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19/05/2012

Séquences émotions

J’imagine sans peine l’émotion que doit-être celle d’un ministre qui doit laisser sa place. Que ce soit un ministre remplacé par un « collègue » de même couleur politique, un ministre remplacé par un adversaire suite à un changement de majorité, voire « pire », un ministre qui a « changé de camp » et se retrouve devant céder sa place à ses propres ex-amis.

Une situation dont manifestement Eric Besson n’a pas supporté l’idée même. Et c’est ainsi que contrairement à toute tradition républicaine, il a brillé par son absence lors de sa passation  de pouvoir.

Une note de 13 pages serait l’unique testament laissé par ce ministre…Et de nombreux décrets d’application non signés… Cela permet d’apprécier le personnage. Frédéric Mitterand qui hier encore déclarait que son angoisse était de redevenir « un simple citoyen » s’est autrement mieux comporté.

Je n’ai jamais compris « l’ouverture » en 2007. Comme si « dans son propre camp », il n’y avait pas suffisamment de gens compétents. C’est pourquoi ironiser aujourd’hui, sur un gouvernement très « PS » est ridicule. Comme est d’ailleurs ridicule la facile critique sur l’inexpérience. Mais ceux qui parlent ainsi ont bien commencé un jour….Il y a si longtemps…

Mais pour autant, si je crois qu’on peut voter un projet présenté par ses adversaires si on le juge bon (je l’ai fait lorsque j’étais élue… Et on a su me le faire payer), si je crois que voter une loi jugée bonne est un signe de bon sens et d’intelligence même si elle est présentée par d’autres que ses amis, pour autant je crois qu’il ne faut jamais que les électeurs  oublient les conséquences sociétales de leurs votes.

Ainsi j’espère qu’au moment de voter pour les législatives, les électeurs seront très regardants :

Sur le fait que l’étiquette soit d’abord conforme à leur courant de pensée au vu des déclarations des responsables dudit parti

Sur la  personne qu'ils choisiront, pour ses qualités et pour ses actions dans un constant souci de  proximité, ce qui est tout sauf un accessoire, même aux législatives.

Dominique Baud

 

16/02/2009

Que pense vraiment Eric BESSON?

Hier cadre du Parti Socialiste, aujourd’hui Ministre de l’Immigration et depuis peu, Membre de la Direction de l’UMP, je pense ne pas être la seule à être perplexe sur les vraies convictions et les véritables intentions de Eric BESSON.
On ne peut ignorer combien sur de nombreux sujets de société, les thèses sont différentes voire diamétralement opposées entre le PS et l’UMP.
Bien sûr, on nous a expliqué combien son virage à droite était justifié et compréhensible compte tenu de son intelligence remarquable et ses nombreuses qualités.
Nous n’en doutons pas…
Mais aujourd’hui, à la lecture de la presse, on peut s’interroger.
Eric BESSON relance le sujet des tests ADN… De quoi surprendre…
Puis, on lit que finalement, s’il relance le sujet, c’est pour mieux le contrer et en retarder l’application... Où est la vérité?
Aujourd’hui, c’est Rama YADE, secrétaire d’Etat aux Droits de l’homme, qui le met en garde. En effet, Eric BESSON a signé une circulaire permettant de régulariser les sans-papiers qui décideraient de « coopérer » avec les forces de l’ordre afin de neutraliser les filières d’immigration clandestine.
On change un mot, coopération au lieu de délation, et tout va bien.
Je trouve personnellement ces procédés tout à fait scandaleux et indignes d’une démocratie, un déni de responsabilité.

Dominique BAUD