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30/11/2011

Des horreurs à la chaîne

Chaque jour, nous livre un lot d’horreurs difficile à imaginer : des jeunes enfants enlevés, maltraités, tués, par des malades, des criminels, voire même leurs parents…., des jeunes filles violées, torturées, massacrées, brûlées vives….Et des attaques toujours plus sanglantes contre des commerçants, des entreprises, comme l’assassinat récent d’un bijoutier à Cannes, et les deux violentes fusillades à Marseille et à Vitrolles.

J’ai déjà exprimé mon indignation sur certains de ces évènements dramatiques, mais je n’hésite pas à recommencer aujourd’hui.

Pour m’indigner d’abord, de la libre circulation d’armes de guerre dont se servent sans réserve des malfaiteurs pour tuer.

C’est ainsi qu’aujourd’hui, se trouve encore entre la vie et la mort, un homme de 37 ans, marié, papa de deux enfants.

Quant au  truand tué,  issu de la communauté des «gens du voyage», à priori installé dans des campements près d’Alès, il aurait commis son premier délit à 15 ans,  et depuis aurait  été arrêté plus de 40 fois par la police.

Mais il avait aussi été relâché en 2010, pourtant condamné pour «vol avec violence et séquestration»!!!!

C’est indigne, irresponsable face aux victimes potentielles. Mais ces irresponsables ne sont jamais punis, car, semble t-il, ils ne font que respecter la loi.

A la veille des législatives, il serait donc temps de changer les députés, ne serait-ce que pour que la loi soit vraiment changée.

J’ai une pensée émue pour les familles de ces victimes, mais ne comptez pas sur moi, comme j’en ai entendu certains, pour m’attarder avec regret sur la mort du malfaiteur.

Dominique Baud

 











 

16/09/2008

Une médaille pour le bac!

image bac.gifN’a-t-on pas aujourd’hui d’autres sujets à débattre et d’autres mesures à prendre pour valoriser le travail de nos jeunes, la réussite et la poursuite de leurs études.

On parle de restreindre les budgets et on veut distribuer des médailles…Avec tout l’enrobage coûteux qui ira avec…

Mais nos bacheliers de 18 ans et plus, se préoccupent de leur avenir autrement que par l’obtention d’une médaille.

Des priorités, il y en a d’autres et je vais en proposer quelques unes :

Que chaque élève sache lire bien avant de rentrer en 6ème, que tous les professeurs soient présents dès le jour de la rentrée, qu’en cas d’absence leur remplacement soit immédiatement assuré, surtout dans une classe d’examen, que tous les collégiens qui n’ont pas d’examen ne soient pas mis en vacances début juin, que les notes obtenues au BEPC soient remises en même temps que les résultats (le rectorat les promet pour fin octobre…), que des outils soient mis en place pour favoriser la connaissance et la pratique des langues étrangères, qu’enfin, après le bac, les jeunes puissent s’inscrire aux écoles de leur choix, sans être « baladés » pendant des semaines entre listes d’attente, défaut voire refus de réponse, menace de radiation, comme c’est le cas actuellement.

 

Pour illustrer, une anecdote… à multiplier…

Un jeune titulaire du bac en juin 2008 a passé des concours. C’est un élève moyen, qui veut poursuivre ses études et devenir ingénieur. Ses notes moyennes lui ont barré la porte des prépa publiques. Il a passé des concours et se retrouve pris dans certaines écoles et en liste d’attente sur d’autres.

On pourrait penser que tout va se décanter dans les 15 jours de l’obtention du diplôme. Et bien non. Là où il était en liste d’attente, il y reste. Puis, fermeture des établissements pour congés laissant le jeune dans l’inquiétude de sa rentrée, entre les établissements qui ne répondront jamais, ceux qui annoncent au bout d’un mois d’attente qu’ils répondront qu’à partir du 25 Août et qui le radient entre temps, et ceux qui menacent de supprimer son inscription pour faute de réponse définitive.

 

Vous voyez avant et après le bac, il y a de quoi faire.

Et s’il y a de l’argent à dépenser, alors oublions les médailles et valorisons leur diplômes en les aidant soit à trouver une formation professionnelle et un emploi, soit à s’inscrire dans de bonnes conditions pour suivre des études supérieures.

 

Sans parler de la discrimination liée au coût des études…

 

Dominique BAUD

 

 

09/10/2007

Passer le bac dans un gymnase, ou dans une salle des fêtes : je dis oui

 

6436c9d03bb60572881c4df72269f41d.gifNotre système éducatif s’avère, depuis quelques années, plein de contradictions.
Il en est une qui pourrait prochainement avoir une solution et c’est heureux pour nos jeunes lycéens, voire même collégiens.
En effet, à l’heure où la sortie des classes est normalement début juillet, ces derniers, parfois dès la 4ème quittent les cours, dans le meilleur des cas vers le 20 juin, dans le pire des cas dès les premiers jours de juin.
Ce mois de cours en moins a des conséquences majeures : un troisième trimestre inexistant, des conseils de classe très avancés, un mois de cours, des difficultés scolaires qui peuvent s’accroître, une impossibilité de rattraper un mauvais devoir, une perte de confiance des élèves.

C’est pourquoi, c’est avec beaucoup de satisfaction que je découvre la proposition de M. Xavier DARCOS, Ministre de l’éducation nationale, d’envisager un test dans 5 académies pilotes qui organiseront ainsi les épreuves du bac dans d’autres locaux et permettront ainsi aux élèves de terminer normalement leur année scolaire.

Après peut-être une première réaction de regret dans leurs projets de vacances prématurées, je suis convaincue qu’ils comprendront tous et apprécieront les bienfaits de cette mesure.

Dominique BAUD
Conseiller de Paris

Intervention au Conseil de Paris de Dominique BAUD sur la rentrée scolaire 2007.pdf