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25/03/2013

Le jour d’après…

La faute à qui si le ton pourrait être en train de changer ? Les images de violence que les chaînes nous montrent en boucle depuis dimanche auront leur part de responsabilité. Car on ne voit que cela et pourtant elles ne représentent pas l’ambiance de la manifestation, elles montrent par contre l’agressivité dont ont été victimes certains manifestants.

Des évènements isolés d’audace…. Celle de se rendre sur l’avenue des Champs Elysées, avec comme réponse des matraques et des gaz lacrymogènes. Certes, dans toute manifestation, il peut y avoir des éléments perturbateurs, mais là, il s’agissait de familles, d’enfants et non de dangereux terroristes ou de casseurs, coutumiers des manifestations

Le 17 novembre dernier, la manifestation à Paris était bon enfant, pleine d’espoir. Celle du 13 janvier était massive, déterminée mais tout aussi disciplinée.

Cette manifestation du 24 mars a subi les pires affronts avant même d’exister : interdictions, minimisation, mépris des dirigeants…. Mais la détermination n’a pas faiblie au contraire, c’est sans doute cela qui dérange.

Et qu’on arrête de nous parler des extrêmes, des catholiques intégristes. Quand on ne sait plus quoi dire, on dit n’importe quoi.

Il s’agit d’un million quatre de français venant de partout, de catégories et d’origine aussi diverses que possible, bref une vraie représentation de la population française, qui aujourd’hui dit non et se mobilise pour être entendue. Mais il semblerait que des oreilles aient besoin d’être débouchées.

 

Et même s’il met en avant les élus présents à cette manifestation, alors même que les élus ne sont pas à l’origine du mouvement, que peu l’ont soutenue depuis le début, que bon nombre s’y sont raccrochés et que d’autres n’auraient pas bougé il y a 2 ans et prétendaient même avoir évolué….

Je sui d’accord avec l’intervention de Jean-François Legaret, ce matin, au Conseil de Paris :

« Rappel au règlement qui se fonde sur la loi, le statut de Paris et l’article 11 de notre règlement qui prévoit que le Préfet de Police, représentant du Gouvernement, responsable au nom de l’Etat républicain assiste à nos séances et répond aux questions de notre assemblée sur tous les actes et prérogatives qui relèvent de sa compétence.

Hier dimanche une manifestation pacifique, organisée, déclarée a rassemblé à Paris une foule immense opposée au projet de loi sur le mariage pour tous.

De nombreux élus, parlementaires, maires, élus parisiens étaient présents, j’y étais.

De nombreux professeurs de droit, magistrats, avocats étaient là pour rappeler que ce débat soulève de graves questions de droit.

Monsieur le Préfet de Police, vous avez une nouvelle fois tenté d’abuser l’opinion en sollicitant les chiffres et en minimisant le nombre des manifestants.

C’est de votre part une habitude méthodique, systématique, politique, dérisoire.

Vous n’avez pas pris les mesures permettant d’offrir à cette manifestation le parcours et les espaces nécessaires.

Les forces de l’ordre, très présentes, avaient manifestement reçu pour instruction d’afficher des attitudes agressives, tendues, hostiles.

Je vous adresse solennellement les questions suivantes :

Sur l’ordre de qui, et dans quel but, avez-vous mis en danger la sécurité des manifestants pacifiques en usant de moyens disproportionnés ?

Est-ce sur votre injonction que les forces de l’ordre ont usé de violences et ont fait usage de gaz lacrymogènes sur des familles et des enfants ?

Allez-vous au nom de l’ordre public et du droit engager des poursuites contre les propos ignobles de M. Pierre BERGÉ qui a ouvertement appelé à la violence et souhaité qu’un acte terroriste soit commis lors de cette manifestation ? »

26/09/2012

Un Jean-François peut en cacher un autre

Celui qui a présidé le groupe UMP du Conseil de Paris depuis mars 2008 a jeté l’éponge. Version officielle, il est las des disputes au sein du groupe, des critiques, des coups bas…. Mais ne serait-ce plutôt par peur de ne pas être réélu….

Car en fait cette élection représentait un risque pour celui qui est devenu député sans en prendre aucun, puisque parachuté… et qui plus est, là où il pouvait être élu sans effort plutôt que de faire preuve d’un peu de sportivité en mettant sa « réputation » au service de la reconquête d’une circonscription de gauche 

Car aujourd’hui, les langues se délient. Celui qui paraissait être hier un gentil… est découvert.

Jean-François Legaret va donc le remplacer. Une personnalité au Conseil de Paris dont personne ne pourra contester sa présence, sa disponibilité, sa bonne connaissance des dossiers et notamment du budget de la ville et sa capacité à s’opposer avec compétence au Maire de Paris.

Et même si rien n’est jamais parfait….

Dominique Baud

21/12/2011

Pour bons et loyaux services. ..

Une conclusion explicite de la pratique des écrêtements… Vous savez, cette pratique qui consiste pour des élus qui perçoivent des indemnités au-delà du plafond autorisé par la loi (8.300€ : cumul oblige), à les distribuer aux élus de leur choix. Du clientéliste ….

Le Conseil de Paris a décidé d’y mettre fin, et cette proposition a provoqué la colère et l’hostilité de certains …

A titre personnel, j’approuve cette proposition que j’aurai sans nul doute votée en son temps l’ayant même appelée de mes vœux depuis longtemps. On parle tout de même d’une somme de l’ordre de  450.000€  qui concerne  environ 10% des conseillers de Paris.

Et, réintégrer cet argent au budget de la ville afin qu’il soit ensuite reversé aux élus assumant des responsabilités de conseiller délégué d'arrondissement ne touchant jusque-là aucune indemnité, me semble juste. Car, donner à un conseiller d’arrondissement qui s’investit, environ 200€ par mois, ne me semble pas excessif.

La plus grosse critique, venant des rangs de l’opposition au sein du conseil de Paris, trouverait sa source dans le fait que, générant la majeure partie de cet écrêtement, ces sommes devraient profiter à une majorité de conseillers de gauche (73 contre 37). Mais, la tendance pourrait s’inverser très vite.

N’est il pas exagéré de parler de « ces petits arrangements  intolérables » quand on a cautionné pendant des années des arrangements bien plus importants et bien plus discutables ? Certains élus voient tout de même, depuis des années leur indemnité augmenter de plusieurs centaines d’euros voire  même plus de 1 .000€…Sur de l’argent, en trop, versé par la collectivité, sur nos impôts et dont disposaient jusqu’à présent leurs bénéficiaires pour en faire des » cadeaux » à d’autres élus, spécifiquement sélectionnés.

Et lorsque je lis que certains s’indignent, ont décidé de porter plainte contre cette mesure, je trouve que cela relève du ridicule, de la mesquinerie, alors même qu’on ne parle que d’un versement d’une indemnité de 247€, à des élus ne touchant rien jusqu’alors, bien qu’investis activement dans leur arrondissement.Bas du formulaire

Et de la même manière, j’approuve que la collectivité décide dorénavant de veiller  à supprimer les risques de conflits d’intérêts qui pourraient se poser aux élus, du fait de leur mandat et de leurs activités professionnelles ou associatives.

Je ne comprends pas, pourquoi un consensus ne peut être trouvé dans ces propositions pourtant inscrites dans un souci de transparence et de « gouvernance exemplaire »… Mais, on le sait entre les déclarations intempestives et les faits… il y a de la distance. C’est bien dommage.

Mais attention, ne croyez surtout pas que mes propos sous entendraient une exemplarité de la Mairie de Paris. Peu s’en faut.

Dominique Baud

 

15/06/2010

Pour être crédible, une idée simple: savoir donner l’exemple

J’ai toujours réagi contre l’absentéisme des élus que j’ai vécu pendant 7 ans, notamment au Conseil de Paris. Je suis donc avec attention les propositions de M. Huchon, Président de Conseil Régional d’Ile de France et de B. Delanoë, de sanctionner financièrement les élus absents.

J’ai aussi répondu sur le blog d’un élu UMP, qui a soutenu ce projet :

« Relisez ce que j'ai pu dire ou écrire pendant mes 7 ans de mandat de conseiller de Paris, et vous retrouverez cette proposition à maintes reprises: exiger une présence réelle et active des élus en séances plénières, en commissions, dans les conseils d'administration, conseils d'écoles, jury.... A défaut, mettre en place des sanctions financières.... voire même davantage. Une enquête du perroquet de l'époque était révélatrice.
Comment marcheraient les entreprises s'il suffisait pour être considéré comme présent, de signer un registre et de rester les 5 minutes avant et les 5 après, comme je l'ai vu pendant 7 ans de mandat.
Aujourd'hui, on est d'abord ministre. Puis, on vous donne un mandat local ou national, lorsque vous ne l'êtes plus ou au cas où vous ne le seriez plus. Dans un cas comme dans l'autre, on fonctionne à l'envers et il ne faut pas s'étonner des résultats. Et qu'on essaie pas de nous faire croire que ce cumul est le fait du manque de candidatures ou du manque de personnes potentiellement compétentes.
Mais il est risqué de tenir et soutenir de telles thèses "non politiquement correctes", je sais combien en politique, la solidarité est un mot faible quand son propre avenir est en jeu.
Bon courage David

Amicalement

Dominique Baud
Conseiller de Paris
Elue du XVème 2001 à 2008

Et j’ai aussi choisi de publier cette information, car je crois en effet qu’il est temps que ceux qui ne tiennent pas leurs promesses soient sanctionnés mais surtout, qu’on interdise à un ministre de se présenter dans une instance locale, en occupant une place de façon inutile du fait de ses absences répétées voire permanentes.

En l’occurrence, les électeurs, les parisiens méritaient mieux, sans que je ne remette en cause les compétences personnelles de Mme Lagarde.

A lire…REUTERS/RICHARD CLEMENT

De la part d’Alexis Corbière, conseiller de Paris, élu du XIIème arrondissement, Front de Gauche, majorité municipale de Paris…

« Je suis un rustre. Une brute épaisse. Un australopithèque, sorte de chainon manquant entre le singe et l’homme, au front fuyant et à la visière osseuse. Bref, un type mal élevé. Et bien sûr, cela s’entend aussi quand je m’exprime. Fort heureusement mardi 11 mai, lors de la séance du Conseil de Paris, M. Jean-François Lamour, le Président du Groupe UMP, m’a remis à ma place. « Que de bassesses et de petit esprit politicien dans votre intervention M. Corbière » m’a-t-il dit.

Et toc, toujours fine lame ce Lamour, ça c’est envoyé.

C’est vrai quoi, j’exagère. J’avais osé, durant mon intervention lors d’un débat sur l’absentéisme des élus, évoquer (une nouvelle fois) la situation de Mme Christine Lagarde, notre toujours souriante Ministre des Finances. Elue du 12e depuis mars 2008, elle n’est jamais venue à la moindre séance du Conseil d’arrondissement. Pas une seule fois. Concernant le Conseil de Paris, elle n’y est passée que deux fois moins d’une heure en plus de deux ans. Je précise pour être définitivement mal élevé, que pour « accomplir » ainsi son mandat de Conseillère de Paris (l’équivalent de Conseiller général) Mme Lagarde perçoit tous les mois 3200 euros nets.

Dans mon intervention j’ai donc dit que, la concernant, à ce stade on ne pouvait plus parler d’absentéisme, mais de « vacance, ou même d’abandon de poste ». Et j’ai considéré qu’elle devrait démissionner. Scandale. Pour mes collègues UMP indignés, il semble que j’ai osé brûler une sainte.

Et pourtant j’insiste. Durant la campagne municipale, déjà Ministre, Mme Lagarde avait indiqué plusieurs fois dans la presse ou en réunion publique qu’elle siègerait, même si elle était battue, car elle était, disait-elle avec émotion : "très attachée à cet arrondissement dans lequel je travaille" (Bercy est dans le 12e).

Mais plus fondamentalement, comme Ministre, elle ne cesse de tenir les propos les plus durs contre la grande majorité de la population active de notre pays, qui, selon elle, est trop absente ou ne travaille pas assez. Dès son arrivée, le 10 juillet 2007 à l’Assemblée nationale, elle avait assené ceci : « il faut que le travail paye. Mais c’est une vieille habitude nationale : la France est un pays qui pense. Il n’y a guère une idéologie dont nous n’avons fait la théorie. Nous possédons dans nos bibliothèques de quoi discuter pour les siècles à venir. C’est pourquoi j’aimerais vous dire : assez pensé maintenant. Retroussons nos manches. »

Il y a quelques jours, à l’Assemblée nationale encore, aux parlementaires du PC et du PG qui s’indignaient que la France s’enrichisse sur le dos de la crise grecque grâce aux taux d’intérêts, elle répondait qu’il est normal que « le taux d’intérêt rémunère le risque ». Qu’importe les conséquences pour le peuple Grec. Selon Mme la Ministre, il est hors de question de prêter de l’argent « à des conditions super attrayantes qui rémunèrent le vice ». Car, c’est bien connu, le petit peuple grec, peuple vicieux, est responsable. Les grandes fortunes grecques, et l’Eglise orthodoxe, principale propriétaire foncière du pays, vertueuses, sont quant à elles épargnées.

Je l’avoue, ce discours permanent, concernant la France ou les autres pays d’Europe, toujours si dur avec les faibles et si faible devant les forts, m’indigne et m’insupporte. Mme Lagarde est à présent l’incarnation vivante de l’injustice sociale et de la violence libérale de la politique de ce gouvernement qui vient encore, petite mesure mesquine, par la voix de François Fillon de supprimer la petite prime de 150 euros qu’il avait attribué aux 3 millions de ménages les plus modestes. Chacun est en train de le constater, la crise de leur système économique va être l’occasion de réduire encore plus les dépenses sociales.

Voilà pourquoi je m’en prends à Christine Lagarde, classée 16e personne la plus influente au monde, par le magazine « Time ». Une politique économique injuste au service des principales fortunes privées, un comportement vis-à-vis de ses électeurs qui n’honore pas notre démocratie et notre République, et disons le, un certain mépris quand des mal élevés et plein des bassesses dans mon genre veulent la mettre devant ses responsabilités.

Si Mme Christine Lagarde venait siéger parmi nous, modestes petits élus d’arrondissement, nous pourrions débattre des conséquences concrètes de sa politique à Paris. Des menaces qui pèsent sur les hôpitaux Trousseau et Saint-Antoine, des suppressions de postes dans certains lycées, du financement du tramway dans lequel l’Etat ne met pas un centime, des licenciements abusifs dans les commerces du 12e et de bien d’autres sujets encore…

Alors, que faire pour qu’elle vienne, entendu qu’elle répète qu’elle ne démissionnera pas ? J’ai lu qu’après avoir participé à un Conseil des Ministres allemand, elle avait déclaré, en toute modestie, que là-bas, à la différence de notre petite France : « le lieu est assez spacieux, il donne le sentiment de volume et de lumière. On ne se sent pas à l’étroit dans son siège… »

Message reçu. Mme Lagarde, si l’on agrandit les sièges, pour en proposer enfin un à votre réelle dimension, vous venez ? »

REUTERS/RICHARD CLEMENT

http://pubs.lemonde.fr/5/LEMONDE-POLITIQUE/articles/308053361/Middle/OasDefault/lm_rbs_livretasicav_pib05_m/rbs_livretasicav_pib05_m.html/35383739333237373462646537343430?&_RM_EMPTY_

01/06/2010

Décryptage, comme promis…

J’ai publié hier un article du Monde.fr, qui bien qu’assez explicite, mérite encore mieux.

Emarger, sitôt arrivés en séance, à la fois sur la feuille de présence du Conseil Municipal et du Conseil Général, permet aux élus d’être considérés comme présents.

Cela signifie que, lorsqu’il est écrit que « 70 des 163 conseillers de Paris affichent déjà 4 absences sur 22 conseils municipaux et généraux » depuis mars 2008, lors de ces 4 séances, ils ne sont pas venus du tout, sur les deux jours mensuels au cours desquels l’assemblée se réunit.

Par ailleurs, il est important de dire que l’assiduité, contrairement à ce qu’affirme Ian Brossat, Président du Groupe Communiste, ne peut se mesurer qu’avec un nombre d’émargements. En effet, certains Conseillers de Paris ne font que passer, 5, 10, 15 minutes, le temps de signer et de se montrer. Je doute que cela corresponde à leurs engagements de campagne.

Deux ministres, des comédiens, des députés, des sénateurs font partie de ceux qui brillent par leurs absences répétées. Deux d’entre eux ont même prétendu devenir Maire de Paris. Des noms connus, qui font vendre mais en quoi Paris les intéresse t-il ? Et pourtant, lorsqu’il s’agit d’être candidats, ils sont toujours là, et c’est à qui sera plus légitime (Cf. Le Parisien de ce jour, 30 mai 2010).

Mais aussi des conseillers de Paris qui au fil des mandatures sont toujours candidats, toujours réélus, mais toujours aussi absents. Finalement être absents, silencieux serait un gage de réélection, le comble ! Si les électeurs pouvaient enfin en prendre conscience, ils feraient sans doute un autre choix.

Alors, je salue les tentatives du Maire de Paris de vouloir sanctionner financièrement les élus absents. Il serait d’ailleurs intéressant de rajouter à cette comptabilité, les absences, et ce sont toujours les mêmes, aux commissions préalables au Conseil de Paris, aux Jury de crèches, d’écoles et autres chantiers, aux conseils d’administration, conseils d’école…

Il est « bien beau » de leur trouver des excuses expliquant qu’ils ne peuvent être partout à la fois et que leur voix est si importante, qu’à son moindre son, même 5 minutes sur deux ans, on oublie ce manque total d’assiduité.

Car si l’assiduité en séance plénière n’est pas en soi le seul témoin de l’activité d’un élu, il s’avère que ceux qui sont absents en séance, sont souvent aussi absents partout ailleurs, sauf parfois devant la presse.

Je crois qu’il est possible, utile, voire même indispensable d’avoir une activité professionnelle tout en assumant une fonction d’élu, pour autant, on doit savoir s’organiser, partager son temps, respecter les électeurs qui nous ont fait confiance. Ou alors, il faut savoir démissionner ou faire le choix de ne pas se présenter.

Ce défaut d’assiduité s’assimile à un défaut d’intérêt ce qui pour moi est encore plus grave lorsqu’on est dans l’opposition.

Parole de témoin…, car les mandatures se suivent et malheureusement se ressemblent.

Dominique Baud

07/04/2010

Et le gagnant sera…

conseil-de-paris-subvention.jpg

Deux candidats pour la présidence du groupe UMP au Conseil de Paris

Par Sophie de Ravinel
06/04/2010

http://www.lefigaro.fr/icones/coeur-.gif

INFO LE FIGARO - Jean-François Legaret, maire UMP du Ier arrondissement de Paris et redevenu conseiller régional d'Ile-de-France le 21 mars, veut que l'opposition au maire PS de Paris, Bertrand Delanoë, soit «plus radicale, plus présente et plus déterminée». En conséquence, l'ancien adjoint aux finances de Jean Tiberi a déposé mardi matin sa candidature à la présidence du groupe UMP au Conseil de Paris aujourd'hui détenue par le député UMP du XVe arrondissement, Jean-François Lamour. L'ancien ministre des Sports est candidat à sa propre succession à cette élection prévue vendredi.

Legaret, qui est aussi président de la commission des finances de la Ville de Paris pointe «des dysfonctionnements importants» dans le groupe UMP constitué de 53 élus et souligne que «la complémentarité ne fonctionne pas» entre le groupe et la Fédération UMP de Paris présidée par le député-maire du XVe arrondissement, Philippe Goujon. «Le groupe n'est pas un lieu de débats et de propositions, dit-il. Et après les très mauvais résultats de la majorité présidentielle à Paris, pour les régionales, il faut clairement revoir notre manière de nous opposer».

Chez Jean-François Lamour, on n'apprécie guère cette candidature déposée cinq minutes avant le jour et l'heure limite, mardi à midi. On regrette que Jean-François Legaret décide de présenter sa candidature alors qu'il a déjà obtenu un poste de conseiller régional.

20/12/2008

Mais bien sûr !!!!

 

Certains ou je devrais dire plus particulièrement certaines, ne manquent vraiment pas d’air.

Après avoir cautionné, soutenu ou pratiqué personnellement le parachutage, les voilà auteurs d’un texte qui s’apparente à un plagiat de bon nombre de mes interventions pendant ces dernières années (cf mon blog ou mes nombreuses interventions au Conseil de Paris )

Mais quelle crédibilité y-a t-il dans la plume de ceux qui ont démontré une pratique bien différente pour être élus… A la place d’autres….

Hypocrisie ou prise de conscience ? On le saura avec le temps ? Iront-ils jusqu’à mettre en jeu leur mandat pour que ces règles soient respectées ?

Je veux parler bien sûr des élus du groupe UMP Conseillers de Paris qui ont crée un groupe au sein du groupe : le sous groupe :« Pari.Paris »

Et voilà…

 

397027~Parachutage-militaire-Affiches.jpg « C. LE REFUS DES PARACHUTAGES !

Seul un ancrage solide dans une circonscription ou un arrondissement permet d’envisager la victoire. Cette condition n’est pas suffisante, mais elle est nécessaire !

A Paris, les adhérents ont trop connu de ratages spectaculaires du fait de

parachutages. En matière électorale comme dans d’autres, l’improvisation n’est pas de mise ! Une candidature se prépare au long cours, sereinement et avec réalisme. Les Parisiennes et les Parisiens ne se laissent pas impressionnés par l’arrivée en dernière minute de « personnalités » ignorant tout ou presque de la circonscription ou de l’arrondissement. L’électeur parisien n’est jamais dupe de tels stratagèmes qui ne témoignent le plus souvent que d’un manque de

préparation coupable, confinant parfois à l’amateurisme…

Au surplus, le parachutage constitue le ferment le plus sûr de la division de notre camp.

Les élections de mars 2008 l’ont amplement démontré : les parachutages représentent le principal terreau de la dissidence. Car toutes les circonscriptions et tous les arrondissements ont leur histoire, qu’il convient de respecter.

De même, toutes les circonscriptions et tous les arrondissements recèlent d’élus et de militants qui les « font tourner », donnant de leur temps et de leur énergie. Et il convient de reconnaître leur légitimité ainsi que de récompenser leur engagement sans faille.

Or, un parachutage est vécu comme un désaveu et provoque des blessures profondes difficiles ensuite à cicatriser.

On peut, bien évidemment, comprendre dans certains cas la nécessité de faire appel à une candidature extérieure à une circonscription ou à un arrondissement. Mais alors une telle candidature doit être préparée très en amont et le candidat ou la candidate pressentie doit avoir fait la démonstration de son acceptation par les adhérents sur le long terme.

C’est toute la différence entre une « implantation » et un « parachutage ».

Encore faut-il préciser que de telles « implantations » doivent toujours rester

l’exception.

Aussi, le prochain Président de la Fédération UMP de Paris doit-il s’engager à refuser tout parachutage à l’avenir.

Nous le savons, cet engagement n’est pas aisé, dans la mesure où il supposera ensuite le courage politique de s’opposer à différents « diktats » et de faire la sourde oreille à certains appels téléphoniques émanant, par exemple, de cabinets ministériels…

Mais cet engagement est indispensable pour fortifier les « troupes » de la Fédération, garantir leur cohésion et, au final, préparer les succès futurs.

Ce pacte de confiance entre la Fédération de Paris et ses adhérents est essentiel.

D. UNE SELECTION PERTINENTE DES CANDIDATS AUX PROCHAINES ELECTIONS !

Le refus catégorique des parachutages s’accompagne bien évidemment de la mise en place d’une démarche proactive d’identification et de sélection des candidats pour les prochaines élections.

A l’heure où toute entreprise prend un soin particulier à la sélection de ses candidats à l’embauche, il serait étonnant et même choquant qu’une fédération ne se hisse pas au même niveau de professionnalisation et d’exigence dans la méthode.

Ici encore, les succès futurs dépendent d’une approche rigoureuse.

En outre, il semble essentiel de reconduire les sortants les plus méritants. A l’inverse, ceux qui ont brillé par leur absence, leur inactivité ou leur défaillance ne sont pas dignes de représenter le parti de la méritocratie. Une évaluation du mandat des élus doit être

réalisée à la fin de chaque mandature.

La Fédération UMP de Paris dispose aujourd’hui de suffisamment de temps devant elle pour s’engager sur cette voie. Des critères devront être arrêtés, des « profils-type » définis et une prospection menée. Les choix effectués seront d’ailleurs d’autant moins contestables que la méthode retenue sera rigoureuse et comparable à celle du recrutement dans une entreprise.

Au total, une procédure pertinente et transparente de sélection des candidats représente le meilleur gage d’union et jouera pleinement son rôle pare feu » de la dissidence éventuelle. »

Dans le 15ème, il faudrait la démission de la majorité des élus « de droite » si on devait aujourd‘hui, respecter ces engagements….

Dominique BAUD

22/10/2008

Et dire qu’il y a quelques mois, personne ne me croyait…

voilier-en-mer.jpgGérard d’ABOVILLE, qui devait-être, selon René GALY-DEJEAN, celui qui aurait pu battre Philippe GOUJON, ou celui qui, aurait pu lui permettre de garder, encore pour 6 ans, son mandat de Maire, a la nostalgie de la mer.

Electeur à Crac’h, dans le Morbihan, il y a encore très peu de temps, arrivé dans le 15ème depuis toujours aussi peu de temps, la Seine ne lui suffit pas,  et selon le Point du 16 octobre dernier, « les tempêtes au sein du Conseil de Paris « non plus. Il veut reprendre la mer.

Après avoir fait de nombreuses promesses pendant la campagne municipale en sa qualité, tout de même de « tête de liste », après avoir lâché une partie de son équipe au soir du 1er tour, après avoir assuré pour sa liste, une seule place de Conseiller de Paris, La Sienne, bien loin des préoccupations des parisiens, c’est son projet « Planet Solar » qui l’occupe semble t-il, de façon prioritaire, aujourd’hui.

En mai 2010, il sera normalement sur l’eau pour de nombreux mois, sans compter les temps de préparation pour organiser un tel tour du monde, loin de Paris et de son engagement d’élu de proximité.

Mais… Ira t-il jusqu’au bout de sa démarche…Démissionnera t-il ?

 

Dominique BAUD

31/07/2008

A peine élue, elle démissionne...

J’ai découvert hier la démission de Mme ALBANEL du Conseil du 4ème arrondissement (le journal de Paris du Parisien du 29 juillet 2008). Cette démission me conduit à quelques réflexions dont les termes ne surprendront pas ceux qui me connaissent. En effet, il n’y a que la mauvaise foi de certains autres qui veulent ignorer la constance de mes propos et de mes convictions.

 

Pourquoi Mme ALBANEL s’est-elle présentée ?

« Elle se présentait pour participer à la gouvernance de Paris. Les électeurs en ont décidé autrement et elle n’est devenue que Conseillère d’arrondissement. Elle préfère donc se consacrer à son ministère » explique Vincent Roger, tête de liste UMP dans l’arrondissement pour expliquer et justifier cette démission.

On a pensé à Mme ALBANEL pour « sauver » le 4ème arrondissement. Mais c’était sans compter le fait que Mme BERTINOTTI semble être appréciée par ses administrés : 48,49% des voix dès le premier tour et 60,95% au second.

 

Le 4ème est un « petit » arrondissement. Je parle bien sûr de sa taille (30.600  habitants contre par exemple plus de 235.000 dans le 15ème arrondissement). Ceci se retrouve d’ailleurs dans les résultats. Il a fallu 5127 voix à Mme BERTINOTTI pour réaliser son score de 48,49% au 1er tour. Dans le même temps, il est important de comprendre que ces 5127 voix correspondraient à peine à 6% des voix dans le 15ème arrondissement.

 

C ALBANEL.jpgLes électeurs ont préféré quelqu’un qu’ils connaissent, quelqu’un qui s’occupe d’eux dans le temps, plutôt qu’un ministre parachuté et dont ils pouvaient d’avance supposer l’absence.

Je l’ai déjà dit et écrit, pour moi, un ministre doit d’abord avoir été un élu local, et ne devrait pas pouvoir se servir  d’un poste de ministre pour prétendre se faire faire une place au niveau local.

On ne reprendra jamais Paris ainsi.

 

Une question d’ailleurs à laquelle sans doute personne ne se risquera à répondre. Mme ALBANEL a démissionné d’un poste de conseiller d’arrondissement pour se « consacrer à son ministère ». Si je ne m’abuse, elle était déjà ministre avant de se  présenter aux municipales…

Mais, aurait-elle démissionné d’un mandat de conseiller de Paris ?

 

ATTENTION, le spectre du danger de la gauche reste réel dans certains arrondissements mais son impact diminue d’une élection à une autre.

J’émets le vœu que les électeurs, demain, voteront pour des gens et non plus pour des étiquettes.

 

Dominique BAUD

29/01/2008

Vous avez dit assiduité ...

J'ai découvert dans Le Parisien de ce mardi un article intéressant sur l'assiduité des élus au Conseil de Paris.

Même si cela est écrit, je pense que l'on n'insiste pas assez sur le fait que signer le registre de présence et partir 5 minutes après, n'est en aucun cas révélateur de l'assiduité d'un élu.

Je regrette qu'il soit fait uniquement état des absences et du manque d'interventions de certains et que le travail continu fourni par d'autres n'ait pas été mis plus en avant.

Il est clair que siéger au Conseil de Paris n'est pas tout, même si cela est primordial dans l'exercice d'un mandat électoral. C'est ainsi que les élus sortants devraient être en mesure de présenter un bilan.

Candidate tête de liste dans le 15ème arrondissement de Paris, liste « Renouvellement & Proximité à Droite », je crois utile d'apporter des compléments d'information nécessaires à la compréhension des parisiens. Je vous joins à cet effet mon premier tract de campagne pour les élections municipales du 9 et 16 mars prochains et un aperçu de mes quelques 700 interventions au Conseil de Paris depuis mars 2001.

 Dominique BAUD - tract 1.pdf

Liste des interventions de Dominique BAUD 2001-2008.pdf

Je remercie de bien vouloir porter ces éléments complémentaires à la connaissance de vos lecteurs dans une prochaine édition.

Dominique BAUD

Conseiller de Paris

Elue du 15ème

30/12/2007

Travaux de Porte de Vanves

Intervention au Conseil de Paris des 17 et 18 décembre 2007

Direction de la Voirie et des Déplacements
DVD-2007-215 : Approbation du principe et des modalités de lancement d’une consultation par voie d’appel d’offres ouvert pour l’attribution d’un marché de services pour la maintenance des équipements et des installations de sécurité de la couverture du secteur de la Porte de Vanves à Paris 14ème-15ème.


Monsieur le Maire, Chers collègues,

C’est bientôt Noël et je voudrai profiter de ce projet de délibération pour demander une faveur au Maire de Paris au profit des résidents de l’avenue de la Porte de Brancion.

En effet, ces derniers ont subi et subissent peut-être encore de lourds désagréments du fait des travaux de couverture du périphérique, Porte de Vanves, avec toutes sortes de nuisances sonores et olfactives très importantes, de nuit comme de jour.

J’ai soutenu, d’ailleurs, en son temps et vous le savez, une pétition des habitants, afin que les entreprises décalent les horaires de leurs interventions qui se situaient souvent entre 21h30 et 4 heures du matin. Je n’ai pas besoin de vous rappeler les difficultés des riverains et conséquences pour leur sommeil et leur santé.

C’est pourquoi, je vous renouvèle pour 2008, une demande d’exonération totale voire partielle de la taxe d’habitation des riverains confrontés pendant des mois à de telles nuisances.
Un geste de votre part, dans ce quartier parfois oublié serait, je le sais très apprécié, avec bien peu de conséquences financières, j’en suis sûre, pour la ville.


Réponse de M. BAUPIN, adjoint au Maire de Paris, chargé de la Voirie et des déplacements

Il m’accuse de ne pas faire cette intervention car c’est Noël, mais plutôt pour des raisons électorales.
Il refuse bien sûr cette demande…

Même avec cette mise en cause personnelle sur mes intentions, selon M. BAUPIN, la présidente de séance ne me permet d’intervenir à nouveau pour lui répondre.

Je tiens donc à préciser par écrit que si le Maire de Paris et M. BAUPIN m’avaient répondu à cette demande pour 2007, dans un courrier que je leur ai adressé il y a plusieurs mois
, je ne serais pas intervenue sur ce sujet en séance aujourd’hui.

 

28/12/2007

Logements et Insalubrité

Intervention au Conseil de Paris du 17 et 18 décembre 2007

Direction du Logement et de l’Habitat
2007-DLH 400 : SIEMP : Convention publique d’aménagement d’éradication de l’insalubrité du 30 mai 2002. Approbation des éléments financiers au 31 décembre 2006.


Monsieur le Maire, Chers collègues,

La ville de Paris a pour objectif d’éradiquer l’insalubrité dans l’habitat.
Il est clair qu’il y a urgence, et que certains secteurs sont particulièrement touchés et qu’il est donc particulièrement urgent d’agir.
En effet, les choses s’aggravent à Paris, et le froid de l’hiver accentue ce grave problème. Nous vivons régulièrement des exemples au travers de nos permanences.

Si je veux bien reconnaître ici, une vraie volonté de la ville d’améliorer la situation, pour autant, il serait tout aussi important que les interventions de la ville soient aussi percutantes même si moins publicitaires, lorsqu’un particulier demande, un simple respect des règlements sanitaires par ses voisins et une aide de la ville pour exiger des récalcitrants, le respect des règlements.
Il semblerait en effet que vos services ne soient pas toujours vigilants pour statuer d’une situation évidente d’insalubrité, résultats de laboratoire à l’appui, et pour exiger de certains propriétaires privés, les travaux nécessaires pour faire stopper les nuisances occasionnées par des installations illégales au regard du règlement sanitaire départemental de Paris, et ce tout simplement pour être en conformité avec les règlements.

Pouvez-vous donc prendre l’engagement que, compte-tenu de votre souci de réduire de façon importante l’insalubrité dans certains logements parisiens, vous vous appliquerez à répondre à tous les parisiens, tant ceux qui vous ont déjà interpellés ou ceux qui le feraient dans l’avenir, et prendrez toutes les mesures nécessaires pour les aider, dans le respect de la réglementation sanitaire et au delà des dossiers de la SIEMP.

Réponse de M.MANO, adjoint au Maire de Paris, chargé du logement et de l’habitat
Bien évidemment si un parisien fait une telle démarche auprès des services compétents, la ville fait le nécessaire.
Il peut bien sûr y avoir des difficultés avec certains propriétaires.
Il n’y a pas d’engagement nouveau à prendre par la ville,car le nécessaire est déjà fait.

27/12/2007

Logement des familles

Intervention au Conseil de Paris du 17 et 18 décembre 2007

Direction du Logement et de l’habitat :
2007-DLH-187 : SEMPARISEINE, réalisation des programmes de construction de 31 logements sociaux, comportant
- 8 logements PLUS, 4 PLAI-1 et 4 PLS, situé 130-141 rue Castagnary (15ème)
- 6 logements PLUS, 2 PLAI-1 et 2 PLS, situé 131-133 rue Castagnary (15ème)
- 5 logements PLUS, situé 132 rue Castagnary (15ème)
Participation de la ville de Paris au financement des programmes.


Monsieur le Maire, chers collègues,

Ce projet de délibération a trait à la réalisation de programmes de construction de 31 logements sociaux, rue Castagnary, dans le 15ème arrondissement.
Je le voterai bien sûr; pour autant, il me conduit à un certain nombre de commentaires et de regrets que je crois nécessaire d’exprimer à nouveau.

Associé à un programme de construction d’une structure mixte de petite enfance avec une crèche familiale de 70 berceaux et à une halte-garderie de 25 places, ce programme devrait être majoritairement tourné vers de grands logements familiaux.
Or, 14 d’entre eux seront de mois de 60 M2, soit presque la moitié du programme.
13 appartements seront d’une superficie de 77 à 87 M2
4 seulement atteindront environ 100 m2.
Il n’y a pas là de quoi loger des familles de 3 enfants ou plus, qui pourtant sont nombreuses dans notre arrondissement.

De même, il est tout à fait regrettable qu’il n’y ait pas davantage, notamment dans ce programme mais aussi dans beaucoup d’autres au sein de l’arrondissement, et dans Paris, de logements dits intermédiaires, et ce alors même que Mme HIDALGO reconnaissait récemment que 77% de la population parisienne justifiait de l’obtention d’un logement social ou dit social.

Il me semble que certaines familles sont ainsi tout particulièrement oubliées et l’auront été tout le long de cette mandature.
Elles continuent donc à partir en banlieue et ces départs auront dans l’avenir de vraies incidences économiques contre lesquelles il est primordial de réagir dans les meilleurs délais.

Réponse de M.MANO, adjoint au Maire de Paris, chargé du logement et de l’habitat
Castagnary bouge enfin.
Il y a de la diversité sociale.
Il me rappelle qu’à Paris, 45% des logements sont de 2 pièces voire moins.
Cette programmation rattraperait donc des retards…

 

26/12/2007

Règlement local de la publicité

Intervention au Conseil de Paris du 17 et 18 décembre 2007

Direction de l’Urbanisme
DU-2007-0276 : Approbation de la réglementation locale de la publicité, des enseignes et des préenseignes applicable à Paris.


Monsieur le Maire, chers collègues,

Cette nouvelle réglementation n’est peut-être pas parfaite, mais il fallait faire quelque chose. Et, il est juste de reconnaître aujourd’hui que ce règlement a été établi en partenariat avec la ville, des représentants de l’état, des professionnels d’entreprises de publicité et des associations locales d’usagers.
Après être intervenue à plusieurs reprises afin de demander notamment à ce que les publicités soient réduites, éloignées, voire supprimées aux abords des écoles, je ne peux donc qu’approuver les mesures prises dans ce projet de délibération, souhaitant qu’elles soient suivies d’effet.

Je voudrai aussi rajouter, à l’attention des publicitaires, sans aucun doute contrariés par un tel règlement, combien ils ont leur part de responsabilité dans cette nouvelle réglementation. Les abus réguliers et le refus d’entendre ceux qui ne demandaient qu’un peu plus de respect de l’espace public, de l’environnement, des familles et des enfants des écoles, ont contribué largement à l’élaboration de ce règlement.

Je ne peux qu’espérer maintenant le respect de cette nouvelle réglementation, souhaitant que l’on saura aussi l’aménager en fonction des réalités du terrain, et ce à l’usage de son application.
Et que ce règlement qui va réduire la publicité partout, privilégiera par ricochet une publicité mieux choisie et de meilleure qualité

Réponse de M. CAFFET, adjoint au Maire de Paris chargé de l’Urbanisme :
M. LECOQ, Maire du 6ème arrondissement se trompe d’abord sur le nom des élus de son groupe au sein de la commission, et de plus menace de mesures juridiques.
Règlement élaboré par un groupe de travail, 6 représentants de l’état et 6 élus , dont deux de l’opposition et il a été voté à l’unanimité. 98 amendements dont plus de la moitié venaient des professionnels. Il y en a eu deux considérés comme importants. Le premier sur l ‘interdiction du 4 par 3 et le deuxième, sur l’interdiction des panneaux déroulants de minuit à 7 heures du matin.
Socle globalement positif et regardons les désaccords éventuels. Absence de débats démocratique au sein du Conseil Municipal. Le reconnaît, mais c’est la loi. Il faudra agir donc sur la loi afin de donner plus de latitude aux élus. Et la loi aurait donc pu être changée.
Equilibre entre Environnement et Economie. Les recettes sont en augmentation pour Paris, moins de publicité, mais plus chère. Impact de ce règlement, moins 3 millions d’euros sur 7 milliards.
Quant au micro affichage, il n’y a aucune volonté de la ville de Paris de mettre en place cette mesure. Le règlement proposé ne change rien par rapport à celui de 1986 et à donc celui en place aujourd’hui.

25/12/2007

Réfection du stade Jean Bouin

Intervention au Conseil de Paris du 17 et 18 décembre 2007

Direction de la Jeunesse et des Sports :
2007 DPA 376 : Approbation des modalités de passation du marché de maîtrise d’œuvre et du marché d’assistance juridique à maîtrise d’ouvrage, en vue de la démolition partielle puis de la reconstruction du stade Jean Bouin, avec création d’un parc de stationnement et de locaux d’activités économiques, 20 à 40 avenue du Général Sarrail (16ème). Autorisation à M. le Maire de Paris de signer lesdits marchés. Autorisation à M. le Maire de Paris de déposer les demandes d’autorisation d’urbanisme pour la réalisation de l’opération susvisée.

Commentaires :
- Pourquoi ne pas revenir sur le projet initial, présenté à l’occasion de la candidature de Paris aux jeux olympiques et qui avait eu l’approbation de tous.
- Que cela va t-il vraiment coûter aux Parisiens, 150 millions d’euros alors qu’initialement on parlait de 100 millions d’euros, et pourquoi n’y a t-il pas un partage du financement avec la région, voire avec l’état.
- A qui va-t-il servir ?
- Les travaux de la piscine Molitor n’étaient-ils pas prioritaires ?
- Quid des propositions faites aux scolaires, distance, aménagement.

Claude GOASGUEN :
100 millions d’euros et le Maire de Paris est absent
« D’ailleurs Mme de PANAFIEU non plus… »
En voulant résoudre Jean Bouin, sans régler le problème de Rolland Garros, et en conséquence 2.500 d’enfants en dehors des site de proximité. De plus, il sera difficile d’aménager l’hippodrome d’Auteuil.
20.000 places pour 100.000 euros, cela ne règlera pas le problème pour seulement 10 matches par an d’une équipe de professionnels.
Contraire aux projets des vraies grandes villes sportives, car 20.000 places, ce n’est rien.
Solutions alternatives : Créer un stade pour plusieurs disciplines : Couverture du Parc des Princes, Couverture de Jean Bouin, et ce au détriment du bois de Boulogne.
Ce Projet qui n’a pas été suffisamment étudié. En quoi le sport est concerné par les 8000 m2 de locaux commerciaux, en quoi le sport est concerné par les concerts. Nous ne sommes pas là pour faire plaisir au show bizz : au détriment du sportif scolaire, universitaire….

« Sans rajouter au débat que j’approuve, je voterai contre ce projet de délibération. »

Réponse de M. CHERKI, adjoint au Maire de Paris chargé des Sports :
La ville assume l’investissement. Ce sera toujours déficitaire, comme pour une piscine, et c’est l’impôt des Parisiens qui paiera.
M. GUAZZINI, Président du Stade Français n’a pas les moyens d’emprunter 90 millions d’euros et c’est pour cela que la ville va payer.
Pas de concerts prévus sur ce stade.
C’est volontairement que la région n’a pas été sollicitée.
Molitor, cela se fera.
Même distance pour les élèves…Sauf pour Claude Bernard… et sauf à régler la circulation et la traversée de la place d’Auteuil.

24/12/2007

Entretien des gymnases du 15ème

Intervention  au Conseil de Paris du 17 et 18 décembre 2007

 

Direction de la Jeunesse et des Sports

DPA 2007-323 : Approbation du principe de réalisation des travaux de réfection de l’étanchéité de la terrasse du vestiaire et de la salle des sports du gymnase 103/107 rue de la Croix-Nivert à Paris (15è) et des modalités de passation du marché de travaux correspondants

Monsieur le Maire, chers collègues,

Je ne peux qu’approuver les travaux de réfection du gymnase sis 103/107 rue de La Croix Nivert , et même espérer, à la fois afin d’en permettre une meilleure utilisation mais aussi afin d’éviter une détérioration plus importante du bâtiment, que ces travaux se réalisent le plus vite possible et dans les meilleures conditions qui soient.

Je souhaite ainsi que cela se passe mieux que les travaux entrepris à la piscine Keller, pour laquelle la ville s’est pourtant engagée sur des délais précis, à maintes reprises, y compris au sein de cette enceinte. En effet cette dernière n’est semble t-il toujours pas à même de fonctionner et d’ouvrir au public. Nous en sommes à plus de 3 mois de retard. De combien de mois encore, va t-on priver les familles et les écoles de l’utilisation de cet établissement.

Par ailleurs, je dois évoquer un autre gymnase du 15ème arrondissement qui nécessite des travaux d’urgence. Il s’agit pour rappel des problèmes d’utilisation rencontrés au gymnase Falguière. Les problèmes de chauffage sont certes à priori aujourd’hui réglés mais cela a été long et compliqué. Reste que il y a toujours besoin d’utiliser des bassines pour recueillir l’eau des fuites quand il pleut.

Réponse de M. CHERKI, adjoint au Maire de Paris chargé des Sports :

Il n’est pas d’accord avec la manière dont ont été traités les problèmes évoqués au gymnase Falguière et me donne raison.

Il a fait le nécessaire afin que les travaux soient maintenant faits dans les meilleurs délais.

 

13/12/2007

Baud'attitude : Rire ou sourire tout est permis

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Vous trouverez ci-dessous le communiqué de presse relatif à ma démission du Groupe Paris Libre au Conseil de Paris.

Le Groupe est donc dissout.

PS : Et vous avez même le droit de penser que cela pouvait arriver !

Dominique BAUD
Conseiller de Paris
Elue du 15è arrondissement

**********************

Communiqué de Presse
Paris, le 13 décembre 2007


Dominique BAUD démissionne du Groupe Paris Libre


Dominique BAUD, Conseiller de Paris et Elue du 15è arrondissement, vous informe de sa démission du Groupe Paris Libre au Conseil de Paris.

En effet, elle considère que les engagements pris à l’occasion de la constitution de ce groupe au Conseil de Paris ne sont plus respectés, et que son objet est de plus en plus détourné de sa vocation initiale, sans même que ses membres fondateurs y soient associés.
L’ambiguïté des déclarations qu’il fait à la presse, les propos contradictoires qu’il tient en réunion, l’incompétence qu’il attribue à son équipe, confortent Dominique BAUD dans l’idée que René GALY-DEJEAN n’a pas totalement renoncé à conduire, à nouveau, une liste municipale en 2008, et ce, malgré les engagements formels pris en septembre dernier, au cours d’un entretien qu’il lui a accordé.

Dominique BAUD considère, que tous ces agissements ne sont pas conciliables avec ses convictions, la manière dont elle a exercé son mandat depuis sept ans, son souhait de faire vraiment de la politique autrement et encore moins compatible avec la charte qu’elle a co-signée.


Extraits de la charte
- « Nous voulons nous élever au-dessus de tout esprit partisan et raisonner en dehors de ce dogmatisme idéologique qui mine trop souvent les prises de position des appareils politiques parisiens.»
- « La responsabilité, c'est rester maître de son destin, assumer ses devoirs autant que ses droits. Cela suppose d'avoir le courage de dire la vérité aux électeurs… »
- « …une autre manière de concevoir la politique… »
- « Nous sommes convaincus du nécessaire renouvellement des équipes »

05/12/2007

Surenchère…Pourquoi veulent-ils brader Paris ?

3579830256f3ba15382a9527d9e06509.pngLes élus municipaux sont normalement considérés comme des élus de proximité, à l’écoute des préoccupations quotidiennes de leurs concitoyens.
Et bien voilà que nous assistons pour 2008, à une surenchère d’annonces et de recherches de personnalités qui conduiraient ou participeraient aux listes municipales des deux grands partis politiques de notre pays, le PS et l’UMP.
Serait-ce un moyen comme un autre de vouloir étouffer les autres ?
Ne serait-ce pas un autre exemple de rupture avec le respect de la démocratie ?
Un espoir néanmoins : Que ceux qui annoncent se comporter autrement, oser faire de la politique autrement, ne se risquent pas à de tels agissements.

Loin de moi l’idée de nier les qualités de ces personnalités, mais n’y auraient-il pas d’élus de terrain suffisamment présents et actifs ?
En effet, et permettez-moi de parler d’expérience devant le peu de mobilisation que je regrette de constater au sein de l’assemblée à laquelle j’ai l’honneur d’appartenir, le Conseil de Paris. Les élus municipaux présents et actifs au Conseil de Paris et dans les arrondissements (Conseil d’Arrondissement, conseils d’écoles, d’administration, permanences…) ce ne sont pas ces personnalités là, ce sont les autres. Ils sont moins connus, mais ils sont sur le terrain.

Je ne dis pas qu’ils ne s’intéressent pas à Paris, mais ils auront vite fait le tour de la fonction municipale locale, et seront très rapidement éloignés des Parisiens, s’ils ne le sont pas déjà. Bien constituer une liste, cela ne suffit pas et cette méthode, surtout dans l’opposition, ne s’avère d’aucune efficacité par la suite.

Alors, Mesdames et Messieurs les électeurs, avant de voter, pour la liste officielle ou pas, pour les « people » ou pas, le 9 mars prochain 1er tour des élections municipales, celui où vous pouvez faire un vrai choix, demandez déjà aux élus sortants, leur bilan depuis 7 ans.

Alors seulement vous pourrez faire la différence entre ceux qui s’investissent pour vous, votre arrondissement et Paris et ceux qui, année après année, élection après élection, ne vivent que sur leur nom, leur docilité et obéissance aux partis politiques, et ne craignent jamais de se dédire ou de se contredire, si leur intérêt en dépend.

Dominique BAUD
Conseiller de Paris

 

04/12/2007

Pour une Droite audacieuse et loyale ©

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Droite, gauche, essayez de faire l'échange.



 Hier, ils refusaient de voter un projet au seul motif qu’il était présenté par un de leurs adversaires politiques.
Aujourd’hui, les mêmes n’ont de cesse, dans un but électoral, de soutenir l’ouverture, encore l’ouverture, et toujours plus d’ouverture, reniant de ce fait des raisons pour lesquelles ils nous ont convaincus de voter pour eux.

Qu’on apprenne d’abord à apprécier une mesure avant de la rejeter en fonction de celui ou de celle qui la propose. C’est d’abord cela l’ouverture… L’ouverture d’esprit !
Mais la peur d’être reniés par le Président de la République leur enlève ce qu’il leur reste de courage.

Beaugrenelle, dans le 15è arrondissement est pour moi l’exemple parfait :
Ce projet présenté par la Mairie de Paris (Gauche) financé par des capitaux privés, apportera au quartier rénovation, dynamisme et développement économique.
Et pourtant, il a été refusé par la majorité de la Mairie d’arrondissement.
J’ai eu le courage de voter ce projet et d’intervenir en ce sens tant au conseil d’arrondissement qu’au Conseil de Paris. J’ai refusé de céder aux pressions de ceux qui voulaient faire changer mon vote. Et je défie ceux qui ont voté contre d’affirmer à la population qu’ils sont pour le projet (Cf. délibérations des Conseils d’arrondissement et des Conseils de Paris).


C’est cela pour moi l’ouverture.
Bien avant que d’accueillir certaines personnalité de gauche, usées par le pouvoir.

« Ah le pouvoir, quand tu nous tiens… »
Ils oublient tout, leur conviction et leurs promesses !
A la place de têtes de liste du parti de « la gauche moderne », dans nos arrondissements, j’aurais préféré, dans le respect de nos convictions, et sans avoir honte de m’inscrire à Droite, le parti de « la Droite audacieuse et loyale ».

Qu’auraient fait les 53 % des électeurs qui ont voté Nicolas SARKOZY si on leur avait promis de prendre autant de ministres de gauche au gouvernement et de suivre les conseils d’un Jack LANG pour réformer les institutions ?
C’est en reniant ses fondements que la gauche a perdu, prenons garde de ne pas faire pareil, car le même châtiment risque de nous être infligé par nos électeurs.

Dominique BAUD
Conseiller de Paris

 

09/10/2007

Passer le bac dans un gymnase, ou dans une salle des fêtes : je dis oui

 

6436c9d03bb60572881c4df72269f41d.gifNotre système éducatif s’avère, depuis quelques années, plein de contradictions.
Il en est une qui pourrait prochainement avoir une solution et c’est heureux pour nos jeunes lycéens, voire même collégiens.
En effet, à l’heure où la sortie des classes est normalement début juillet, ces derniers, parfois dès la 4ème quittent les cours, dans le meilleur des cas vers le 20 juin, dans le pire des cas dès les premiers jours de juin.
Ce mois de cours en moins a des conséquences majeures : un troisième trimestre inexistant, des conseils de classe très avancés, un mois de cours, des difficultés scolaires qui peuvent s’accroître, une impossibilité de rattraper un mauvais devoir, une perte de confiance des élèves.

C’est pourquoi, c’est avec beaucoup de satisfaction que je découvre la proposition de M. Xavier DARCOS, Ministre de l’éducation nationale, d’envisager un test dans 5 académies pilotes qui organiseront ainsi les épreuves du bac dans d’autres locaux et permettront ainsi aux élèves de terminer normalement leur année scolaire.

Après peut-être une première réaction de regret dans leurs projets de vacances prématurées, je suis convaincue qu’ils comprendront tous et apprécieront les bienfaits de cette mesure.

Dominique BAUD
Conseiller de Paris

Intervention au Conseil de Paris de Dominique BAUD sur la rentrée scolaire 2007.pdf