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14/06/2012

La faute à qui ?

François Hollande a été élu président de la république… La faute à qui ? Tout le monde s’accorde à dire qu’il n’a pas vraiment gagné mais que c’est plutôt la droite qui a perdu….


Mais voilà, il est là pour 5 ans. C’est trop tard pour se lamenter et pas trop tard pour en tirer les leçons pour l’avenir. Mais pour cela, il faudra savoir s’élever au-delà de ses propres intérêts personnels et de la conservation de sa place.


Alors à la veille des élections législatives et même si, comme moi, vous ne votez pas à gauche, que préférez vous ? Que François Hollande qui représente malgré tout une gauche plus modérée, ait la majorité absolue ou qu’il doive pendant 5 ans, faire des compromis avec les verts et le Front de Gauche. Imaginez une seconde les amendements proposés par Cécile Duflot (on a pas eu à attendre longtemps pour avoir des exemples de ses premiers délires gouvernementaux) ou par les amis de Mélenchon et les conséquences sur la gestion de notre pays.


Quoiqu’il arrive soyez sûrs que nous ne sommes pas au bout de nos peines.

Dominique Baud

13/06/2012

On en est plus à une contradiction près

Personne n’a pu oublier la récente prise de position pour le moins radicale de NKM face au Front National. Au nom de la démocratie et de la liberté d’expression, elle avait le droit.

Mais aujourd’hui, comment peut-elle s’insurger si violemment contre les déclarations de Marine Le Pen et s’étonner d’être particulièrement visée et de risquer très sérieusement de perdre son mandat.

Il lui est rendu la monnaie de sa pièce, dans un pays où on reconnait à l’extrême gauche d’avoir des députés mais non au Front National, bien que ce dernier ait réuni près de 20% des voix aux présidentielles.

Nadine Morano, qui elle, n’en est pas à une contradiction près pour conserver son mandat a bien moins de scrupules.

Quant à l’absurdité qu’elle dénonce que serait pour un parti politique que de « donner des consignes de vote », c’est bien de circonstance.

Et à gauche, ce n’est pas mieux si on en juge par la cacophonie qui règne à la Rochelle et ailleurs entre les demandes de retrait non respectées et les soutiens inespérés aux candidats légitimes devenus dissidents par le fait du prince.

Dominique Baud

 

11/06/2012

Juste pour que vous sachiez

Pleine d’espoir, d’enthousiasme, forte de mon mandat d’élue, de ma disponibilité avec les habitants du XVème, j’ai démarré ma 1ère campagne électorale législative début septembre 2006. Une présence permanente sur le terrain pendant plus de 9 mois, une équipe chaque semaine plus nombreuse, des tracts nombreux et largement diffusés… Et le 10 juin, le verdict tombait avec seulement 3,26% des voix. Les rares commentaires dans la presse signalaient le peu de reconnaissance pour la constance de mes convictions et l’énergie à les défendre. Pourtant, et avec le recul, même si ma déception avait été grande, je m’aperçois aujourd’hui, que compte tenu des circonstances (4 adversaires connus ou soutenus tant par un parti politique important que relayés par la presse), ce n’était pas si mal de finir en 5ème position sur 18 candidats.

En 2012, le schéma politique était pourtant très différent. L’ancien Maire du XVème n’était plus candidat et le Modem anéanti. Mais, dans notre arrondissement, la victoire de François Hollande a provoqué deux phénomènes contradictoires, une abstention massive et une ruée sur le candidat de l'UMP. Une fois de plus, les électeurs ont voté l’étiquette, et pourtant, je vous l’avais dit, personne ne pouvait être élu au 1ER tour dans notre circonscription. Et si je vous racontai tout ce que j’ai entendu sur le terrain, en peu de temps pourtant, vous seriez étonnés, comme moi, du résultat.

Mais pourtant, loin d’être abattue, je suis pleine d’énergie pour affronter énergiquement les prochaines échéances électorales. Car tout de même, 1,31%, avec une candidature tardive donc accompagnée activement d’à peine une dizaine de personnes, quelques centaines d’affiches, quelques milliers de profession de foi et 15 jours campagne, question rapport, c’est pas si mal.

Je remercie tous ceux qui ont voté pour moi et invite tous ceux qui n’ont pas osé, à se demander pourquoi et à oser la prochaine fois.

Dominique BAUD

 

08/06/2012

Fin de la campagne du 1er tour ce jour à 00h00

La campagne électorale pour le 1er tour arrivant à son terme ce soir à 00h00, le dépôt de commentaires est suspendu. Il ne rouvrira que le lundi 11 juin au matin.

Parce que la fraude doit cesser

Forte de mes expériences passées, législatives  de 2007 et municipales de 2008, et même si j’espère que la plupart des présidents de bureau de vote, assesseurs, délégués ou tout autre agent recrutés pour la circonstance, se soucient avant tout du bon déroulement des opérations de vote, je suis pour autant convaincue que la surveillance des bureaux de vote doit se faire autant l’extérieur qu’à l’intérieur.

En effet, dans le passé, il m’a été rapporté qu’aux abords des bureaux de vote, des opérations "commando" avaient été diligentées par certains candidats.

Ma réponse en 2012 sera la présence d’un huissier chargé de dresser constat chaque fois que ce sera nécessaire.  Attention aux angles morts....

 Et permettez-moi de rappeler qu’un constat d’huissier a un caractère authentique et peut donc difficilement être mis en cause.

 Rendez-vous dimanche.

Je m’attends au pire comme au meilleur, une façon d’être moins déçue, ou, je l’espère, encore plus enthousiaste pour l’avenir.

 Dominique BAUD

 

Que les choses soient justes...

Le fer de lance de cette campagne est de mettre en place, en ces temps de crise, une justice meilleure, une vraie justice pour tous.

législatives 2012,programme,aides sociales,équité,fiscalité,imposition,famille,logement,victime,paris 15,dominique baud,pld,france écologie,alliance centristeUne vraie justice sociale d’abord, car il ne faut pas déshabiller Pierre pour habiller Paul. En effet, plus que jamais, ceux qui bénéficient des aides sociales doivent bien prendre conscience qu’elles ont pour objet de les aider à s’en sortir et les inciter à trouver de meilleures solutions. Le piège dans lequel, ni les individus, ni la société ne doivent tomber est celui de l’assistanat.

C’est ainsi qu’il ne faut surtout pas hésiter à équilibrer et rationaliser la charge de l’impôt, non pas en fonction de la provenance des ressources mais en fonction de son montant eu égard aux charges de chacun. A revenu égal, qu’il provienne du travail ou des aides sociales, l’impôt doit-être le même.

Il y va de la sérénité de notre société et ce aussi, sur le sujet si critique du logement, de ses attributions, de son financement, et des lois à venir qui devront toujours préserver les intérêts tant des propriétaires que des locataires si on veut éviter des conflits qui ne seront profitables à personne.

législatives 2012,programme,aides sociales,équité,fiscalité,imposition,famille,logement,victime,paris 15,dominique baud,pld,france écologie,alliance centristeSans oublier la Justice, avec un grand J !!! Bien malmenée, trop longue, trop procédurière, trop compliquée qui finalement laisse souvent par ses décisions ou ses manques de décision, un goût amer aux victimes et un sentiment d’abandon.

 

Dominique BAUD

 

Pour une écologie politique réaliste et pragmatique

législatives 2012,programme,écologie,environnement,education,entreprises,paris 15,dominique baud,pld,france écologie,alliance centristeOn est tous concernés.

L’écologie et surtout son respect nous concerne tous et n’est surtout le domaine réservé de personne.

Un regard réaliste et pragmatique sur l’écologie est le meilleur moyen de la faire respecter par tous. Il n’y a rien de tel que de comprendre la nécessité et les effets positifs d’une action pour en obtenir le respect par tous.

L’éducation des hommes à l’écologie est longue, que ce soit dans le comportement quotidien individuel ou collectif.

S’agissant de celle des responsables de certaines entreprises, il y a encore beaucoup à faire. Bien que sa portée économique soit sans contestation possible, seule l’admission de son respect comme une évidence permettra d’arriver une pratique solidaire du respect de l’environnement.

Et seule une communication efficace de l’ensemble des acteurs du respect de l’écologie pourront faire progresser les solutions à mettre en place.

Dominique Baud

 

07/06/2012

Une priorité, s’occuper de nos aînés

législatives 2012,programme,senior,retraité,personne âgée,retraite complementaire,reversion,assistance à la personne,protection juridique,protection psychologique,paris 15,dominique baud,pld,france écologie,alliance centristeLeur permettre de vivre une retraite paisible, c’est leur avoir permis de s’en constituer une, au-delà même des régimes minimum. C’est pourquoi il faut encourager et faciliter toute initiative personnelle de constitution de retraite complémentaire, si possible dès le début de la vie active, avec régularité et dans la durée… Et faire que les lois durent et ne soient pas modifiées arbitrairement par des taxes, réduisant ainsi la rentabilité de tels efforts. 

Et il faudra aussi trouver des formules pour reconnaitre, notamment par des points retraite, l’investissement associatif bénévole, notamment celui des mères de famille n’exerçant pas d’activité professionnelle.

Il faudra enfin, afin de faciliter la gestion et améliorer le montant de la trésorerie des retraités, généraliser la mensualisation des retraites complémentaires et annuler le plafonnement des pensions de réversion des veufs et des veuves. J’ai toujours pensé que cette mesure était inhumaine et irresponsable. Aujourd’hui, j’en ai la preuve lorsque des femmes ou des hommes ayant perdu leur conjoint, me racontent être obligés de déménager, voire même de retravailler, même au-delà de 65 ans, alors même qu’ils ont subi, en même temps que la perte de leur conjoint, celle de tout ou partie de cette réversion à laquelle ils pouvaient légitimement compter du fait de leurs cotisations.

Enfin, il faudra reconnaître la fragilité de nos aînés, surtout de ceux qui n’ont pas de famille proche, un peu d’argent et de fait deviennent les proies faciles de prédateurs sans scrupules. Assurer leur protection physique, psychologique, juridique et financière est une nécessité, améliorer les systèmes en place insuffisants, un devoir.

Dominique Baud

 

Les femmes se réveillent

BFM TV, ce mardi 5 juin : on a vu et entendu Françoise de Panafieu, révoltée devant la caméra devant l’omniprésence des hommes, investis par l’UMP dans les circonscriptions de « droite » à Paris et de fait une quasi impossibilité pour les femmes investies, ailleurs, de gagner. Aujourd’hui, ayant renoncé à présenter sa candidature, elle soutient la candidature dissidente de Brigitte Kuster, Maire du 17ème arrondissement.

Mais ce vent de révolte n’est-il pas à ce jour un peu isolé ? De fait, il apparait que peu d’autres femmes ont ainsi osé bravé l’interdiction et pris de risque (que j’ai pris il y a 5 ans), de se faire exclure.

On dit que les parents doivent donner l’exemple devant leurs enfants, que les enseignants doivent être des modèles pour leurs élèves…

Mais en politique, ce sont « les gros », qui ayant de gros moyens, s’autorisent de fait (puisqu’ils votent les lois les autorisant à ne pas les respecter, en payant) à ne pas montrer l’exemple.

Député, je ferai une proposition de loi interdisant les partis politiques à se comporter ainsi comme « des délinquants électoraux » (cf terme utilisé récemment par Géraldine Poirault Gauvin très réactive sur ce sujet) en payant des amendes pour ne pas respecter la loi. Et comme ces amendes sont financées par des financements publics, je proposerai leur suppression lorsqu’ils sont acquis dans de telles circonstances.

Et si besoin était, rien qu’en entendant Bernard Debré se justifier…. On est convaincu du bien fondé de cette proposition et de l’obligation de ne pas voter pour lui.

Dominique Baud

Candidate dans la 13ème circonscription de Paris

XVème arrondissement

 

05/06/2012

Agir en faveur des Familles

 législatives 2012,programme,famille,mode de garde,education,budget,scolarité,paris 15,dominique baud,pld,france écologie,alliance centristeQui peut nier que l’équilibre d’une famille se trouve notamment dans la liberté de pouvoir faire des choix et ainsi organiser sa vie en conséquence.

C’est ainsi qu’en matière de petite enfance, il est primordial d’innover, de proposer et d’élargir une réelle offre de choix sur tout le territoire, avec un souci de souplesse, de qualité et de sécurité, en parallèle à une adaptation du temps de travail choisi en réel partenariat avec l’entreprise.

 

Qui ne s’interroge pas sur le système scolaire, son efficacité, son adaptation aux élèves, ses résultats. Il est nécessaire de promouvoir le rôle du chef d’établissement, de lui donner plus d’autonomie, une plus grande liberté de gestion, adaptée à son environnement, pour empêcher tout nivellement et encourager l’effort, le progrès et la reconnaissance.

Il est nécessaire de comprendre enfin que l’égalité des chances ce n’est pas donner la même chose à chacun, mais donner à chacun, les moyens d’arriver à l’objectif qu’il s’est fixé ou de l’aider à trouver son chemin.

 

Qui ne rêve pas au retour d’enseignements fondamentaux, à l’adaptation réfléchie et durable des rythmes scolaires, à la prévention de toutes les formes de violence sans exclusion, à savoir, celle de certains jeunes comme celle de certains adultes.

Qui n’a pas objectivement conscience de la nécessité de passerelles automatiques entre le public et le privé et l’importance d’assurer le libre choix, par l’instauration pour chaque enfant, d’un budget d’éducation identique.

Qui n’a pas compris que la confiance en l’avenir doit gagner nos jeunes pour qu’ils se donnent les moyens de réussir avec une formation variée et adaptée, une recherche d’emploi productive à tous niveaux bien au-delà des multiples stages imposés, proposés qui sont souvent un leurre en terme de reconnaissance face à l’investissement de ceux qui veulent réussir.

Un pays qui gagne est un pays tourné vers sa jeunesse et qui n’oublie pas ses anciens.

Dominique BAUD

04/06/2012

Pour un modèle économique plus performant

Les français souffrent d’une baisse réelle de leur pouvoir d’achat depuis de nombreuses années. Les prélèvements toujours plus importants en sont une des causes les plus flagrantes.

Fotolia_40576835_M.jpgA titre indicatif et pour mémoire, il suffit de citer l’augmentation de fait des impôts du fait de la non revalorisation de la tranche des barèmes, sans omettre celles de certains contribuables (+ 3% pour les célibataires gagnant entre 250.000€ et 500.000€ et les couples gagnant entre 500.000€ et 1.000.000€ et 4% au-delà), l’augmentation des prélèvements sociaux de 12,3% à 13,5%, la diminution des plafonds des réductions d’impôts, la taxation des plus-values immobilières si la vente a lieu avant une durée de détention supérieure à 30 ans, la majoration du taux du prélèvement forfaitaire des dividendes (de 19% à 21%), la majoration du taux des prélèvements forfaitaires des livrets bancaires (de 19% à 24% avec en sus les prélèvements sociaux), sans oublier, l’augmentation des impôts locaux, de la TVA (5,5% à 7% pour les travaux dans les logements, les titres de transports, les restaurants….)…

Et malheureusement je ne cite là que quelques exemples.

Ces pertes de pouvoir d’achat créent ainsi une perte de confiance. La question légitime est de se demander à quoi sert « d’être fourmi plutôt que cigale », d’avoir le souci de son avenir et de celui de ses enfants, de rejeter l’assistanat, si c’est pour finalement se voir privé de ses efforts par des taxes.

Quant à la croissance, elle seule permettra de redonner confiance aux français en un avenir plus optimiste pour eux et les générations à venir. Pour y parvenir, il faudra multiplier entre autres choses, les offres de formation et donner au travail une plus grande flexibilité tant pour les employeurs que pour les salariés

Une prise de conscience déjà tardive qu’il ne faudrait pas tarder à concrétiser.

Dominique Baud

 

 

 

31/05/2012

Dominique Baud candidate dans la 13ème circonscription de Paris

Les électeurs du XVème arrondissement ont soif de changement et d’une nouvelle gouvernance. Et, pour changer les choses, il faut aussi changer les gens.

C’est pourquoi, j’ai décidé de présenter à nouveau ma candidature dans la 13ème circonscription de Paris, où j’habite depuis bientôt 30 ans.

- Comment peut-on parler de Proximité quand on n’habite pas l’arrondissement dans lequel on est élu ?

- Comment peut-on parler de parler Démocratie lorsque son seul objectif est d’éliminer ses adversaires, voire même de tenter de les intimider pour qu’ils ne se présentent pas ?

- Comment peut-on parler de Nouvelle Gouvernance lorsqu’on est de fait, contre la parité, contre la proportionnelle, contre la reconnaissance du vote blanc, pour le cumul des mandats … ?

Un élu pour être crédible doit être cohérent en paroles et en actes. C’est pourquoi les électeurs de la 13ème circonscription de Paris feront le choix de mon bulletin de vote.

Je les assure de la détermination avec laquelle, Jérôme Boucher mon suppléant et moi-même, mettrons tout en œuvre pour respecter nos engagements.

Pour le XVème, dans le XVème et avec le XVème !

 Dominique Baud

Conseillère de Paris du 2001 à 2008

Elue de Paris et du XVème Arrondissement

29/05/2012

Continuité

Ma candidature aux élections législatives de 2012 s’inscrit dans la continuité de mon action politique et associative voire même professionnelle et familiale, avec un clin d’œil tout spécial pour le XVème arrondissement que je connais bien et dans lequel je vis depuis bientôt 30 ans.

Une continuité que vous pourriez d’ailleurs retrouver dans ce blog que j’alimente depuis bientôt 6 ans.

Je vous invite donc à profiter de cette nouvelle échéance pour élire quelqu’un de conviction, de disponible pour notre arrondissement et dans notre arrondissement, quelqu’un de déterminé pour agir ….

Un sujet aussi grave que le logement méritait autre chose que des promesses irresponsables et indélicates comme celle qui vous a été faite par écrit en 2007, «Si vous me faîtes confiance, je serai un député vigilant pour mettre concrètement en œuvre le projet présidentiel, afin d’aider les familles, assurer un logement à chacun…»….. Si je devais récupérer toutes les voix de ceux qui n’ont pas vu ces promesses tenues, je devrai faire un bon score….

Votez donc pour une personne et non seulement pour l'étiquette d'un parti, et pour une personne dont la nouvelle gouvernance vous réconciliera avec la politique.

Dominique Baud

 

 

 

25/05/2012

Toujours les mêmes excuses

On n’en a pas fini…. Les discours que j’entends, les articles que je lis à la veille des élections législatives, me convainquent si besoin était que ce n’est pas ainsi que le renouvellement de la classe politique se fera et ce malgré la loi.

On ne peut que regretter que dans un pays comme le nôtre, à priori qui se dit moderne et démocratique, on ait été obligé de légiférer sur la parité, alors même que les femmes représentent plus de 54% des électeurs.

Mais quand on entend, encore en 2012, certains propos, quand on regarde la représentativité féminine de certains partis aux prochaines élections législatives, et quand on sait qu’il suffit de payer une amende s’absoudre d’appliquer la loi, il est impossible de ne pas bouger et de ne pas vouloir remplacer ces députés qui s’exonèrent ainsi de respecter la loi. LE COMBLE !!!!

A qui voulez-vous faire croire que les femmes qui s’investissent en politique, que celles qui se présentent aux élections, ne veulent surtout pas gagner, car « elles ne veulent pas du pouvoir », et « choisissent » ainsi les circonscriptions « les moins faciles » ?

A qui voulez-vous faire croire que sur 54% d’électrices, on ne trouve pas de femmes volontaires, capables et compétentes ?

A qui voulez-vous faire croire que la reconnaissance de sa compétence, de son courage, de sa pugnacité, de ses convictions, n’est pas le seul argument d’une femme qui veut s’investir en politique ?

Vos discours, la démagogie de vos déclarations, ne nous enlèveront pas notre liberté de nous présenter à une élection pour offrir à nos concitoyens un autre modèle de gouvernance, soyez en convaincus, messieurs…

 Dominique Baud

Candidate aux élections législatives

13ème circonscription de Paris

 XVème arrondissement

 

19/05/2012

Séquences émotions

J’imagine sans peine l’émotion que doit-être celle d’un ministre qui doit laisser sa place. Que ce soit un ministre remplacé par un « collègue » de même couleur politique, un ministre remplacé par un adversaire suite à un changement de majorité, voire « pire », un ministre qui a « changé de camp » et se retrouve devant céder sa place à ses propres ex-amis.

Une situation dont manifestement Eric Besson n’a pas supporté l’idée même. Et c’est ainsi que contrairement à toute tradition républicaine, il a brillé par son absence lors de sa passation  de pouvoir.

Une note de 13 pages serait l’unique testament laissé par ce ministre…Et de nombreux décrets d’application non signés… Cela permet d’apprécier le personnage. Frédéric Mitterand qui hier encore déclarait que son angoisse était de redevenir « un simple citoyen » s’est autrement mieux comporté.

Je n’ai jamais compris « l’ouverture » en 2007. Comme si « dans son propre camp », il n’y avait pas suffisamment de gens compétents. C’est pourquoi ironiser aujourd’hui, sur un gouvernement très « PS » est ridicule. Comme est d’ailleurs ridicule la facile critique sur l’inexpérience. Mais ceux qui parlent ainsi ont bien commencé un jour….Il y a si longtemps…

Mais pour autant, si je crois qu’on peut voter un projet présenté par ses adversaires si on le juge bon (je l’ai fait lorsque j’étais élue… Et on a su me le faire payer), si je crois que voter une loi jugée bonne est un signe de bon sens et d’intelligence même si elle est présentée par d’autres que ses amis, pour autant je crois qu’il ne faut jamais que les électeurs  oublient les conséquences sociétales de leurs votes.

Ainsi j’espère qu’au moment de voter pour les législatives, les électeurs seront très regardants :

Sur le fait que l’étiquette soit d’abord conforme à leur courant de pensée au vu des déclarations des responsables dudit parti

Sur la  personne qu'ils choisiront, pour ses qualités et pour ses actions dans un constant souci de  proximité, ce qui est tout sauf un accessoire, même aux législatives.

Dominique Baud

 

08/05/2012

Mot d’ordre, ne rien changer

Au lendemain de la victoire de Françoise Hollande, il apparait que les déclarations du président de la fédération UMP de Paris soient résignées… Ne rien changer

Son analyse politique fait état qu’il n’y a eu aucun nouveau fossé électoral à Paris et il conclut donc à la seule solution, la seule bonne décision, ne pas remettre en cause les candidats désignés pour les législatives, rester calme et respecter « la discipline »…

Et de conclure… "Pas de guerre de chefs, pas de guerre de postes »…

Conclusion, tant que lui est investi, tout va bien, mais jusqu’à quand ? Car tout le monde ne semble pas d’accord et les campagnes dissidentes se poursuivre….

J’appelle de tous mes vœux une nouvelle gouvernance… A droite.

Mais « Pour changer les choses, il faut changer les gens ».

Dominique BAUD

 

 

 

28/04/2012

Le CSA s’inquiète….

Le CSA s’inquièterait que le code électoral ne soit plus respecté… Comme si c’était nouveau. Aujourd’hui, on en parle au sujet de la publication des résultats avant 20 heures alors même que bon nombre de bureaux ferment seulement à cette heure.

Nul doute que la solution serait que les bureaux de France ferment leurs portes tous à la même heure, mais est-ce possible? Quel compromis trouver, entre un petit village de 100 électeurs qui serait ainsi de fait mobilisé encore plus longtemps le jour du vote à défaut d’avoir eu ses 100% de votants, et une grande ville, où toutes les excuses sont bonnes pour justifier de cette nécessité d’ouvrir les bureaux sur une latitude horaire de 12 heures ?

Mais le CSA ne se formalise pas assez de la réelle inégalité de fait des temps de parole, des droit à l’image des candidats. L’inégalité est réelle quoiqu’on en dise. Les élections législatives ou du moins les candidats en seront bientôt encore plus les victimes. Car, à moins que les choses aient changées, on va continuer à favoriser de fait les « grands » candidats, c'est-à-dire ceux ayant l’investiture des partis politiques les plus connus, au détriment des autres candidats, dont la valeur et l’action n’est pas mise en avant. Sans oublier qu’on a déjà vu les professions de foi arriver le lendemain du 1er tour des élections… Voire ne pas être adressées aux électeurs en cas de vote électronique, et qu’ainsi les électeurs sont privés d’une lecture qui pourrait modifier leur vote.

Et on pourrait aussi parler de la tenue des bureaux de vote… Des procurations qui ne sont pas arrivées alors même que les délais ont été respectés, des annotations faites sur les cahiers d’émargements alors que c’est formellement interdit, des trafics d’influence sur les personnes âgées, des assesseurs en nombre insuffisant et donc des bureaux tenus depuis des années en porte à faux avec les textes du code électoral….

Alors oui, mesdames et messieurs du CSA, vous avez raison de vous inquiéter, mais vous auriez du vous emparer du sujet bien avant la veille des présidentielles, car il n’est pas nouveau, … Alors pourquoi  maintenant seulement?

C’est de la « délinquance électorale » non sanctionnée.... Au nom du fait que la « sincérité » du scrutin n’ait pas été entamée… Mais pour mémoire, je vous rappelle ce que cela veut dire…A partir du moment où la triche concerne les plus forts et que cette dernière n’aurait pas changé le score… Il y aurait respect de la « sincérité » du scrutin donc cela justifierait de valider le résultat.

Alors oui, je « vote » pour la moralisation de la vie politique et le respect des lois par ceux qui les votent et qui nous gouvernent.

Mais avons-nous un candidat sincère sur le sujet… et qui respectera sans retard ses engagements. Là est la question.

Dominique BAUD

 

25/03/2012

« Je ne suis pas une "héritière", je suis une conquérante! » GPG

Voilà l’article que je viens de découvrir….(http://generationproximite.blogspot.fr/2012/03/je-ne-suis-pas-une-heritiere-je-suis.)

Au risque de me répéter, je suis partagée entre ma satisfaction de découvrir la nouvelle lucidité de quelques élu(es) du XVème arrondissement et un certain pincement au souvenir de tout ce que j’ai du affronter comme sarcasmes en 2007, période au cours de laquelle, les mêmes ne m’ont rien épargné.

Alors je m’autorise à reprendre à mon compte bon nombre de ce qui est écrit sur cet article que je vous invite à lire sur le blog de son auteur, à moins que par curiosité, vous ne recherchiez ces mêmes propos, bien plus anciens, sur mon blog.

Oui, le 15ème arrondissement est plus que jamais est convoité par la gauche…

Oui, la gouvernance du maire actuel ne peut que contribuer à une prochaine bascule

Oui, pour l’empêcher, il faut « changer les méthodes » : souvenez-vous un de mes slogans…« Pour changer les choses, il faut aussi changer les gens… »

Oui, 2014, c’est demain, et après, il sera trop tard…

Oui, les termes utilisés par ces messieurs sont d’un autre siècle. Leur mépris pour les femmes qui revendiquent « une place » par leur travail, leur compétence, leur disponibilité est constant. Celui de considérer qu’elles ne valent que pour des places de suppléante aussi.

Oui, le terme « d’héritière » n’est pas digne de la république, oui, celui de « dissidente », n’est pas digne de la Démocratie, oui, celui d’  « Ambition » n’est pas un gros mot et surtout pas un mot réservé à la gente masculine.

Je suis contente de constater qu’aujourd’hui, d’autres que moi considèrent que les circonscriptions n’appartiennent à personne. Et je regrette que ma candidature en 2007 n’ait pas été soutenue avec autant de virulence et de bon sens. Mais il faut sans doute attendre son heure. 2012, pourquoi pas. Une nouvelle gouvernance dans le XVème arrondissement avec deux femmes de droite élues députés… Là où l’UMP a décidé qu’il n’y en aurait aucune, avouez que cela aurait de la G….

Alors oui, Géraldine, agissons, nous les femmes et laissons ces messieurs à leur vocabulaire et à leurs méthodes du moyen âge. Une fois en place, c’est toujours pareil, les femmes leur doivent tout et eux n’ont jamais eu besoin de personne….Mais ils n’en sont pas à une contradiction …

Les vérités que j’ai exprimées en 2007, sont toujours d’actualité aujourd’hui… Le Maire du XVème n’habite toujours pas l’arrondissement, alors même qu’il annonçait son prochain déménagement, sans doute pour gagner des voix en leurrant l’électeur lors d’un débat avec son adversaire socialiste aux dernières élections municipales,… « Les promesses n’engagent que ceux qui y croient… »

Et pour continuer dans le «  Faites ce que je dis et non ce que je fais », on le reconnaît à nouveau, lorsqu’il juge, condamne, exclu, ceux qui, finalement ne font que suivre son exemple, lorsqu’il a été dissident en 2004 car il voulait être Sénateur, mandat qu’il a pourtant abandonné en 2007, malgré ses promesses, pour devenir député.

J’approuve cet article, non pas parce que ces termes innovent mais parce qu’il a l’avantage de valider tout ce que j’ai dénoncé en 2007.

Alors Géraldine, candidate dans la 12ème circonscription de Paris contre Philippe Goujon ? Tu as tout mon soutien, même si ma vie est dans la 13ème….  mes amis indécis de ta circonscription seront heureux de suivre l’avis que je ne manquerai pas de leur donner pour leur vote en juin 2012.

Dominique BAUD

 

20/03/2012

Cela va finir comment ?

Il semblerait qu’elle soit bien décidée. Décidée à faire la campagne du président sortant mais aussi décidée à contrer l’UMP dans ses choix d’avoir donné l’investiture à Bernard Debré plutôt qu’à elle.

Ce n’est surtout pas moi qui vais contester sa détermination. Mais comment cela va-t-il finir Je n’imagine même pas que Bernard Debré puisse céder sa place. Et, j’espère que Brigitte Kuster va aller jusqu’au bout.

J’espère aussi que les électeurs iront jusqu’au bout de leurs convictions, de leurs déclarations, sachant reconnaître les qualités d’une élue de proximité, disponible et habitant au cœur de son arrondissement voire de sa circonscription

2012, ce n’est pas 2007. J’espère que les électeurs oublieront l’étiquette pour choisir un homme ou mieux une femme, là où ces dernières se présenteront. Que là où l’UMP les a balayées d’un revers de main, les électeurs les imposent par leur vote.

Et elles risquent d’être nombreuses à se manifester au lendemain des présidentielles. Vous l’aurez cherché.

Dominique Baud

 

13/03/2012

69ème rang mondial

Pas de quoi être fier. C’est le rang qu’occupe la France en terme de respect de la parité en politique.

Pays moderne, développé…

Mais tant que des hommes, élus depuis quand…des décennies sans doute, se justifieront en déclarant avec ironie que « La qualité n’est pas une question de sexe »… Il est certain que la situation ne progressera pas et que la représentation des 54% des électeurs, qui sont des femmes, ne s’améliorera pas.

Et bien oui, je suis d’accord pour que les partis qui ne respectent pas la parité ne puissent dorénavant plus obtenir de subventions publiques.

Honte à tout parti politique, dont les dirigeants sont parmi les plus hauts personnages de l’état…, sont députés, les mêmes qui font la loi… et qui ne la respectent pas…

Dominique Baud