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14/11/2010

Etre Ministre, ça ne lui suffit pas…

Jean-Louis Borloo voulait être le prochain 1er Ministre et c’est tout ! Il a donc décidé de ne pas faire partie du nouveau gouvernement.

"Je préfère, en effet, retrouver ma liberté de proposition et de parole au service de mes valeurs, qui ne sont pas de circonstances, au premier rang desquelles je place la cohésion sociale", a-t-il déclaré.

Christine Lagarde avait déclaré il y a quelques jours :"J'espère que Jean-Louis Borloo n'est pas furieux, ne sera pas furieux, ce n'est pas son naturel. C'est un homme de grand talent, qui a une grande capacité à rebondir, à repartir, à imaginer. J'espère qu'on pourra continuer à travailler ensemble ». Elle s’est un peu trompée.

On ne peut pas jouer impunément avec les hommes. Ils ne sont pas impunément des marionnettes. Le grand « cirque » autour de ce remaniement dont on parle depuis plusieurs mois laissera des traces, c’est sûr.

Personnellement, ma préférence allait à François Fillon, je me suis déjà exprimée sur le sujet.

Mais au moins, Jean-louis Borloo, va, semble t-il, au bout de ses convictions Refuser un ministère n’est pas donné à tout le monde.

Mais, lorsqu’il dit « Je préfère, en effet, retrouver ma liberté de proposition et de parole au service de mes valeurs, qui ne sont pas de circonstances », je ne comprends pas bien comment il aurait davantage conservé cette « liberté de proposition et de parole au service de mes valeurs », s’il était devenu premier ministre. Et pourtant, il aurait accepté le poste !!!

A suivre…

Dominique Baud

13/11/2010

« La nuit porte conseil »

Cette citation de Ménandre a-t-elle inspiré le Président de la République lorsqu’il a décidé ainsi, de façon inédite, d’accepter ce soir, la démission du gouvernement de la France et d’attendre demain, pour nommer un nouveau premier ministre, qui, a son tour, lui proposera un nouveau gouvernement.

Toujours est-il qu’à cette heure, la France n'a plus de gouvernement.

François Fillon sera-t-il reconduit, nous le saurons demain. Encore aujourd’hui, les voix sont divergentes : maintenir François Fillon à son poste, le remplacer par Jean-Louis Borloo, faire un vrai remaniement, resserrer l’équipe par souci d’économie et d’efficacité…

Selon les commentateurs, les raisons de reconduire François Fillon seraient nombreuses : une raison de se vanter, si les résultats du printemps 2012 suivent, d’avoir été le seul président à garder son premier ministre durant tout son mandat, un moyen de définir une règle du jeu pour les dix-huit prochains mois et d’éviter la candidature d’un premier ministre qui semble avoir la faveur des français…

S’il est reconduit, la loyauté de Fillon sera mise à l’épreuve, ce d’autant que sa popularité est encore soulignée dans un sondage publié aujourd’hui par le journal Marianne, qui le donne, lui, gagnant contre Martine Aubry.

Et parce qu’il ne faut jamais laisser passer une occasion de s’instruire…

« Ménandre est un élève de Théophaste et ami d'Epicure, il développe la 'comédie nouvelle', pièce en cinq actes rythmés par des entractes joués par un choeur et mettant en scène des personnages stéréotypés. Auteur de plus de cent pièces, dont nous détenons des extraits sur papyrus, il ne gagne le concours de comédie que huit fois, souvent évincé par son rival, Philémon. Ses pièces, tel 'L' Arbitrage' ou 'Dyscolos', qui eurent plus de succès après sa mort, dépeignent avec ironie et émotion les moeurs privées et le rapport à l'amour et à l'argent de ses contemporains. Via les imitations qu'ont fait Plaute et Térance, Ménandre a influencé des dramaturges européens comme Molière» (source Evene)

 

Dominique Baud

30/10/2010

Et si François Fillon restait à Matignon ? Le figaro.fr

uNE LECTURE INTERESSANTE... IL SEMBLERAIT QUE FINALEMENT NOUS SOYONS PLUS NOMBREUX A PENSER LA MEME CHOSE ET QUE LES LANGUES COMMENCENT A SE DELIER...

 

Nombreux sont les ministres qui plaident pour le maintien de l'actuel premier ministre à Matignon.

Dans les sondages, il reste l'un des ténors de droite les plus appréciés, devançant de 28 points le président de la République selon l'Ifop. Et quand BVA (pour Canal +) interroge les Français sur son devenir, 51% d'entre eux souhaitent le voir rester premier ministre. François Fillon pourrait-il se succéder à lui-même à Matignon? «Tout dépendra de la situation sociale au moment du remaniement , confie l'ancien premier ministre Jean-Pierre Raffarin. Je crois vraiment que Nicolas Sarkozy n'a pas pris sa décision.» Si la grogne liée à la réforme des retraites retombait vite -ou plus vite que prévu-, le choix d'un virage social incarné par Jean-Louis Borloo s'imposerait moins clairement. Et le renvoi du remaniement de fin octobre à fin novembre joue, par ricochet, en faveur du maintien de François Fillon. «Le premier ministre ne demande rien. On est encore très loin du remaniement», assure un conseiller de Matignon, qui n'ignore pas que Fillon est à la hausse.

Au sein du gouvernement, beaucoup plaident pour le prolongement du bail de Fillon. Et s'agacent des appels en faveur de Borloo. «Il faut respecter les institutions, rappelle le ministre de l'Agriculture, Bruno Le Maire. Quand on critique le premier ministre, on remet en cause l'unité de la majorité.» «Quand vous êtes membre du gouvernement, vous devez être loyal au premier ministre», renchérit Henri de Raincourt, en charge des Relations avec le Parlement. Pour un autre, de tels soutiens sont «contre-productifs»: «Ça agace le président.»

Les partisans de François Fillon, eux, mènent une campagne beaucoup plus discrète mais pas moins intensive. En première ligne, l'ancien premier ministre Édouard Balladur qui a l'oreille de Nicolas Sarkozy. «Il fait une campagne active pour François Fillon, garantit un député balladurien. Dans le même temps, Nicolas Bazire, son ancien directeur de cabinet à Matignon, «pousse pour Bruno Le Maire», explique cette même source.

 

 «Il représente bien la majorité» 

 

 

Sur le marché des premier-ministrables, les parlementaires achètent eux Fillon à la hausse. Pierre Méhaignerie par exemple. Le député de l'Ille-et-Vilaine, centriste de l'UMP, met Jean-Louis Borloo et François Fillon «à 50-50». Mais trouve toutes les grâces à l'actuel premier ministre. «François Fillon représente bien la majorité dans son ensemble, estime-t-il. Il est sur la ligne de la rigueur depuis 2007 et c'est un plus. C'est un gaulliste social, soucieux de la justice fiscale et j'ai apprécié sa prise de position sur les mises en scène sécuritaires cet été.» Un bémol pourtant: «Avec lui, on a moins de chances de capter les populations en marge du courant majoritaire, explique Méhaignerie. Mais on prend également moins de risques économiques et financiers.»

Baptisés avec pudibonderie «ingéniosité fiscale» ou «générosité» ces «risques» reviennent avec insistance dès que l'on évoque l'hypothèse Borloo. «On peut douter de sa capacité à tenir les rênes de la dépense publique», explique un député. «Vous lui connaissez une idée qui ne coûte pas un milliard d'euros?» s'inquiète un membre de la commission des finances. «Sarkozy balance, estime un dernier. Sa moitié rationnelle le pousse à maintenir Fillon à Matignon. Mais sa moitié sentimentale lui dit qu'il faut s'en séparer.»

En attendant le remaniement, le premier ministre ne se cantonnera pas à «expédier les affaires courantes»: «Ce n'est pas le genre», affirme l'un de ses fidèles, Michel Bouvard. «J'espère quand même que cette affaire sera réglée d'ici la fin de l'année», plaisante le député de Savoie.