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28/01/2008

UMP: "locaux" contre parachutés

 

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Les vieux démons de la division ressurgissent à Paris. A un mois et demi des municipales, les listes dissidentes se multiplient à droite. Des candidats «locaux» misent sur l’argument de proximité pour contrer les parachutages dans leurs arrondissements. Outre le 20e, où Raoul Delamare conteste l’arrivée de Jean-Claude Beaujour, rien ne va plus dans le 8e. Après y avoir soutenu la candidature de l’UMP Pierre Lellouche, le maire sortant François Lebel fait sécession sur le thème « Le 8e d’abord ». L’élu ne cache pas son amertume de ne pas avoir été intronisé par son parti : « Mes amis politiques m’ont jeté comme un Kleenex. Mais les habitants m’ont convaincu de me représenter.» Candidat « du terrain », François Lebel concentre ses flèches sur son adversaire UMP, « un élu du 9e qui n’a rien à faire dans le 8e ». Dans le 15e, ce n’est pas une mais deux listes qui se dressent contre les UMP Philippe Goujon et Jean-François Lamour. Le maire sortant, René Galy-Dejean, y soutient le navigateur Gérard d’Aboville, tandis qu’une conseillère de Paris, Dominique Baud, a décidé de se présenter seule. « Il y a un vrai problème à l’UMP. En plaçant des ex-ministres et des figures médiatiques, on pense qu’on va intéresser les Parisiens. Mais une fois élus, que feront-ils au Conseil de Paris ?», s’interroge la candidate. En 2001, le duel entre les listes de Philippe Séguin et de Jean Tiberi avait conduit à la victoire de Bertrand Delanoë.

 

                                                                                         Article du Matin Plus le vendredi 25 Janvier 2008

 

 

Dominique BAUD- Matin Plus 25.01.08.pdf

05/12/2007

Surenchère…Pourquoi veulent-ils brader Paris ?

3579830256f3ba15382a9527d9e06509.pngLes élus municipaux sont normalement considérés comme des élus de proximité, à l’écoute des préoccupations quotidiennes de leurs concitoyens.
Et bien voilà que nous assistons pour 2008, à une surenchère d’annonces et de recherches de personnalités qui conduiraient ou participeraient aux listes municipales des deux grands partis politiques de notre pays, le PS et l’UMP.
Serait-ce un moyen comme un autre de vouloir étouffer les autres ?
Ne serait-ce pas un autre exemple de rupture avec le respect de la démocratie ?
Un espoir néanmoins : Que ceux qui annoncent se comporter autrement, oser faire de la politique autrement, ne se risquent pas à de tels agissements.

Loin de moi l’idée de nier les qualités de ces personnalités, mais n’y auraient-il pas d’élus de terrain suffisamment présents et actifs ?
En effet, et permettez-moi de parler d’expérience devant le peu de mobilisation que je regrette de constater au sein de l’assemblée à laquelle j’ai l’honneur d’appartenir, le Conseil de Paris. Les élus municipaux présents et actifs au Conseil de Paris et dans les arrondissements (Conseil d’Arrondissement, conseils d’écoles, d’administration, permanences…) ce ne sont pas ces personnalités là, ce sont les autres. Ils sont moins connus, mais ils sont sur le terrain.

Je ne dis pas qu’ils ne s’intéressent pas à Paris, mais ils auront vite fait le tour de la fonction municipale locale, et seront très rapidement éloignés des Parisiens, s’ils ne le sont pas déjà. Bien constituer une liste, cela ne suffit pas et cette méthode, surtout dans l’opposition, ne s’avère d’aucune efficacité par la suite.

Alors, Mesdames et Messieurs les électeurs, avant de voter, pour la liste officielle ou pas, pour les « people » ou pas, le 9 mars prochain 1er tour des élections municipales, celui où vous pouvez faire un vrai choix, demandez déjà aux élus sortants, leur bilan depuis 7 ans.

Alors seulement vous pourrez faire la différence entre ceux qui s’investissent pour vous, votre arrondissement et Paris et ceux qui, année après année, élection après élection, ne vivent que sur leur nom, leur docilité et obéissance aux partis politiques, et ne craignent jamais de se dédire ou de se contredire, si leur intérêt en dépend.

Dominique BAUD
Conseiller de Paris