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28/04/2012

Le CSA s’inquiète….

Le CSA s’inquièterait que le code électoral ne soit plus respecté… Comme si c’était nouveau. Aujourd’hui, on en parle au sujet de la publication des résultats avant 20 heures alors même que bon nombre de bureaux ferment seulement à cette heure.

Nul doute que la solution serait que les bureaux de France ferment leurs portes tous à la même heure, mais est-ce possible? Quel compromis trouver, entre un petit village de 100 électeurs qui serait ainsi de fait mobilisé encore plus longtemps le jour du vote à défaut d’avoir eu ses 100% de votants, et une grande ville, où toutes les excuses sont bonnes pour justifier de cette nécessité d’ouvrir les bureaux sur une latitude horaire de 12 heures ?

Mais le CSA ne se formalise pas assez de la réelle inégalité de fait des temps de parole, des droit à l’image des candidats. L’inégalité est réelle quoiqu’on en dise. Les élections législatives ou du moins les candidats en seront bientôt encore plus les victimes. Car, à moins que les choses aient changées, on va continuer à favoriser de fait les « grands » candidats, c'est-à-dire ceux ayant l’investiture des partis politiques les plus connus, au détriment des autres candidats, dont la valeur et l’action n’est pas mise en avant. Sans oublier qu’on a déjà vu les professions de foi arriver le lendemain du 1er tour des élections… Voire ne pas être adressées aux électeurs en cas de vote électronique, et qu’ainsi les électeurs sont privés d’une lecture qui pourrait modifier leur vote.

Et on pourrait aussi parler de la tenue des bureaux de vote… Des procurations qui ne sont pas arrivées alors même que les délais ont été respectés, des annotations faites sur les cahiers d’émargements alors que c’est formellement interdit, des trafics d’influence sur les personnes âgées, des assesseurs en nombre insuffisant et donc des bureaux tenus depuis des années en porte à faux avec les textes du code électoral….

Alors oui, mesdames et messieurs du CSA, vous avez raison de vous inquiéter, mais vous auriez du vous emparer du sujet bien avant la veille des présidentielles, car il n’est pas nouveau, … Alors pourquoi  maintenant seulement?

C’est de la « délinquance électorale » non sanctionnée.... Au nom du fait que la « sincérité » du scrutin n’ait pas été entamée… Mais pour mémoire, je vous rappelle ce que cela veut dire…A partir du moment où la triche concerne les plus forts et que cette dernière n’aurait pas changé le score… Il y aurait respect de la « sincérité » du scrutin donc cela justifierait de valider le résultat.

Alors oui, je « vote » pour la moralisation de la vie politique et le respect des lois par ceux qui les votent et qui nous gouvernent.

Mais avons-nous un candidat sincère sur le sujet… et qui respectera sans retard ses engagements. Là est la question.

Dominique BAUD

 

16/02/2012

Qui va-t-il rester ?

Boutin quitte l’arène, Morin la suit… Y en aura-t-il d’autres… ?

Au-delà des partis, au-delà des femmes et des hommes qui les représentent, il y a quelque chose qui m’inquiète aujourd’hui, c’est la réduction chaque jour plus grande de l’offre de choix proposée aux Français, notamment pour le 1er tour de l’élection présidentielle et particulièrement à droite.

C’est un coup de plus porté à la démocratie.

Ces candidats furtifs y perdent leur crédibilité, compte tenu des grandes déclarations qu’ils ont faites avant d’abandonner.

Mais il leur faut tout de même continuer à exister et pour ce faire, il faut de l’argent. C’est alors qu’entrent en jeu les élections législatives.

100 circonscriptions ont été promises à Christine Boutin, et maintenant, combien Morin, va-t-il en demander ? On devrait le savoir bientôt. Mais ce dernier souhaite d’abord retrouver «une démocratie équilibrée», c'est-à-dire obtenir qu’il y ait « une part de proportionnelle aux législatives».

Qu’est ce que cela va donner au final. L’UMP ne respecte déjà pas la loi sur la parité et de ce fait méprise « ses » femmes engagées pour les remplacer par des hommes. Alors, qui seront les nouveaux sacrifiés et où ?

Démocratie en danger oui, du fait des signatures et des pressions exercées pour que ces signatures ne soient pas données (tous les témoignages ne peuvent tout de même pas être faux…) mais aussi du fait de l'inégalité scandaleuse de traitement des candidats par les médias.

J’en profite pour vous rappeler l’équité selon le CSA. Et là encore, ce ne sont pas des histoires, j’ai une lettre.

Assurer l’équité du CSA aux candidats aux législatives, c’est donner la parole, l’image, longtemps et à maintes reprises aux « candidats des grands partis » et « aux sortants » si ce ne sont pas les mêmes, et c’est, s’agissant d’un reportage télé par exemple, afficher le nom des autres candidats, mais pour eux, ne se contenter de cela !!!

Dominique Baud

 

25/07/2009

Une leçon des Européennes...

A partir de septembre, le Président de la République n’aura plus de forfait illimité à la télévision et à la radio.

De même que les membres du gouvernement, les personnalités reconnues et les collaborateurs du chef de l’état.

Le CSA déclare en appeler à la responsabilité des médias…

Quelle naïveté ou hypocrisie de croire que ce sera respecté s’il n’y a pas de sanction.

A suivre… A vos compteurs.

Mais, une question s’impose : quel aurait été le résultat des élections européennes si cette règle avait été imposée et si on avait instauré en France un vrai débat démocratique où chaque candidat aurait pu s’exprimer de façon équitable ?

Dominique BAUD

14/11/2007

Suppression du C.S.A (Conseil supérieur de l’audiovisuel) ?

Le rôle du C.S.A, à l’occasion d’échéances électorales est de veiller à l’égalité des temps d’image et de parole, donnés aux candidats. Enfin, plus que d’égalité, les journalistes parlent d’une obligation d’équité.

Que cela signifie t-il ?

Je parlerai de ce que je connais, la campagne législative, et notamment celle de la 13ème circonscription de Paris.

Durant cette récente campagne, il est un fait de constater que seuls 4 candidats ont pu s’exprimer par voix de presse et par moyen audio visuel : les 3 candidats investis officiellement par leur parti politique et le député maire sortant.

Si la loi française, votée par les députés eux-mêmes, permet à un citoyen de se présenter aux élections, rien ne lui permet vraiment de se faire connaître par voix de presse ou télévision.

La seule obligation du C.S.A est de citer le nom de l’ensemble des candidats après avoir permis à d’autres seulement, des interviews de plus de 10mn et un droit à l’image.

Ne pas le supprimer car il serait le seul arbitre, non. Mais, faire en sorte qu’une vraie démocratie puisse s’effectuer, y compris dans l’information et la communication. Oui.

Et bien, ne rêvons pas, rien ne sera fait avant les municipales.

J’en appelle donc à la presse pour défendre sa propre crédibilité.

 

Dominique BAUD