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23/01/2014

Encore un bel exemple de démocratie

En 2007, le CSA voulait me convaincre que son rôle était d’assurer aux candidats d’une élection, l’équité, ce qui n'est pas égalité. Et l’équité, c’était citer certains candidats ou faire défiler leurs noms sur un film déroulant mais en aucun cas, permettre à tous d’être sur un plateau, avec le même temps de parole, de pouvoir s’exprimer dans la presse, avec la même fréquence…

Et bien aujourd’hui, il semblerait que cette notion d’équité ait pris une nouvelle forme. Un débat télévisé est annoncé le 29 janvier dernier, mais il est décidé que les candidats à la Mairie de Paris ne pourront y participer que s’ils ont déjà annoncé des listes dans tous les arrondissements.

C’est ainsi que Charles Beigbeder qui devrait finaliser ses têtes de liste d’arrondissement dans les jours qui viennent, s’en voit exclu.

Qui en a décidé ainsi, les organisateurs dit-on ? Je voudrai en être sûre, mais j’ai du mal… Ces derniers n’auraient-ils pas été un peu aidés….

Quand on est bon et fort, on a pas besoin d’essayer d’empêcher les autres de s’exprimer, au contraire, on recherche le débat et on fait en sorte de le gagner.

 

Dominique Baud

 

 

 

 

31/05/2013

Ce ne sont plus que de faux droits

Avant on avait des droits, des droits liés aux prélèvements, toujours plus importants,  effectués chaque mois sur les fiches de paie des salariés ou ponctionnés auprès des chefs d’entreprise et des professions libérales. C’était soi-disant, pour aider les familles… pour payer nos retraites…. pour prévenir les risques de maladie…. Donc, un jour, ces droits devaient-être au profit de tous et notamment de ceux qui y ont contribué.

Mais aujourd’hui, ces droits, assortis de devoirs bien sûr, ne sont plus que des faux droits.

Pire, ce sont ceux qui sont prélevés qui voient leurs droits diminuer, auprès de ceux qui ne l’ont jamais été.

En clair, les  annonces à venir du gouvernement sur les projets en terme de politique familiale, vont aggraver la situation en clivant ceux qui contribuent et ceux qui reçoivent. Toujours les mêmes.

Et pourtant, ceux qui contribuent, toujours les mêmes, ce sont ceux qui travaillent ou on travaillés.

Un exemple édifiant d’équité à la mode socialiste. En fait de gestion de crise, le gouvernement est en train d’en créer une autre. Et l’injustice a toujours du mal à passer et se paie toujours un jour.

Dominique Baud

08/06/2012

Que les choses soient justes...

Le fer de lance de cette campagne est de mettre en place, en ces temps de crise, une justice meilleure, une vraie justice pour tous.

législatives 2012,programme,aides sociales,équité,fiscalité,imposition,famille,logement,victime,paris 15,dominique baud,pld,france écologie,alliance centristeUne vraie justice sociale d’abord, car il ne faut pas déshabiller Pierre pour habiller Paul. En effet, plus que jamais, ceux qui bénéficient des aides sociales doivent bien prendre conscience qu’elles ont pour objet de les aider à s’en sortir et les inciter à trouver de meilleures solutions. Le piège dans lequel, ni les individus, ni la société ne doivent tomber est celui de l’assistanat.

C’est ainsi qu’il ne faut surtout pas hésiter à équilibrer et rationaliser la charge de l’impôt, non pas en fonction de la provenance des ressources mais en fonction de son montant eu égard aux charges de chacun. A revenu égal, qu’il provienne du travail ou des aides sociales, l’impôt doit-être le même.

Il y va de la sérénité de notre société et ce aussi, sur le sujet si critique du logement, de ses attributions, de son financement, et des lois à venir qui devront toujours préserver les intérêts tant des propriétaires que des locataires si on veut éviter des conflits qui ne seront profitables à personne.

législatives 2012,programme,aides sociales,équité,fiscalité,imposition,famille,logement,victime,paris 15,dominique baud,pld,france écologie,alliance centristeSans oublier la Justice, avec un grand J !!! Bien malmenée, trop longue, trop procédurière, trop compliquée qui finalement laisse souvent par ses décisions ou ses manques de décision, un goût amer aux victimes et un sentiment d’abandon.

 

Dominique BAUD

 

16/02/2012

Qui va-t-il rester ?

Boutin quitte l’arène, Morin la suit… Y en aura-t-il d’autres… ?

Au-delà des partis, au-delà des femmes et des hommes qui les représentent, il y a quelque chose qui m’inquiète aujourd’hui, c’est la réduction chaque jour plus grande de l’offre de choix proposée aux Français, notamment pour le 1er tour de l’élection présidentielle et particulièrement à droite.

C’est un coup de plus porté à la démocratie.

Ces candidats furtifs y perdent leur crédibilité, compte tenu des grandes déclarations qu’ils ont faites avant d’abandonner.

Mais il leur faut tout de même continuer à exister et pour ce faire, il faut de l’argent. C’est alors qu’entrent en jeu les élections législatives.

100 circonscriptions ont été promises à Christine Boutin, et maintenant, combien Morin, va-t-il en demander ? On devrait le savoir bientôt. Mais ce dernier souhaite d’abord retrouver «une démocratie équilibrée», c'est-à-dire obtenir qu’il y ait « une part de proportionnelle aux législatives».

Qu’est ce que cela va donner au final. L’UMP ne respecte déjà pas la loi sur la parité et de ce fait méprise « ses » femmes engagées pour les remplacer par des hommes. Alors, qui seront les nouveaux sacrifiés et où ?

Démocratie en danger oui, du fait des signatures et des pressions exercées pour que ces signatures ne soient pas données (tous les témoignages ne peuvent tout de même pas être faux…) mais aussi du fait de l'inégalité scandaleuse de traitement des candidats par les médias.

J’en profite pour vous rappeler l’équité selon le CSA. Et là encore, ce ne sont pas des histoires, j’ai une lettre.

Assurer l’équité du CSA aux candidats aux législatives, c’est donner la parole, l’image, longtemps et à maintes reprises aux « candidats des grands partis » et « aux sortants » si ce ne sont pas les mêmes, et c’est, s’agissant d’un reportage télé par exemple, afficher le nom des autres candidats, mais pour eux, ne se contenter de cela !!!

Dominique Baud

 

26/06/2011

Du Grand n’importe quoi,

 

 

Avant d’écrire, j’attendais, j’espérais du Ministre de l’Education Nationale, un sursaut de réalisme et d’équité et donc une nouvelle décision plus juste et plus respectueuse des jeunes qui ont travaillé toute l’année et méritent d’avoir leur bac. Devant la situation, suite à la pétition signée en un temps record par plus de 15.000 personnes (j’en suis. n° 350), à la veille d’une manifestation… sans qu’aucune nouvelle décision ne soit annoncée, je publie ce cri de colère, car cri d’injustice pour nos jeunes.

3 personnes à priori se sont crues malignes, et ont publié des infos sur un exercice noté sur 4 points, en Bac S, en maths.

Mais, combien de jeunes ont pris connaissance de cette information, personne ne le sait. Se pose t-on d’ailleurs la question ?

L’exercice concerné était le premier de la liste. Les élèves ont donc pour la plupart commencé par celui-là et y ont donc passé un certain temps. C’était de l’avis général, l’exercice auquel bon nombre pouvait avoir 4 points. Le fait de le supprimer pénalise donc la plupart d’entre eux, et ce à double titre. Du fait même de l’exercice  concerné et du fait que le temps passé à cet exercice,  a certainement empêché certains de finir d’autres questions de l’épreuve.

Supprimer cet exercice crée  donc une double injustice, et ne génère en aucun cas la meilleure décision pour l’intérêt des jeunes.

Le ministre a-t-il oublié ? A-t-on oublié de lui rappeler qu’en S, les maths sont coefficient 7, voire même 9 pour ceux qui ont cette matière en spécialité. C’est donc de 24 jusqu’à 36 points que certains risquent de perdre.

Et c’est donc le risque, parce qu’un examen a toujours un caractère aléatoire, que certains puissent rater leur bac, voire rater l’entrée d’une école à laquelle ils ont réussi le concours faute d’avoir une mention.

Et alors, comment remboursera t-il à l’élève l’année perdue. Juridiquement, cela s’appelle « la perte d’une chance ». Cela se plaide et peut coûter cher… 165.000 candidats…

Comment remboursera t-il les frais engagés par les familles, pour visiter une école (transport, hébergement), pour passer les concours (inscription, déplacement…), pour le redoublement…

A défaut de refaire passer l’épreuve, sans doute pour des raisons de coût et de disponibilité des professeurs, surveillants et correcteurs, le minimum serait de décider de confirmer la notation sur l’ensemble des questions, y compris la première.

Quant à l’idée de permettre d’avoir le Bac à 9/20, cela dévaloriserait cet examen et jetterai la suspicion sur ceux qui l’obtiendraient ainsi, sans parler du fait que ce ne serait  pas automatique mais une décision prise au cas le cas, en fonction du dossier de chaque élève. Sans parler du fait qu’on ne connait pas le sort qui serait celui des mentions.

Et, on ne parle pas non plus des conséquences de ces annonces sur les élèves qui le lendemain, avaient deux autres épreuves très importantes, la physique le matin, et celle de SVT, l’après-midi. Cette affaire dont ils ont eu connaissance au moment du déjeuner a obligatoirement perturbé leur concentration pour l’après-midi.

Alors, Monsieur le Ministre, révisez votre appréciation de la situation pour l’intérêt de tous et ensuite faites en sorte que les coupables, les vrais soient punis.

Dominique Baud

 

 

09/12/2010

De quel droit?

De la même manière que j’ai trouvé scandaleux que Jean-Marie Le Pen conteste la candidature de l’un de ses fidèles, Bruno Gollnisch, à la tête du Front National, et le traite de « dissident », terme qui se veut particulièrement méprisant dans la bouche des responsables politiques.

De la même manière, je trouve scandaleux que Michel Drucker, journaliste, qui plus est sur une chaine publique, refuse de recevoir Marine Le Pen à son émission « Vivement Dimanche » alors même qu’il y reçoit l’extrême gauche (Jean Paul Mélenchon, Olivier Besancenot…)

Décidemment, notre démocratie est de plus en plus en danger.

Souvenez-vous aussi de mes interventions auprès du CSA, lors des campagnes électorales.

L’équité, c’est normalement « faire à chacun part égale, reconnaître impartialement le droit de chacun ».

Et bien non, pour le CSA, cela signifie donner des temps de parole et des droits à l’image aux représentants des « grands partis » et se contenter de citer le nom des autres candidats. Autant dire les ignorer…

Comment voulez-vous que cela change ?

Dominique Baud

14/11/2007

Suppression du C.S.A (Conseil supérieur de l’audiovisuel) ?

Le rôle du C.S.A, à l’occasion d’échéances électorales est de veiller à l’égalité des temps d’image et de parole, donnés aux candidats. Enfin, plus que d’égalité, les journalistes parlent d’une obligation d’équité.

Que cela signifie t-il ?

Je parlerai de ce que je connais, la campagne législative, et notamment celle de la 13ème circonscription de Paris.

Durant cette récente campagne, il est un fait de constater que seuls 4 candidats ont pu s’exprimer par voix de presse et par moyen audio visuel : les 3 candidats investis officiellement par leur parti politique et le député maire sortant.

Si la loi française, votée par les députés eux-mêmes, permet à un citoyen de se présenter aux élections, rien ne lui permet vraiment de se faire connaître par voix de presse ou télévision.

La seule obligation du C.S.A est de citer le nom de l’ensemble des candidats après avoir permis à d’autres seulement, des interviews de plus de 10mn et un droit à l’image.

Ne pas le supprimer car il serait le seul arbitre, non. Mais, faire en sorte qu’une vraie démocratie puisse s’effectuer, y compris dans l’information et la communication. Oui.

Et bien, ne rêvons pas, rien ne sera fait avant les municipales.

J’en appelle donc à la presse pour défendre sa propre crédibilité.

 

Dominique BAUD