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24/04/2013

J’y vais, j’y vais plus…

Déjà en 2012, elle a occupé le devant de la scène médiatique parisienne en menaçant de se présenter dans SA circonscription face à François Fillon, alors même qu’elle est déjà, rappelons le, maire d’arrondissement, conseiller de Paris et député européen. Et rappelons aussi qu’en 2008, elle a été elle-même parachutée dans cet arrondissement si difficile à conserver par la droite qu’est le 7ème arrondissement de Paris, et que Michel Dumont, l’ancien maire a ni plus ni moins été relayé derrière elle et tandis que d’autres étaient virés.

Puis, elle a abandonné.

2013, c’était l’année de sa candidature aux primaires UMP. Beaucoup de bruit pour rien. On a appris hier qu’elle se retirait.

Je peux comprendre qu’elle dise que les jeux sont déjà faits…. Les méthodes de l’UMP consistent à désigner des candidats, mais aussi à vouloir faire croire l’inverse. Sauf que plus personne n’est dupe.

Mais que maintenant elle se considère victime d’un « délit de sale gueule » et s’en prenne ainsi aux journalistes, qui ont pourtant, fut un temps, contribués à son ascension, fait preuve de peu de reconnaissance.

Mais quand elle dit aussi que pour gagner Paris, il faut aller chercher les voix notamment dans le nord et l'est et qu’elle affirme, concernant NKM, que cette dernière devra faire un geste politique fort vis-à-vis des Parisiens, vis-à-vis des électeurs, vis-à-vis des adhérents en allant se présenter et s'implanter dans un arrondissement qui est capital et essentiel à la victoire. , là je trouve qu’elle ne manque pas d’air.

Que ne quitte-t-elle pas le 7ème  pour contribuer comme elle le conseille à autrui à la reconquête de Paris. D’ailleurs, cela va peut-être lui arriver plus brutalement que prévu. En effet, Christian Leroux, ancien premier adjoint au maire du 7ème, viré en 2008, n’a pas dit son dernier mot.

A moins que le retrait de Rachida Dati puisse être, comme il l’expliquait dans la Parisien récemment, un petit arrangement entre amis pour qu’elle garde le 7ème.

Avec tout cela, on n’a pas encore gagné Paris. D’abord, il ne faut pas oublier que ce sont les parisiennes et les parisiens qui votent. Et eux, ont-ils vraiment fait le choix de NKM ? Pas sûr.

Tant que les partis ne modifieront pas leurs méthodes de fonctionnement, rien ne changera. Et les électeurs eux, loin d’être convaincus, risquent d’être un peu plus nombreux à s’abstenir. Que gagnera Paris. Rien.

Dominique Baud

04/09/2012

Elle pourrait gagner…

Anne Hidalgo, sans que ce soit une surprise, vient d’annoncer qu’elle serait officiellement candidate à la Mairie de Paris pour les municipales de 2014. En effet Bertrand Delanoë confirme sa décision de ne pas se représenter.

Bien sûr, les élections municipales ne sont prévues que pour 2014 et le pouvoir socialiste a le temps de s’éroder. Pour autant, selon un sondage parut hier, elle gagnerait qui que soit son adversaire à droite, et notamment, Jean-Louis Borloo et François Fillon.

Il y a des raisons à cela et malheureusement la droite ne semble tirer aucune leçon de ses échecs successifs.

Déjà en 2001, on accusait le parachutage de Philippe Seguin.

Et bien voilà que pour 2014, on renouvèle une opération parachutage avec un de ses fidèles, à une nuance près que l’ancien premier ministre, qui continue pourtant à parler de la Sartre comme son fief n’a pas souhaité s’y représenter….

C’est ainsi qu’il a choisi la circonscription la plus difficile à Paris, le 7ème arrondissement !!!

Et bien, il semblerait que pour les électeurs parisiens, ce ne soit pas suffisant pour se faire élire.

Car aujourd’hui, parmi les électeurs qui traditionnellement votaient à droite de façon systématique sans se poser de question, il y en a qui votent carrément à gauche et d’autres qui en désaccord avec de telles méthodes, sans voter à gauche, ne se déplacent pas ou votent blanc.

Pour gagner, il faudrait vraiment changer. Changer les gens et changer les méthodes… Ce n’est donc pas pour aujourd’hui… Les battus d’hier sont encore tous sur le front pour les prochaines élections, bien décidés à ne laisser aucune place à des nouveaux.

Car ce sont des professionnels de la politique, professionnels sans contraintes… Je reviendrai prochainement sur ce sujet.

Dominique Baud

01/08/2012

Pause terminée…

Après quelques semaines de pause,  me revoilà active sur mon blog.

Les jeux olympiques m’en offrent une belle opportunité, et je profite de l’occasion pour féliciter tous les sportifs qui ont été sélectionnés pour y participer et particulièrement  tous ceux qui en sus, rapporteront des médailles de Londres.

Et voilà qu’aujourd’hui, je lis que le député de la 13ème circonscription digèrerait mal les résultats des français en escrime. «On voit que la détection n'est plus aussi bonne que ça (...) avant quand on arrivait à détecter un jeune, on savait l'amener au plus haut niveau et on savait lui transmettre notre savoir

Que n’est-il pas aujourd’hui celui qui détecte, entraîne et fait gagner… ?

…Plutôt que de faire partie des parachutés politiques sur la base d’une médaille olympique gagnée il y a plusieurs dizaines d’années.

La détection politique me semble un sujet tout aussi important et sur lequel je doute que les « fantoches » commissions d’investiture s’attardent longtemps.

Dominique Baud

 

12/06/2012

Sans état d’âme

Cet entre deux tours est très intéressant à plusieurs titres et à raison d’un post par jour il me sera difficile de m’exprimer sur tous les points.

Un sujet qui m’est cher, vous le savez, c’est de dénoncer les parachutages, où qu’ils soient,  quels qu’ils soient. C’est pourquoi je suis avec attention l’affaire de la Rochelle.

Il faut sauver Ségolène Royal. De quel droit. A l’unisson, le candidat local et même l’UMP dénoncent son parachutage.

Mais comment l’UMP peut-elle être crédible en dénonçant le parachutage de Ségolène Royal, et en validant celui de bon nombre de ses « soldats »….

Mais voilà, faîtes ce que je dis et non ce que je fais…. Comme dans la 13ème circonscription de Paris.

Dominique BAUD

 

14/05/2012

Plus que jamais d’actualité

Définition…..

« Le « parachutage » est un terme utilisé en politique pour désigner de façon péjorative une candidature à un scrutin sans que le candidat n'ait beaucoup d'attaches à la mandature visée. Le parachutage émane également d'une décision politique d'une instance nationale (un parti politique) ou d'une personnalité politique majeure, qui veut privilégier une candidature personnelle, aux dépens des candidatures locales » .

Et vive la nouvelle Gouvernance appelée de leurs vœux par ceux qui en parlent mais ne veulent surtout pas se l’appliquer à eux-mêmes…

Et le comble, c’est que ces « personnalité majeures », selon la définition,  sont ceux se retrouvant sans poste après un résultat électoral défavorable…

Cherchez l’erreur et tant pis pour les personnalités locales tout aussi méritantes, sinon même plus, même si elles sont nationalement moins connues.

Car je le redis, se prétendre ainsi indispensable pour sauver notre pays, et aller s’installer, du haut de sa notoriété, dans une circonscription favorable à sa couleur politique, plutôt que de chercher à conquérir une circonscription plus difficile....Quel panache !

Dominique BAUD

 

 

 

06/02/2012

Qu’est ce qu’elle nous réserve ?

Qu’est ce qu’elle nous réserve ?

Ce dimanche soir, Rachida Dati était sur le plateau de France 2. J’avoue qu’en décidant de l’écouter, j’attendais une déclaration d’intention claire de sa part. Et bien, rien de tout cela. Des affirmations décevantes, des questions sans réponses, des réponses sans question, des évidences niées… elle a posé…

Elle a parlé de la portée forte de sa nomination, en 2007, par son nom, surtout son prénom, ses origines sociales, ses parents…

Elle a même osé dire qu’elle n’était « pas habitée par la conquête du pouvoir ».

Lorsqu’on lui demande ce qu’elle pense de la dernière déclaration de Claude Guéant, elle répond être « choquée par le parti socialiste et les socialistes…qui rechercheraient la polémique permanente…., et d’expliquer, sur l’insistance du journaliste… que Claude Guéant est pour une société qui soutient « l’égalité Hommes/Femmes » (certainement en politique, on le voit avec les investitures UMP aux législatives), qui « défend la démocratie »…. Puis elle reconnait tout de même qu’il faut faire attention « aux mots »…

Elle nie aussi qu’elle ait pu « alimenter sa surexposition »…

Elle n’a jamais cherché à jouer de son nom, de son prénom !!! (elle a du oublier… c’était 5mn plus tôt !!!°

Elle considère qu’il y a une « petite élite sectaire à l’UMP qui n’a pas vu que la France avait changé »…. Comprenez qu’elle, représente cette France qui a changé.

« S’incliner »… Non, elle sera candidate à Paris, car d’ailleurs c’est qui était prévu lorsqu’elle s’est présentée en 2008, dans le 7ème arrondissement.

Quel respect pour ceux qui ont voté pour elle aux élections européennes. Finalement, ce n’était qu’un mandat alimentaire, …en attendant !!!

Donc ce soir, on n’en sait pas beaucoup plus. Que va-t-il se passer ? A-t-elle encore des cartes secrètes pour obtenir qu’un candidat investi, décide finalement de s’effacer, va-t-elle vraiment rentrer en dissidence et alors où ? Dans la 2ème circonscription, contre François Fillon, ou dans la 12ème, contre Philippe Goujon ?

Il est vrai qu’elle avait sans doute pris un coup, lorsqu’en décembre dernier, un sondage donnait 39% des suffrages pour François Fillon, contre 8% pour elle-même, à égalité avec le candidat d’Europe Écologie-Les Verts, dans la 2ème circonscription de Paris.

Mais, bien que ce sondage ait été réalisé avant la désignation du candidat socialiste, on donnait à ce dernier 29% des voix et donc 41% en ajoutant les scores des candidats de gauche. C’est beaucoup pour une circonscription si bien ancrée à droite.

Et maintenant que nous savons que le candidat socialiste qui va affronter François Fillon, n’est autre qu’ Axel Kahn, l’écart pourrait se réduire…

Rachida Dati aurait eu du mal à affronter ce résultat et aurait riposté par son absence au Conseil de Paris de décembre et par un long article contre François Fillon.

C’est alors qu’on a entendu tour à tour Nadine Morano l’inviter à se présenter en Saône et Loire, Laurent Wauquiez, parler de son exclusion de l’UMP et Bernard Debré, la qualifier « d’enfant gâtée ». Cette fronde n’a fait qu’attiser ses intentions, semble t-il.

Mon sentiment, même si je n’habite pas cette circonscription et ne suit cette saga qu’en voisine, c’est que ni l’un ni l’autre ne sont légitimes dans cette circonscription. François Fillon, par un parachutage encore moins acceptable qu’il ne permet même pas de tenter de conquérir une circonscription difficile à gagner, et Rachida Dati, car elle a déjà été parachutée en 2008, et que surtout, elle est aussi député européen.

La gauche n’ayant aucune leçon à donner. Jugez, avec l’intention de Cécile Duflot de prendre, à Paris, la place de Danièle-Hoffman-Rispal (député PS). Et c’était LA circonscription à reprendre par la droite en cas de double candidature à gauche….

Dominique BAUD

 

 

 

 

 

31/01/2012

Post du 14.06.2008, toujours d’actualité

Ce soir, bis, un vieil article... mais toujours d'actualité

 

 « La calomnie est en politique moins gênante que la manifestation de la vérité. »

 Charles PEGUY (Ecrivain Français 1873-1914)

 

Le mois de Juin est propice aux rencontres : les jours sont plus longs, les gens plus détendus, les vacances approchent…

 

Goûters d’anniversaire, compétitions sportives, fêtes d’école, concerts, conseils d’administration autant de moments privilégiés où à l’heure du bilan, on parle du temps qui passe avec nostalgie et on dessine l’avenir avec espoir

 

Et à un moment donné ou à un autre, la politique entre dans la conversation

 

« Qu’allez-vous faire maintenant… C’est vraiment dommage que tu n’aies pas été réélue avec tout le travail que tu as fourni… Vous avez été bien mal récompensée du temps que vous avez passé pour nous… Je ne comprends ton score avec tous ceux qui m’ont assuré avoir voté pour toi, et … Si tu avais accepté d’être la suppléante de Jean-François LAMOUR, tu aurais la vraie place que tu mérites au sein de la Mairie du 15ème arrondissement… ».

On me dit souvent que toutes les vérités ne sont pas toujours bonnes à dire, mais laisser colporter et s’installer de telles fausses informations est contre nature.

J’ai été confortée dans mon désir de proposer ma candidature aux élections législatives dans la 13ème circonscription de Paris, tant par les nombreux soutiens reçus dès juin 2006 qu’en lisant les déclarations du Président de la République lui-même : « là où il y aura des successions à assurer, je privilégierai les femmes et les gens issus de l’immigration » (Le Nouvel Observateur, n° du 12 au 18 janvier 2006).

Pour autant, qui peut dire ce qui ce serait passé si le rendez-vous que j’ai souhaité et sollicité à maintes reprises auprès du candidat désigné avait eu lieu.

PERSONNE ne le sait.

 

Mais une chose est sûre, le rendez-vous que j’ai demandé au candidat n’a jamais eu lieu, pas davantage que la moindre rencontre avec les représentants de la commission d’investiture, malgré mes nombreux courriers

Et JAMAIS, le candidat désigné par l’UMP ne m’a proposé d’être sa suppléante.

 

Ce que, soit dit en passant, je n’aurais pas accepté, mais prime à l’homme et au parachutage. Rien n’a changé.

 

A ce titre d’ailleurs, si on investissait plus de femmes titulaires (et non toujours suppléantes) l’UMP n’aurait pas été sanctionnée par une amende de plus de 4.000.000 d’euros pour ne pas avoir respecté la parité.

 

De plus, si l’UMP n’investissait pas les quelques femmes candidates de préférence dans des circonscriptions de gauche, on aurait une représentation féminine supérieure au sein de l’Assemblée Nationale (à peine plus de 18% pour un peu plus de 52% d’électrices) et de fait une meilleure représentation de la population française.

Alors, chacun a le droit de bâtir son histoire et sa légitimité sur des faits erronés, mais à partir du moment où je suis concernée, je dois rétablir la vérité et le ferai aussi souvent que nécessaire.

Dominique BAUD

 

30/01/2012

J’ai une solution…

Pour ceux qui cherchent comment empêcher Rachida Dati de se présenter à Paris, j’ai une solution. A l’heure où le cumul des mandats est largement contesté, il suffirait de faire voter in extremis par le parlement, une loi qui interdirait à toute personne déjà titulaire de deux mandats de se présenter à une nouvelle élection, à moins d’avoir démissionné de l’un d’eux, au moins six mois avant.

Et l’affaire serait réglée et solderait de ce fait ces méthodes particulièrement méprisantes à l’égard des électeurs.

Car en effet, sur le plateau du « Grand journal » ce soir, elle continuait à déclarer que bien que non investie à ce jour par l’UMP, elle avait toujours l’ambition de se présenter à Paris, aux élections législatives et « chez elle » !!!

Elle dit même subir des faits assimilables à du harcèlement, contestant « l’image lisse et bien élevée du 1er ministre ». Une victime… pas tout à fait comme les autres.

Même s’il est certain qu’elle n’est pas la première à subir des pressions….

Rachida Dati oublie qu’elle n’a pas plus de légitimité que François Fillon dans la 2ème circonscription de Paris. Elle oublie qu’elle a été parachutée en 2008 à la tête de la Mairie du VIIème arrondissement. Difficile  pour elle d’être crédible sur ce terrain. Où étaient ses scrupules à l’époque ?

Rachida Dati oublierait-elle qu'elle est aussi, en plus, député Européen?

Rachida Dati oublie qu’elle a tout d’une enfant gâtée de la politique à qui on a permis une ascension vertigineuse au sommet de l’état. Et quand on voit le peu d’estime, le peu de respect des responsables de l’UMP pour ceux qui se sont investis sur le terrain pendant des années, qu’ils soient sympathisants, militants ou élus, on a le droit de se demander qu’est-ce qui lui permet d’exercer autant de pression jusqu’au Palais de l’Elysée.

Mais là où elle a raison c’est lorsqu’elle annonce qu’il se pourrait que demain, de trois  femmes députés de droite à Paris, il n’en reste aucune.

Sauf à ce qu’il y ait des surprises… Elles ne sont pas exclues, et pourquoi pas même dans plusieurs circonscriptions.

Dominique Baud

 

 

 

24/01/2012

Coup de force, qui va gagner François Fillon, candidat à Paris ou l’Elysée ?

Quel discrédit ce serait que de céder au chantage de Rachida Dati, traitée tour à tour d’ « enfant gâtée, capricieuse, arriviste », mais « protégée ».

« Un cas traité par l’Elysée ». On se demande bien pourquoi et qu’est ce qui se cache derrière cette affaire pour qu’elle prenne ainsi des allures d’affaire d’état. Car tout de même, par ces temps de crise, la situation désespérée de cette élue, justifie qu’on lui trouve une alternative : tout de même, conseiller de Paris, Maire du 7ème arrondissement et Député Européen. Ne serait-ce que financièrement , pas moins de 20.000 € par mois, sans compter les annexes (portable, transports, chauffeur….)

Et voilà que de plus en plus on reparle de sa possible désignation dans la 12ème circonscription de Paris. Et dans deux ans, elle pourrait exiger le siège de Maire, du plus grand arrondissement de Paris ! C’est comme cela que cela a commencé dans l’arrondissement voisin. Parlez-en à Michel Dumont. Il ne voulait pas me croire. On lui avait promis qu’il récupèrerait son fauteuil de Maire, même si elle était tête de liste aux municipales. On a vu !

Quant au Maire du 15ème, il glisserait chez nous, dans la 13ème circonscription. Bien sûr, on ne nous demande pas notre avis, nous simples électeurs. Lui-même d’ailleurs, qui s’agrippe à sa circonscription, sait que ce ne sera pas si facile…

Et pour le député de la 13ème circonscription, parachuté il y a 5 ans, on parle d’une "gratification de l’Elysée" pour qu’il parte. Et bien, finalement, on va lui donner raison de ne pas s’être installé dans l’arrondissement, de ne pas s’y être vraiment investi.

Le fait du prince plus plus. On prend, on jette, on remplace.. Et les électeurs dans tout cela ?

Une suggestion, pour finir sur une note d’humour… noir. Rachida Dati  pourrait être candidate dans la Sartre où François Fillon se ferait un devoir de venir la soutenir. On en est pas à un parachutage près.

Si j’étais député…, je proposerai qu’un élu, titulaire de deux mandats, ne puisse pas se présenter à une nouvelle élection, sauf à avoir préalablement démissionné de son précédent mandat un an auparavant, et que pour se présenter dans une circonscription ou dans une commune, il doive justifier d’y vivre et de s’y être investi, sur la même durée, au minimum.

 

Objectif :  limiter le cumul des mandats et interdire ces jeux de chaises musicales au mépris des électeurs, empêcher tout parachutage de circonstance et mettre en place un vrai renouvellement, sans parler de parité, mais cela, j’y reviendrai.

 

A force de dire la même chose depuis des années, nul doute qu'un jour, je serai entendue. j'ai plein d'autres exemples.

 

Dominique Baud

 

07/01/2012

Sans aucun scrupule

D’un parachutage à un autre, pourvu qu’il garde son siège de député, voilà le slogan de campagne  qui pourrait revenir à Jack Lang.

La retraite à 60 ans, c’est pour les autres,  les scrupules, c’est pour les autres,

Il fallait lui trouver une place. Il semble que tout parachutage lui aurait convenu, pourvu qu’il trouve un terrain d’atterrissage. Pas de chance pour les Vosges, il revient. Car, du Pas de Calais où on peut se demander pourquoi il aurait refusé de se soumettre au vote des militants, et après avoir été battu à Blois, on avait aussi évoqué la Haute-Garonne, la Somme ou encore l'Aisne.

Finalement ce sera les Vosges, son département de naissance, comme si le fait qu’il y soit né justifie d’un tel retour… Rappelez-moi, à bientôt 73 ans ? Mais ne devrait-il pas être à la retraite depuis longtemps ?

Apparemment champion de l’absentéisme dans le Pas de Calais, que peuvent espérer les Vosgiens de ce candidat parachuté pour son seul intérêt personnel et qui habite Paris.Et quel investissement va-t-il avoir dans cette circonscription ?

C’est du mépris vis-à-vis des électeurs, mépris aggravé du fait qu’il risque pourtant d’être élu, en opposition à toutes les règles qu’il défend…

Et soyez sûrs, je le dis pour Jack Lang, mais je tiens des propos identiques, et depuis longtemps, pour ceux qui, à droite, font de même. Et malheureusement ils sont encore très nombreux.

Ce sont eux qui ont mis la France dans cet état. Ce sont eux qui vont contraindre les générations à venir à subir avant de trouver des solutions pour survivre et ce seraient encore eux qui siègeraient à l’assemblée nationale pour les 5ans à venir.

NON

Nous devons, nous élecrices et électeurs, forts de notre droit de vote, refuser de voter pour qui que ce soit à droite ou à gauche,

- Qui soit parachuté,

- Qui soit « député sortant » sans un vrai bilan à présenter (bilan d’intervention et d’action au sein de l’assemblée nationale, mais aussi dans sa circonscription où il devrait habiter et avoir une permanence pour y accueillir ses administrés, même et surtout en dehors des campagnes électorales),

- Qui fasse de la politique un métier à plein temps et de fait ait refoulé ses convictions dans un tiroir pour garder son mandat,

-  Qui ait déjà à son actif (ou à son passif) plus de 3 mandat législatifs successifs,

-  Et qui ait plus de 70 ans…

Le renouvellement est à ce prix, cher à payer sans doute pour eux, mais au combien profitable pour notre pays, la seule chose qui compte.

Dominique Baud

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

29/12/2011

Candidature à Haut risque !!!!

Voyez-vous de qui je veux parler ? Peut-être… Pas du tout… Sûrement… de ce candidat encore ministre, qui choisit, pour la première fois de sa carrière, d’affronter en direct les électeurs à l’occasion des législatives. Oui, mais pas n’importe où. A Boulogne Billancourt, dans une circonscription, largement acquise à la droite… Comme on dit.

Candidature à Haut risque que celle de Claude Guéant !!!

Une fois de plus, au risque de me répéter et ce depuis des années, je trouve indigne à défaut de m’étonner qu’ un haut personnage de l’état, qui pourrait mettre sa notoriété au profit de son camp pour reprendre une circonscription à la gauche, prétende s’installer à l’assemblée nationale sans effort. Cela manque d’audace,… et d’efficacité.

Sans parler du fait que je suis surprise que M. Baguet laisse ainsi sa place. Lui aurait-on fait des propositionsquil’aient persuadé d’accepter sans faire de bruit.

Roselyne Bachelot s’exprimait ainsi en direct à la télévision pour espérer voir Rachida Dati s’effacer devant François Fillon, expliquant qu’on lui  proposerait autre chose. Nul doute que cela se passe ailleurs que dans le 7ème arrondissement de Paris…

Mais surtout, on assiste à des "parachutages", et "recasages" douillets des ministres du gouvernement. Cela voudrait-il dire qu’ils veulent assurer leur avenir tant ils n’ont que peu d’espoir de voir leur candidat réélu et leur place au gouvernement assurée.

A moins qu’ils ne soient même pas sûrs que leur candidat, sera candidat. Qui sait !

Dominique Baud

 

16/12/2011

Et le gagnant sera...

François Fillon veut la 2ème circonscription de Paris et François Fillon a déjà l’investiture de l’UMP avant même que la commission ne se réunisse. Parachutage encore et toujours, mais pas pour gagner une nouvelle circonscription, pour assurer son élection.

Jean-François Copé ne veut pas exclure Rachida Dati…. On en connaîtra peut-être jamais les vraies raisons, mais si elle était exclue, que se passerait-il ? Auprès de qui se tournerait-elle ? Et l’UMP y gagnerait-elle ? Pas sûr…Et qui a contribué à la construction du personnage et à son ascension fulgurante… Aucun scrupule pour prendre la place des autres, mais pas question de laisser qui que ce soit s’installer sur ce qu’elle considère son territoire. J’avais raison il y a 5 ans, lorsque je disais aux élus locaux du 7ème  présents sur le terrain depuis des années,  de se méfier, de résister….

Le président de la fédération UMP de Paris le somme pourtant de régler « le problème »… et pour cause.

Aujourd’hui, il n’y a pas grand monde pour trancher. Pourtant, il semble que ce n’est pas faute que de nombreuses propositions lui aient été faites.

Mais voilà qu’un scenario revient de plus de plus souvent…. Rachida Dati pourrait récupérer la 12ème circonscription de Paris, et le député de la 12ème, la 13ème. Jeux de chaises musicales dans notre arrondissement. Exit du député de la 13ème, parachuté, en juin 2007. Tout le monde nie. Mais dans le passé, on a nié aussi, Rachida Dati, Maire du 7ème….

Alors, qui peut dire aujourd’hui… le nom des gagnants.

Dominique Baud

 

20/11/2011

Çà promet

Au-delà même de l’élection présidentielle dont quiconque serait bien prétentieux, voire ridicule, de prétendre en connaître aujourd’hui le résultat, il risque d’y avoir du sport au niveau des législatives.

Tout cela est navrant car cela montre combien on continue à se moquer des électeurs.

Je ne doute pas de trouver de nombreuses situations similaires en province, mais  déjà  à Paris, on a de quoi faire…

A droite, le parachutage d’un 1er ministre toujours en place est prévu, mais pas n’importe où… Dans le 7ème arrondissement de Paris. Parachutage contesté, entre autres, par une autre parachutée, à qui on a donné la mairie d’arrondissement en 2008, sans oublier l’année suivante la certitude d’être élue  au poste de député européen : même pas le temps d’exercer un mandat, qu’au mépris des électeurs, on en veut un autre. Cela devrait être interdit par la loi.

« Si j’étais député, je ferai une proposition de loi en ce sens : l’obligation d’un ancrage réel depuis quelques années  dans la circonscription où l’on souhaite être candidat et l’interdiction de se présenter à un poste si l’élection prévisible obligeait à démissionner d’un autre mandat, récemment acquis par l’élection… ». Et attention, ce n’est pas un discours de circonstance. En 2007, je m’exprimai de la même manière sur le sujet.

Vous me direz qu’on a l’habitude… Parachutés, ils veulent bien « assumer »… Mais uniquement s’ils sont sûrs de gagner. Mais attention, les temps changent et malgré le redécoupage de circonstance, certains sortants, parachutés d’hier, pourraient bien trembler. 

Et le cas Panafieu /Debré, comment va-t-il se régler ?

Plus tous ceux dont on ne parle pas encore aujourd’hui….

A gauche, c’est le cas Duflot qui fâche. Elle a décidé d’investir une circonscription de gauche, qui plus est détenue par une femme. De quoi mettre en colère le maire de Paris et Anne Hidalgo, et pourtant, cette décision semble avoir été prise en accord avec Martine Aubry…

Le candidat Hollande a du souci à se faire…

Mais heureusement, il semble qu’il doive affronter aux présidentielles, une candidature qui est loin, et chaque jour davantage, de faire l’unanimité… Les paris sont engagés, Eva Joly fera t-elle plutôt bien moins de 10% comme je le crois, ou entre  13 et 15% comme l’affirment certains ?

L’avenir nous le dira. Une chose est sûre, aucun français n’est indifférent à ce qui se passe. Je le redis, 2012 n’est pas 2007, ne pas en prendre réellement et pratiquement conscience serait fatal.

Dominique Baud

 

18/10/2011

Encore lui

On le savait déjà, la candidature de François Fillon à Paris ne fait pas l’unanimité. A gauche, cela n’a rien de surprenant. A droite, c’est plutôt embêtant. En fait, ces désaccords rejoignent ni plus, ni moins, le contenu d’un de mes derniers post.

Son annonce serait « un signe face aux attaques internes… » Pas mal.

Mais il est, soyons en sûr, un frein aux ambitions de Rachida Dati. Comme d’autres avant elle (exemple…Philippe Goujon, alors et toujours président fédération UMP de Paris… l’autre camp… 2004, élu sénateur, 2007, il démissionne une fois élu député…), en voulant se présenter aux législatives de 2012, elle fait l’impasse sur le fait qu’elle est député Européenne et devra démissionner en cours de mandat si elle était élue député.

Quel respect des électeurs. Cela devrait être interdit. Si j’étais élue député je proposerai une modification de la loi. Sauf à démissionner préalablement, on ne devrait pas pouvoir se présenter à une élection incompatible à un mandat préexistant.

Elle invite François Fillon à aller se battre dans l’Est Parisien. Là, je suis d’accord. Mais nos hommes politiques ont rarement ce courage….On l’a vu en 2007. Mais 2012 n’est pas 2007 !

Par contre, il est sidérant de noter à quel point la mémoire de Rachida Dati est courte. Elle aurait oublié son parachutage en 2008 à la Mairie du VIIème !!!

Il y a au moins une phrase qu’ils sont nombreux à pouvoir se partager : « Faites ce que je dites mais ne faites pas ce que je fais ».

Si j’étais élue député, je proposerai une modification de la loi pour interdire, à l’avenir tout parachutage et intégrer l’obligation du paiement d’impôts locaux depuis au moins 3 ans, avant de pouvoir présenter sa candidature quelque part.

Mais la meilleure phrase, c’est encore la sienne : il a salué la déclaration de François Fillon « qu’il pressait de mettre les mains dans le cambouis" (extrait des échos du 14 octobre 2011). Car selon Jean-François Cope, avoir annoncé sa candidature dans la 2ème circonscription de Paris, c’est mettre les mains dans le cambouis. Les habitants des arrondissements concernés apprécieront, sans parler de l’incohérence de tels propos.

Mais il y aurait eu un pacte…Encore un…

Et les électeurs dans tout çà !!!!

Dominique Baud

 

 

 

06/10/2011

Paris s’éveille

On dirait même que Paris se réveille. Mais cela va t-il durer ? En effet d’autres tentatives ont vu le jour mais se sont vite éteintes… Le spectre des promesses de s’en « souvenir » aux prochaines investitures en ont calmé plus d’un.

Mais là, c’est la garde rapprochée qui réagit, et ça, c’est nouveau ; Le « tous derrière Philipe.. ».a laissé sa place à une lassitude bien réelle, celle de perdre Paris un peu plus à chaque scrutin.

Je lis que Claude Goasguen en a marre des parachutages…Que ne m’a  t-il pas soutenue en 2007 ! Ce n’est pas faute de m’être investie auprès de lui pour la campagne des primaires à Paris. Il en a marre jusqu’où ? Qu’est-il prêt à faire concrètement ? A soutenir tous les candidatures dissidentes de personnalités locales à Paris face aux inévitables candidats parachutés ?

Je lis que Jean François Lamour est triste pour Catherine Dumas et qu’il dénonce les insultes dont elle a été victime… Mais qui d’autre que lui a été parachuté dans la 13ème circonscription de Paris aux législatives de 2007. Pourtant Valeurs Actuelles, sous la signature du  Président de la république actuel, affirmait que l’investiture serait donnée à une femme ou quelqu’un issu de la diversité.

Mais la circonscription était trop bonne pour la laisser à une femme, même à une femme de terrain et de convictions.  

Quant aux insultes, facile de les dénoncer chez les autres, car moi aussi, j’ai été servie…accusée de « faire une campagne au ras des caniveaux  », entendre mon équipe être traitée de « papous », moi de « sous-marque »…subir  des menaces … « Vous allez voir Madame, ce qui va vous arriver…. ».

Je lis que Philippe Goujon prétend qu’il y avait de la place pour d’autres candidats que lui à la présidence de la fédération UMP de Paris…, il oublie les pressions  exercées sur ceux qui ont pensé se présenter et sur ceux, peu nombreux,  qui ont été jusqu’au bout.

C’est le moment de vous faire une confidence: entre les deux tours des législatives de 2007, Philippe Goujon a demandé à me voir... Il souhaitait savoir ce que je voulais. Je ne savais quoi répondre puisque mon souhait était d’obtenir l’investiture de l’UMP.

En effet, pour moi, la politique ne peut se réduire à un marchandage de poste. Puis, devant son insistance, je lui ai finalement proposé de me laisser la Présidence de la Fédération UMP de Paris… Pour y mettre un peu d’ordre, de dynamisme, de démocratie, organiser des débats d’idée, créer des comités de rédaction,  bref installer un vraie équipe en ordre de marche, une équipe combative mais ouverte au débat. Inutile de vous dire qu’il a refusé. Cela lui était impossible, car c’était une élection !!!  Il m’a simplement proposé de réintégrer l’UMP sans condition.

Depuis lors, je ne suis plus à l’UMP, depuis lors, il est toujours Président de la fédération UMP de Paris, mais ce qui a changé, c’est la dissidence, puis la démission de sa suppléante. Qui l’eut cru. Surtout pas moi après tout ce que j’ai entendu.

Il a du lui en faire baver pour qu’elle en arrive là. Aujourd’hui, je ne peux que l’encourager à persévérer afin qu’on se retrouve nombreux en 2014, voire même avant.

Dominique Baud

14/10/2010

Je suis prêt… Je suis prête…

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Au nom du service, du service de la France…, ils sont nombreux à se dire prêts à remplacer François Fillon, ou un autre ministre annoncé sur le départ.

Mais ce départ, il est pour quand ? On avait dit juillet, puis la rentrée de septembre, puis octobre et maintenant on parle de la mi-novembre.

Mais tout cela délie les langues et ouvre les appétits.

Qui va remplacer François Fillon… S’il part… Et serait-ce vraiment lui, qui avant tout les autres « mériterait » de partir. Je n’en suis pas sûre.

Michèle Alliot-Marie annonce s’être préparée à toute opportunité, Jean-Louis Borloo, par un style atypique serait un candidat possible, mais on a aussi parlé d’un jeune, qui n’aurait pas d’ambition présidentielle pour 2012 : Baroin, Lemaire, voire même Chatel…

Quant à David Douillet, depuis combien de temps rêve t-il de remplacer Rama Yade ou même Christine Lagarde, comme il l’a annoncé cet été.

Mais, il n’y aura pas de place pour tout le monde. Alors, il faudra recaser…Les législatives de 2012 seront une bonne opportunité. Préparez-vous, dans les régions, dans les circonscriptions dites « traditionnellement à droite » à vous faire imposer quelques parachutages. Je doute que les choses aient changées, malheureusement.

Dominique Baud

20/05/2010

Un poème dédié à Philippe GOUJON

EXPRESSION LIBRE SUR INTERNET

Le Militant

Monsieur le Président,

Je vous fais une lettre

Que vous lirez peut-être

Si vous avez le temps.

Je viens de recevoir

Mes papiers militants

Pour faire mon devoir

En restant adhérent.

Monsieur le Président,

Je refuse l'inaction

Je ne suis pas dans l'Est parisien

Pour passer pour un bon à rien.

C'est pas pour vous fâcher,

Il faut que je vous dise,

Ma décision est prise,

Je quitte l'UMP.

Membre du parti depuis sa création,

Parachutages, départs des militants, j'ai tout supporté.

Gestion catastrophique de l'Est parisien

Nous avons déploré.

Le parti a tant souffert

Qu'il est dedans sa tombe

Et se moque des retombées...

Délégué de circonscription, j'avais dit la vérité,

Permanence on m'a fermée

Et on m'a suspendu

Comme le dernier des parvenus.

Remboursement des frais avancés

Malhonnêtement on m'a refusé,

Le tribunal j'ai dû saisir,

Comme tout cela est triste.

Ce soir je démissionne au nez des années mortes

J'irai sur d'autres chemins

Toujours à l'Est parisien

Où considération et enthousiasme je retrouverai

Et parachutages j'oublierai.

Je dis aux militants "refusez d'obéir

A l'incompétence et à la médiocrité

Considéré et respecté vous devez être".

Elus de la fédération de Paris,

Est parisien, vous avez sacrifié,

Militants vous méprisez,

Candidats vous parachutez.

Monsieur le Président

Et tous vos bons apôtres,

Prévenez Monsieur Bertrand de vos insuffisances

Pour qu'enfin d'autres puissent entrer dans la danse.

Malgré tous ces soucis,

Je soutiendrai encore Nicolas Sarkozy.

Cyprien LAURELLI

Ancien Délégué UMP 5ème circonscription

Ancien Adjoint au Maire du 10ème

Conseiller Prud'hommes

03/05/2010

Il y a de l’orage dans l’air…

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Yves Pozzo di Borgo, Président du groupe Centre et indépendants au Conseil de Paris (Nouveau Centre, parti politique membre de l’UMP) hausse le ton. Considérant que son parti a été mal représenté aux dernières élections régionales à Paris, il dénonce les parachutages, qui plus est, les parachutages de ministres.

Personnellement, je ne peux qu’approuver. Et, que ce soit d’ailleurs le parachutage d’un ministre en exercice ou celui d’un ministre déchu. Que ce soit d’ailleurs pour les élections régionales ou pour les élections municipales, voire législatives.

Cela porte d’ailleurs part à sourire que ce soit le président du groupe UMP au Conseil de Paris, Jean-François Lamour, qui qualifie ces propos de « regrettables ». Comme tout le monde le sait, il a profité de cette pratique en 2007, pour devenir député de la 13ème circonscription de Paris.

Et on a eu un autre exemple dans le 7ème, arrondissement de M. Pozzo di Borgo, à l’occasion des dernières élections municipales.

Pourquoi se réveille t-il aujourd’hui, je n’en sais rien. J’espère simplement que cette déclaration n’est pas simplement un effet d’annonce et qu’il saura continuer à être ferme sur ce sujet, dans les années à venir, pour la survie de la démocratie et la reconquête de Paris.

Il est peut-être vrai qu’il pense aux sénatoriales de 2011 et au renouvellement de son mandat, mais cela justifie t-il les propos du député maire du XVème…

Extrait du Monde.fr (AFP 27.04.10 – 14h13)

« De son côté, Philippe Goujon, président de la fédération UMP de Paris, s'est déclaré mardi "stupéfait par la violence des propos qui dissimulent peut être une absence de projet et d'idée" et qu'ils sont dictés par son "ambition pour les sénatoriales de 2011".

Le député-maire UMP du XVe arrondissement "regrette cette démarche de division qui ne peut que nuire à l'intérêt de la droite parisienne qui fonctionnait de façon unie et unitaire". »

On a vu le résultat des régionales à Paris. Il y a vraiment de quoi continuer à donner des leçons, mépriser, voire même menacer ceux qui osent exprimer un avis différent.

Et quand les accords électoraux passés ne sont pas respectés, il est normal et nécessaire de le faire savoir aux électeurs.

D’ailleurs le groupe Nouveau Centre de Paris ne vient-il pas d’accueillir trois nouveaux élus au sein de son groupe au conseil de Paris, élus démissionnaires… du groupe UMP.

Dominique Baud

25/01/2009

Européennes 2009

Depuis l’annonce officielle du parachutage de Michel BARNIER, tête de liste de l’UMP en Ile de France pour les élections européennes du 7 juin prochain, je m’interroge sur l’attitude des élus UMP du groupe « PARI PARIS » et bien sûr tout particulièrement de celle de Géraldine Poirault-Gauvin, élue du 15ème arrondissement.

 

Permettez-moi de vous rappeler les raisons de mes interrogations bien légitimes avec quelques extraits de leur charte et notamment leurs propos sur LE REFUS DES PARACHUTAGES et LA SELECTION PERTINENTE DES CANDIDATS AUX PROCHAINES ELECTIONS

« …En matière électorale comme dans d’autres, l’improvisation n’est pas de mise ! Une candidature se prépare au long cours, sereinement et avec réalisme. Les Parisiennes et les Parisiens ne se laissent pas impressionnés par l’arrivée en dernière minute de personnalités… Au surplus, le parachutage constitue le ferment le plus sûr de la division de notre camp…Les élections de mars 2008 l’ont amplement démontré : les parachutages représentent le principal terreau de la dissidence…..

….De telles « implantations » doivent toujours rester l’exception. Aussi, le prochain Président de la Fédération UMP de Paris doit-il s'engager à tout parachutage dans l'avenir...

Nous le savons, cet engagement n’est pas aisé, dans la mesure où il supposera ensuite le courage politique de s’opposer à différents « diktats » et de faire la sourde oreille à certains appels téléphoniques émanant, par exemple, de cabinets ministériels…

Mais cet engagement est indispensable pour fortifier les « troupes » de la Fédération, garantir leur cohésion et, au final, préparer les succès futurs… »

 

Mais sans doute  les auteurs  expliqueront-ils que cette charte ne s’applique pas aux élections Européennes lorsqu’on les verra distribuer avec discipline sur le marché, les tracts de la liste officielle.

 

Dominique BAUD

20/12/2008

Mais bien sûr !!!!

 

Certains ou je devrais dire plus particulièrement certaines, ne manquent vraiment pas d’air.

Après avoir cautionné, soutenu ou pratiqué personnellement le parachutage, les voilà auteurs d’un texte qui s’apparente à un plagiat de bon nombre de mes interventions pendant ces dernières années (cf mon blog ou mes nombreuses interventions au Conseil de Paris )

Mais quelle crédibilité y-a t-il dans la plume de ceux qui ont démontré une pratique bien différente pour être élus… A la place d’autres….

Hypocrisie ou prise de conscience ? On le saura avec le temps ? Iront-ils jusqu’à mettre en jeu leur mandat pour que ces règles soient respectées ?

Je veux parler bien sûr des élus du groupe UMP Conseillers de Paris qui ont crée un groupe au sein du groupe : le sous groupe :« Pari.Paris »

Et voilà…

 

397027~Parachutage-militaire-Affiches.jpg « C. LE REFUS DES PARACHUTAGES !

Seul un ancrage solide dans une circonscription ou un arrondissement permet d’envisager la victoire. Cette condition n’est pas suffisante, mais elle est nécessaire !

A Paris, les adhérents ont trop connu de ratages spectaculaires du fait de

parachutages. En matière électorale comme dans d’autres, l’improvisation n’est pas de mise ! Une candidature se prépare au long cours, sereinement et avec réalisme. Les Parisiennes et les Parisiens ne se laissent pas impressionnés par l’arrivée en dernière minute de « personnalités » ignorant tout ou presque de la circonscription ou de l’arrondissement. L’électeur parisien n’est jamais dupe de tels stratagèmes qui ne témoignent le plus souvent que d’un manque de

préparation coupable, confinant parfois à l’amateurisme…

Au surplus, le parachutage constitue le ferment le plus sûr de la division de notre camp.

Les élections de mars 2008 l’ont amplement démontré : les parachutages représentent le principal terreau de la dissidence. Car toutes les circonscriptions et tous les arrondissements ont leur histoire, qu’il convient de respecter.

De même, toutes les circonscriptions et tous les arrondissements recèlent d’élus et de militants qui les « font tourner », donnant de leur temps et de leur énergie. Et il convient de reconnaître leur légitimité ainsi que de récompenser leur engagement sans faille.

Or, un parachutage est vécu comme un désaveu et provoque des blessures profondes difficiles ensuite à cicatriser.

On peut, bien évidemment, comprendre dans certains cas la nécessité de faire appel à une candidature extérieure à une circonscription ou à un arrondissement. Mais alors une telle candidature doit être préparée très en amont et le candidat ou la candidate pressentie doit avoir fait la démonstration de son acceptation par les adhérents sur le long terme.

C’est toute la différence entre une « implantation » et un « parachutage ».

Encore faut-il préciser que de telles « implantations » doivent toujours rester

l’exception.

Aussi, le prochain Président de la Fédération UMP de Paris doit-il s’engager à refuser tout parachutage à l’avenir.

Nous le savons, cet engagement n’est pas aisé, dans la mesure où il supposera ensuite le courage politique de s’opposer à différents « diktats » et de faire la sourde oreille à certains appels téléphoniques émanant, par exemple, de cabinets ministériels…

Mais cet engagement est indispensable pour fortifier les « troupes » de la Fédération, garantir leur cohésion et, au final, préparer les succès futurs.

Ce pacte de confiance entre la Fédération de Paris et ses adhérents est essentiel.

D. UNE SELECTION PERTINENTE DES CANDIDATS AUX PROCHAINES ELECTIONS !

Le refus catégorique des parachutages s’accompagne bien évidemment de la mise en place d’une démarche proactive d’identification et de sélection des candidats pour les prochaines élections.

A l’heure où toute entreprise prend un soin particulier à la sélection de ses candidats à l’embauche, il serait étonnant et même choquant qu’une fédération ne se hisse pas au même niveau de professionnalisation et d’exigence dans la méthode.

Ici encore, les succès futurs dépendent d’une approche rigoureuse.

En outre, il semble essentiel de reconduire les sortants les plus méritants. A l’inverse, ceux qui ont brillé par leur absence, leur inactivité ou leur défaillance ne sont pas dignes de représenter le parti de la méritocratie. Une évaluation du mandat des élus doit être

réalisée à la fin de chaque mandature.

La Fédération UMP de Paris dispose aujourd’hui de suffisamment de temps devant elle pour s’engager sur cette voie. Des critères devront être arrêtés, des « profils-type » définis et une prospection menée. Les choix effectués seront d’ailleurs d’autant moins contestables que la méthode retenue sera rigoureuse et comparable à celle du recrutement dans une entreprise.

Au total, une procédure pertinente et transparente de sélection des candidats représente le meilleur gage d’union et jouera pleinement son rôle pare feu » de la dissidence éventuelle. »

Dans le 15ème, il faudrait la démission de la majorité des élus « de droite » si on devait aujourd‘hui, respecter ces engagements….

Dominique BAUD