres, chaque jour plus nombreux, commencent à le comprendre et à en tirer les conclusions qui s’imposent.

Suivez l’actualité, vous n’avez pas besoin de moi pour avoir des noms.

Dominique Baud

 

 

 

11/12/2011

Un candidat en dehors des partis !!!

Et oui, un itinéraire original.

Cela fait 30 ans qu’il fait de la politique… Mais pourtant, il n’a jamais été élu au suffrage universel.

Il s’annonce comme un candidat  en dehors des partis… Mais pourtant, il a crée son propre parti il y a bien peu de temps, pour démissionner de sa présidence peu de temps après, laissant parait-il ses troupes assez anéanties.

Candidat aujourd’hui déclaré à l’élection présidentielle de 2012, l’avenir nous dira s’il s’effacera comme Jean-Louis Borloo, ou si, fort de ses convictions, il élargira l’offre de choix à droite au 1er tour, au risque de modifier les cartes prévisibles du 2ème.

Mais, d’ici là, il peut se passer tellement de choses… Attendons pour voir.

Dominique BAUD