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23/12/2013

Ca va mal !!!

La droite semble dans l’impasse s’agissant notamment des municipales à Paris.

Les primaires ont désigné une candidate qui a déclaré, plus qu’à son tour, combien, elle souhaitait « faire le ménage », combien c’était elle « qui décidait », combien elle incarnait « une nouvelle gouvernance ».

Mais voilà, on en est loin. Le « ménage » n’a pas été fait, pire, la candidate revient sur des engagements pris, sous la pression des « barons »… Ségolène Royal en son temps désignait les « éléphants »….

Finalement on se demande ce que la candidate décide vraiment….

Quant à la nouvelle gouvernance, on est loin du compte, elle ne répond même pas aux courriers qu’on lui envoie, ni même à ceux qui lui sont remis en main propre.

C’est ainsi que les dissidences s’ancrent voire même risquent de s’unir. Et croyez-moi, elles ne sont sans doute pas encore toutes dévoilées.

Il serait temps que l’UMP apprenne la démocratie et comprenne qu’on ne peut gagner sans renouvellement des gens et des méthodes.

Et le rififi se poursuit aussi avec les alliés de circonstances… Qui se plaignent que les accords n’ont pas été respectés.

Comment tout cela va-t-il finir, je ne sais pas, mais une fois de plus, je pense important de préciser que les fautifs ne sont pas les dissidents, mais les autres.

Dominique Baud

04/09/2012

Elle pourrait gagner…

Anne Hidalgo, sans que ce soit une surprise, vient d’annoncer qu’elle serait officiellement candidate à la Mairie de Paris pour les municipales de 2014. En effet Bertrand Delanoë confirme sa décision de ne pas se représenter.

Bien sûr, les élections municipales ne sont prévues que pour 2014 et le pouvoir socialiste a le temps de s’éroder. Pour autant, selon un sondage parut hier, elle gagnerait qui que soit son adversaire à droite, et notamment, Jean-Louis Borloo et François Fillon.

Il y a des raisons à cela et malheureusement la droite ne semble tirer aucune leçon de ses échecs successifs.

Déjà en 2001, on accusait le parachutage de Philippe Seguin.

Et bien voilà que pour 2014, on renouvèle une opération parachutage avec un de ses fidèles, à une nuance près que l’ancien premier ministre, qui continue pourtant à parler de la Sartre comme son fief n’a pas souhaité s’y représenter….

C’est ainsi qu’il a choisi la circonscription la plus difficile à Paris, le 7ème arrondissement !!!

Et bien, il semblerait que pour les électeurs parisiens, ce ne soit pas suffisant pour se faire élire.

Car aujourd’hui, parmi les électeurs qui traditionnellement votaient à droite de façon systématique sans se poser de question, il y en a qui votent carrément à gauche et d’autres qui en désaccord avec de telles méthodes, sans voter à gauche, ne se déplacent pas ou votent blanc.

Pour gagner, il faudrait vraiment changer. Changer les gens et changer les méthodes… Ce n’est donc pas pour aujourd’hui… Les battus d’hier sont encore tous sur le front pour les prochaines élections, bien décidés à ne laisser aucune place à des nouveaux.

Car ce sont des professionnels de la politique, professionnels sans contraintes… Je reviendrai prochainement sur ce sujet.

Dominique Baud

04/10/2011

Pas terrible

 

Décidemment, chaque jour qui passe nous apporte son lot de déconvenues.

Le désistement de Jean-Louis Borloo était attendu. Dès lundi dernier, des militants bien informés en parlaient déjà comme d’une chose acquise.

Mais qu’il ait réservé cette annonce officielle à TF1, sans même en référer à ses amis, à ceux qui l’ont soutenu depuis des mois, voire des années, manque singulièrement de respect envers eux.

Nous n’avons pas encore entendu Rama Yade. Serait-elle en train de préparer un communiqué pour annoncer sa propre candidature, car on ne peut pas dire que les hommes soient des plus courageux.

Car la bonne conscience, je veux bien y croire, mais je crois bien plus volontiers à quelques pressions et à un « bon » arrangement, des pratiques bien peu démocratiques mais devenues tellement habituelles.

Dominique Baud

 

17/04/2011

2012 …

 

Nous y sommes.

Il n’ y a qu’à compter

Les candidats déclarés,

Les candidats qui laissent entendre que… si… et se placent pour voir…Annoncent un programme pour voir… Testent leur popularité sur le terrain, dans la presse, dans les médias, pour voir....

Les candidats à la candidature…

Que vont donner les primaires chez les socialistes, surtout avec les supputations sur la candidature de Dominique Strauss-Kahn, les sondages qui redonnent espoir à François Hollande et donnent une mine déconfite à Ségolène Royal

Que vont donner les primaires chez les verts,  surtout après l’annonce de Nicolas Hulot qui se dit candidat à l’élection présidentielle mais n’a pas évoqué le passage par la primaire et les propos pour le moins acides de Eva Joly

Et Le candidat de Fait…

Rien d’officiel… plein de sous entendus … Au plus bas dans les sondages, mais au nom de l’unité, ne voulant entrevoir… Pour la France… aucune autre alternative que lui.

De quoi mobiliser les français.

Dominique Baud

08/04/2011

Entre suspense et sujet tabou

 

C’est parti pour 2012 …

Jean-Louis Borloo quitte l’UMP, reste dans la majorité mais entretien le suspense sur sa candidature en 2012 !!! Une certitude pour lui cependant, le fait qu’une  candidature au centre serait une alternative au PS et à l’UMP. Il voit loin…

 Attend t-il de se faire prier ?

Tout autre shéma du côté de l’UMP, où, pas plus tard que mardi dernier, Christian Estrosi déclarait qu’il était «  totalement tabou d’envisager une autre candidature que Nicolas Sarkozy en 2012 ».

Moins de certitude chez Jean-Louis Borloo qui s’est interrogé ce soir sur la volonté de Nicolas Sarkozy à se représenter, refusant de considérer que sa propre candidature pourrait représenter un quelconque risque.

Laissons venir,…le feuilleton commence. Espérons qu’ils n’oublieront pas l’essentiel, la France et les Français, bien sûr.

Dominique Baud

14/11/2010

Etre Ministre, ça ne lui suffit pas…

Jean-Louis Borloo voulait être le prochain 1er Ministre et c’est tout ! Il a donc décidé de ne pas faire partie du nouveau gouvernement.

"Je préfère, en effet, retrouver ma liberté de proposition et de parole au service de mes valeurs, qui ne sont pas de circonstances, au premier rang desquelles je place la cohésion sociale", a-t-il déclaré.

Christine Lagarde avait déclaré il y a quelques jours :"J'espère que Jean-Louis Borloo n'est pas furieux, ne sera pas furieux, ce n'est pas son naturel. C'est un homme de grand talent, qui a une grande capacité à rebondir, à repartir, à imaginer. J'espère qu'on pourra continuer à travailler ensemble ». Elle s’est un peu trompée.

On ne peut pas jouer impunément avec les hommes. Ils ne sont pas impunément des marionnettes. Le grand « cirque » autour de ce remaniement dont on parle depuis plusieurs mois laissera des traces, c’est sûr.

Personnellement, ma préférence allait à François Fillon, je me suis déjà exprimée sur le sujet.

Mais au moins, Jean-louis Borloo, va, semble t-il, au bout de ses convictions Refuser un ministère n’est pas donné à tout le monde.

Mais, lorsqu’il dit « Je préfère, en effet, retrouver ma liberté de proposition et de parole au service de mes valeurs, qui ne sont pas de circonstances », je ne comprends pas bien comment il aurait davantage conservé cette « liberté de proposition et de parole au service de mes valeurs », s’il était devenu premier ministre. Et pourtant, il aurait accepté le poste !!!

A suivre…

Dominique Baud

07/11/2010

Remaniera, remaniera pas…

Depuis la fin du mois de juin dernier, l’annonce d’un remaniement a entraîné des paris, des craintes, des espoirs…

Mais ce n’est rien à côté de ce qui se passe aujourd’hui, parce que le temps a passé, que le mois d’octobre est fini, que les vacances de Toussaint sont terminées… Et que l’on ne voit venir toujours aucun remaniement. Des noms qui circulent, des ambitions attisées ou contrariées provoquent des « scènes de ménage » à la tête de l’état… Et voilà que le favori d’hier serait aujourd’hui recalé et que celui que tout le monde donnait partant, retrouverait les faveurs.

Qui parle maintenant du 15 novembre ?

Car enfin, il va falloir faire quelque chose : arrêter d’en parler et annoncer finalement un statut quo, ou remanier et le faire vite et bien, afin que comme prévu, un gouvernement réduit et efficace soit en marche à la veille des prochaines élections présidentielles.

Car si « tout le monde s’en fout » comme disent certains, ou si « les français oublieront vite » selon d’autres, il n’en demeure pas moins que l’image donnée est déplorable et que les français ne sont plus aussi insensibles à ce désordre surtout dans une période où on leur demande à eux, d’être sérieux, solidaires, économes et plus encore…

 

Dominique Baud

28/10/2010

Et pourquoi devrait-il partir ?

Si on en juge par un récent sondage, François Fillon sortirait renforcé de ses quatre années à Matignon  avec 47% de bonnes opinions, et ce en plein conflit social. Même un sondage au sein de l’UMP le met en tête des bonnes opinions.

La droite peut-elle se permettre de se « débarrasser » ainsi, d’une personnalité qui semble avoir le soutien d’une grande majorité à droite, semble être celui qui pourrait gagner contre la gauche sans parler de la nécessité de faire face à la montée du Front National.

Quant à l’écart comptabilisé entre lui et Jean-Louis Borloo, prétendant au poste de 1er ministre, il est de 15 points entre les deux hommes au sein de l’opinion publique et de plus de 60 points au sein des militants de l’UMP !

Quant à la gauche, elle gagne des points et serait donnée gagnante aux prochaines élections !

Alors, si on veut gagner en 2012, pourquoi François Fillon devrait–il partir, pourquoi ne pourrait-il pas envisager de se présenter aux élections présidentielles de 2012.

Mais, tout dépend ce que l’on veut.

Et alors, François Fillon serait-il, lui aussi à son tour, traité de dissident?

Dominique Baud