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12/12/2011

En vrac…

RMC, JJ Bourdin, 12 décembre 2011

Une auditrice se demande ce que vient faire Dominique de Villepin…. Dans la course aux présidentielles. Elle assure qu’il joue sa carte personnelle, comme les autres et que même Marine Le Pen fait de même.

Mais quand aurons-nous des politiques qui auront du courage, demande t-elle pour conclure ?

Il serait intéressant de savoir pour qui vote cette dame depuis des années, pour des étiquettes ou pour des gens ? Se donne t-elle la peine de lire les professions de foi des candidats, d’essayer de les rencontrer ? A-t-elle étudié le bilan d’un candidat moins connu avant de l’éliminer de fait. On a les politiques qu’on choisit… A chacun de bien choisir et de ne pas laisser les partis lui imposer son choix.

 

Une autre auditrice se révèle être une Conseillère Régionale du Front National. Elle raconte avoir participé à un collage avec un collègue à Marseille. Elle raconte qu’ils ont été agressés, que son collègue a le bras cassé et elle-même la main fracturée.

Jean-Jacques Bourdin, qui d’ordinaire réagit très vite, a été surprenant d’indifférence… Il s’est contenté de lui demander d’arrêter de dire qu’on ne donnait jamais la parole au FN lorsque cette dernière a ajouté que ce « fait divers » avait fait une ligne dans le journal alors que si l’inverse s’était produit, leurs agresseurs auraient eu une demi-page.

Pas un mot condamnant cette violence, pas un mot contestant ce déni d’expression de la démocratie. Tout de même, c’est choquant. Et même pour ceux qui ne soutiennent pas le Front National.

 

Dominique Baud

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

30/11/2011

Des horreurs à la chaîne

Chaque jour, nous livre un lot d’horreurs difficile à imaginer : des jeunes enfants enlevés, maltraités, tués, par des malades, des criminels, voire même leurs parents…., des jeunes filles violées, torturées, massacrées, brûlées vives….Et des attaques toujours plus sanglantes contre des commerçants, des entreprises, comme l’assassinat récent d’un bijoutier à Cannes, et les deux violentes fusillades à Marseille et à Vitrolles.

J’ai déjà exprimé mon indignation sur certains de ces évènements dramatiques, mais je n’hésite pas à recommencer aujourd’hui.

Pour m’indigner d’abord, de la libre circulation d’armes de guerre dont se servent sans réserve des malfaiteurs pour tuer.

C’est ainsi qu’aujourd’hui, se trouve encore entre la vie et la mort, un homme de 37 ans, marié, papa de deux enfants.

Quant au  truand tué,  issu de la communauté des «gens du voyage», à priori installé dans des campements près d’Alès, il aurait commis son premier délit à 15 ans,  et depuis aurait  été arrêté plus de 40 fois par la police.

Mais il avait aussi été relâché en 2010, pourtant condamné pour «vol avec violence et séquestration»!!!!

C’est indigne, irresponsable face aux victimes potentielles. Mais ces irresponsables ne sont jamais punis, car, semble t-il, ils ne font que respecter la loi.

A la veille des législatives, il serait donc temps de changer les députés, ne serait-ce que pour que la loi soit vraiment changée.

J’ai une pensée émue pour les familles de ces victimes, mais ne comptez pas sur moi, comme j’en ai entendu certains, pour m’attarder avec regret sur la mort du malfaiteur.

Dominique Baud

 











 

05/09/2011

Les bonnes vieilles méthodes

 

 

La récente sortie du livre où l’on trouve des déclarations du juge Prévost-Desprez peut porter à discussion,

Le fait que l’infirmière de Mme Bettencourt dénonce des propos qui lui sont imputés et qu’elle n’aurait jamais tenus, peut aussi conduire à s’interroger

Mais il n’y a pas d’ambigüité lorsque cette dernière parle des pressions et des menaces de mort dont elle aurait été l’objet, lui promettant que « son corps risquerait d’être retrouvé dans la Seine ».

Et lorsqu’elle explique que c’est pour ces raisons qu’elle n’a pas osé porter plainte n’ayant pu, de plus, trouver d’avocat pour s’occuper d’elle « au motif qu’il s’agissait d’une affaire sensible ».

On se retrouve sur un terrain que je connais bien, et face aux bonnes vieilles méthodes de certains représentants du pouvoir, ceux pour qui les électeurs continuent de voter, car, soit ils ignorent ce qu’ils sont vraiment et de quoi ils sont capables, soit ils ne veulent pas y croire, car cela leur parait trop gros… Et pourtant.

Pas besoin d’aller très loin, restons dans le XVème arrondissement de Paris.

Ma candidature aux élections législatives en juin 2007, m’a valu menaces, insultes, … puis, classement sans suite des plaintes pour diffamation, …perte des procès-verbaux …, rejet des recours auprès du tribunal administratif et du conseil d’Etat,…, et ce malgré une reconnaissance de la fraude… mais fraude jugée insuffisante pour sanctionner leurs auteurs…

Elle est où… La Morale ?

Dominique Baud

 

06/08/2011

Il habitait Bar Sur Aube

 

Roger Correia, 57 ans, est mort, roué de coups, pour avoir seulement demandé à une voiture de rouler moins vite et de respecter la limitation de vitesse de zone 30, dans sa rue.

Une famille décimée, un homme qui ne profitera jamais de sa retraite après avoir commencé à travailler à 17 ans et demi, laissant entre autres, une veuve, deux enfants, et une petite fille d’à peine un mois

Et bien le coupable est LIBRE.

Certes, il a été placé immédiatement en garde à vue, dimanche après-midi, juste après les faits, mais, même si cette dernière a été prolongée de 24h, elle s’est terminée hier. Il a tué et il est libre. Ils sont complices et ils sont libres.

Le Tribunal d’Instance de Troyes avait pris la décision de laisser Ibrahim Genc sous contrôle judiciaire, décision à laquelle le procureur de la République de Troyes avait fait appel.
Mais la cour d'appel de Reims a finalement confirmé, hier, à la mi-journée, la décision prise par le tribunal d'instance de Troyes.

L’avocat de la défense a déclaré que la victime était suivie pour des problèmes d'hypertension, et a expliqué, voire justifié que c’était « La conjugaison de ces deux faits qui a conduit à l’AVC, qui a causé la mort de M. Correia ». Et encore, je cite : « Ce coup, normalement, n'aurait jamais dû entraîner ces conséquences. Nous sommes donc très loin du passage à tabac et de l'acharnement de l'intéressé. »Et si demain c’était sa famille, la victime, son appréciation serait-elle la même ? 
 

La ville de Bar sur Aube est en deuil, les commerçants ont baissé les rideaux, elle s’est retrouvée tour à tour dans la rue pour une marche silencieuse puis recueillie lors de la cérémonie religieuse.

Violence gratuite, une fois de plus, alors oui, c’est la révolte de cette famille, de cette ville, de la France entière que je veux exprimer par ce post.

Et si certains d’entre vous ont encore envie de trouver des excuses à ces faits, qu’ils n’oublient pas qu’ils ne sont pas plus à l’abri que les autres de cette violence gratuite qui se généralise.

Pour lui et pour tous les autres, réagissez, manifestez votre désaccord avec cette justice qui protège plus les coupables que les victimes

J’adresse une pensée émue et sincère à son épouse, ses enfants, sa famille toute entière et à Clara, sa petite fille qu’on a privé des joies de connaître son grand-père.

Un bonheur simple dont ils viennent d’être privés, de quel droit ?

Dominique Baud

24/06/2011

On croit rêver !!!

 

 

Georges Tron mis en examen pour « viols et agressions sexuelles en réunion et par personne ayant autorité », va retrouver son siège de député le 29 juin, soir 30 jours après la date de son départ du gouvernement.

Et, il pourrait même de ce fait être protégé par l’immunité parlementaire sauf si le juge en demandait la levée au bureau de l’Assemblée nationale.

Et dans le même temps, il reste Maire de Draveil tout en ayant « interdiction d’entrer en contact avec les victimes et de rencontrer les témoins, qui travaillent à la mairie ».

Aujourd’hui les victimes ont peur. Il est en liberté, certes sous contrôle judiciaire, mais elles assurent avoir reçu des menaces.

Mais dans quel monde vivons-nous ?

Mesdames et Messieurs les électeurs, c’est à vous que demain reviendra la responsabilité de décider du choix de vos élus. Faîtes le et votez pour une personne et non pour une étiquette.

Dominique Baud

 

01/06/2011

Cela commence à faire beaucoup

 

Rappelez-vous mon slogan, « pour changer les choses, il faut changer les gens… ».  Il est plus vrai que jamais. Ce serait un programme courageux s’il était tenu, pour réconcilier les français avec la politique, redonner à cette dernière ses lettres de noblesse, faire en sorte que ceux qui nous dirigent puissent encore être respectés et que l’abstention diminue, ce qui aurait pour effet qu’ils soient élus avec plus de 30% des suffrages exprimés et regagnent une vraie légitimité.

Nous avons eu les scandales financiers avec utilisation abusive de l’argent public, rappelez-vous les cigares, les billets d’avion, les vacances à l’étranger… Alors même que dans le même temps on demande aux français, par solidarité, de faire des économies et que l’on prend des mesures qui, de fait, diminuent le pouvoir d’achat de chacun d’entre nous.

Puis nous voilà sur des scandales de mœurs… 

Nous vivons le « drame » DSK !!! Je me suis déjà exprimée sur ce sujet et n’y reviendrai pas. Attendons que la justice se prononce, à moins que toute cette affaire ne se règle financièrement, ce qui serait une injure à la recherche de la vérité. La prison dorée de Dominique Strauss Kahn pourrait-être un maigre aperçu de cette négociation prévisible.

Aujourd’hui, c’est la ville de Draveil qui fait la une de l’information.  Des plaintes déposées contre le maire de la ville l’ont obligé à démissionner de son poste de ministre…

Pour mieux se défendre parait-il ?  Mais certains trouvent aussi cela scandaleux, prétextant qu’il a fait du bon travail en tant que ministre et qu’il faut séparer vie publique et vie privée….

Je vous laisse apprécier ces commentaires.

Tout comme ceux de son avocat qui ironisait hier… « Qui a rendu cela public ? Si on avait peur des pressions, il ne fallait pas en parler… »  ou encore « …un édile n’a pas à démissionner, il est élu par la volonté du peuple et donc doit terminer son mandat… ».

Des propos semblables ont été tenus par Christian Jacob sur cette même chaine : être ministre est une fonction,  être maire est un mandat et seul le peuple qui  l’a élu peut le démettre. Il a même fait mieux en affirmant que plus il y aura de femmes en politique, moins ceci existera. Mais encore faudrait-il que notamment, le parti qu’il représente, permette à des femmes d’être élues à des postes à responsabilité.

Prenons pour exemple les élections législatives où les femmes sont cantonnées dans des circonscriptions traditionnellement à gauche, le parti préférant ne pas respecter la loi et payer une amende !!!

La justice devra trancher, quoique la répétition des témoignages ait de quoi intriguer.

 

Je connais la violence en politique, les menaces, les sanctions dont certains sont capables…La peur de celui qui a subi, tétanisé, et il y a aussi sans doute aussi la peur de celui qui se sait coupable…

Dominique Baud

 

12/12/2008

La lettre de Cynthia

 

Je publie cette lettre pour répondre à la demande de ses auteurs, pour les soutenir dans leur action et espérer une véritable écoute, suivie d'actions concrètes, par nos pouvoirs publics.

"Philippe Schmitt vient d'être contacté par le chef du cabinet de Rachida Dati ; une délégation de l'Institut pour la Justice sera reçue au ministère, place Vendôme, mardi prochain."

ENFIN... Et merci à lui de son extraordinaire courage et de sa persévérance qui devrait servir afin de réduire le nombre des victimes.

 

Cher ami,

Merci de relayer auprès de tous vos contacts l'appel de Cynthia Sardou, la fille de Michel Sardou, à soutenir Philippe Schmitt et participer au Référendum sur la Justice. Un grand merci d’avance de votre aide et de votre participation.
Et SURTOUT, lisez bien la lettre de Cynthia ci-dessous.

 

Chère Madame, cher Monsieur,

Je suis la fille du chanteur Michel Sardou, mais je suis avant tout une femme comme les autres, sans protection particulière de la police ni gardes du corps.

La nuit de Noël 99, je rejoignais ma voiture devant chez moi, quand j’ai senti des bras qui m’agrippaient dans le noir. Quelques instants plus tard, des hommes m’emportaient en voiture, un capuchon sur la tête, un couteau sous la gorge.

Je ne vous écris pas pour vous raconter le viol collectif et les sévices atroces que j’ai subis cette nuit-là. J’avais 26 ans, et, quand ils m’ont abandonnée sur un terrain vague, ma vie était quasiment détruite.

Si je prends contact avec vous, c’est pour vous demander d’agir de toute urgence auprès des Pouvoirs Publics en remplissant le Référendum sur la Justice ci-joint, pour que d’autres jeunes filles et femmes ne subissent pas le même sort.

Car il faut que vous sachiez que le véritable chemin de croix pour la victime commence souvent après l’agression.

Dans mon cas, il y a d’abord eu l’angoisse abominable, quand le médecin m’a annoncé que j’avais probablement contracté le virus du SIDA.

Puis il y a eu l’incompréhension et la révolte, quand j’ai appris que deux de mes violeurs étaient des récidivistes, qui avaient été remis en liberté par la Justice peu de temps auparavant.

Mais j’ai connu le désespoir quand le procès s’est ouvert. Le choc a été presque aussi dévastateur que celui de l’agression.

Les rôles étaient inversés. Tout se passait comme si j’étais moi-même une criminelle : n’était-ce pas moi qui avais séduit mes agresseurs ? N’avais-je pas, par hasard, ressenti un plaisir secret à être violée ?

Pire encore, n’étais-je pas une « privilégiée », alors que mes violeurs venaient d’une cité défavorisée ?

Mon avocat m’a donné un seul conseil : « restez calme »… mais j’ai souvent eu l’impression que la justice en France avait moins d'estime pour les victimes que pour les bourreaux.

On m’a imposé des expertises psychiatriques, des examens psychologiques comme si c’était moi l’accusée. Les moindres détails de ma vie privée et de mon passé ont été disséqués, exposés publiquement, puis repris par la presse.

Au contraire, les « experts » ont reconnu toutes sortes d’excuses à mes violeurs : selon eux, ils avaient fait preuve d’une certaine « intelligence », ils étaient en « déficit affectif », c’étaient des « individus perturbés », ils « manquaient d’assurance »...

La question principale pour les magistrats semblait être de trouver un moyen de les « réinsérer » au plus vite, bien qu’ils n’aient manifesté aucun repentir, ni présenté la moindre excuse sincère.

Mais le pire, c’est que, bien que les jurés d’assise les aient tous condamnés à des peines de 10 ans de prison ou plus...

… la Justice a relâché le premier après deux ans seulement, en 2002 !!!.

Quand mon avocat m’a appris qu’il était en liberté, je n’ai plus osé sortir de chez moi. J’ai commencé à vivre dans la peur qu’il ne me retrouve, et qu’il se venge.

Rapidement, le deuxième est sorti, sans même qu’on prenne la peine de m’en informer.

Aujourd’hui, j’attends avec angoisse la libération, du dernier. Lui non plus, RIEN ne pourra l’empêcher de venir me retrouver.

C’est l’effrayant résultat de l’évolution de notre système pénal ces trente dernières années. De Fourniret à Pierre Bodein, en passant par Francis Evrard ou Francis Heaulme, on ne compte plus les affaires où des psychopathes relâchés ont immédiatement fait de nouvelles victimes.

Nous ne pouvons pas laisser notre système judiciaire continuer à mettre aussi gravement en danger la vie des jeunes femmes de notre pays.

C’est pourquoi je vous demande de remplir le Référendum sur la Justice (
cliquez ici).

C’est le meilleur moyen de déclencher enfin une réforme de fond de notre système judiciaire. Les résultats seront transmis au Président de la République, au gouvernement, aux parlementaires, et aux médias.

J’ai écrit deux livres pour raconter mon effroi, quand je me suis aperçue que la « Justice » remettait dans nos rues des individus aussi dangereux.

Avant que ce drame ne m’arrive, je n’aurais pas pu le soupçonner.

J’ai fait tout ce que j’ai pu pour que cela change : pendant sa campagne électorale, Nicolas Sarkozy m’a demandé de faire partie de la Délégation aux victimes.

Puis, sollicitée ensuite par Rachida Dati, j’ai accepté des responsabilités au ministère de la Justice. J’ai cru que c’était comme ça que j’allais pouvoir faire une différence.

Mais je me suis vite aperçue qu’aucun changement réel n’aurait lieu tant que des centaines de milliers de Français ne protesteraient pas, tous ensemble, auprès des pouvoirs publics. Et c’est pourquoi je fais appel à vous aujourd’hui pour participer au Référendum sur la Justice, organisé par l’Institut pour la Justice.

Le but de ce Référendum est de réunir des millions de signatures en faveur d’un changement radical de la politique pénale dans notre pays.(
Cliquez ici)

Cet appel a d’abord été lancé par Philippe Schmitt, le père d’Anne- Lorraine, une jeune fille qui s’est fait massacrer dans le RER en novembre dernier, également par un homme condamné peu de temps auparavant pour viol, puis vite relâché.

Devant l’énorme écho qu’il a reçu – plus de 50 000 participants à la première vague de Référendums sur la Justice, en quelques semaines – d’autres victimes de criminels ont décidé de le rejoindre – dont moi-même.

Nous avons compris que nous pourrions démultiplier le nombre de participants et secouer la France entière, en nous unissant.

Mais nous avons besoin de votre voix et de votre soutien, pour acquérir la légitimité face aux pouvoirs publics, qui ne peut venir qu’avec le nombre.

C’est pourquoi nous vous demandons de remplir votre Référendum. De son côté, l'Institut pour la Justice s'organise pour :

- mener des actions d’information et de sensibilisation de l’opinion publique à grande échelle,
- préparer la publication d’un Livre Blanc de la réforme des procédures pénales,
- organiser des interventions dans les médias et auprès des parlementaires et des cabinets ministériels,
- et surtout décupler la diffusion du Référendum sur la Justice, dont l’objectif est de réunir 2 millions de participants pour obliger les pouvoirs publics à agir.

Nicolas Sarkozy nous a déjà reçus, mais nous voulons pouvoir revenir vers lui avec des millions de signatures de soutien.

Philippe Schmitt vient d'être contacté par le chef du cabinet de Rachida Dati ; une délégation de l'Institut pour la Justice sera reçue au ministère, place Vendôme, mardi prochain.

Merci de nous permettre d'arriver avec le maximum de signatures.

En vous remerciant d’avance de votre participation, je vous prie de croire, chère Madame, cher Monsieur, en mon total dévouement à ce combat pour protéger toutes les personnes innocentes et sans défense.

Bien à vous,

Cynthia Sardou

30/07/2008

Cette violence gratuite qui s’installe partout.

image justice.jpgJe prévoyais d’écrire un texte sur l’écrêtement des élus, sujet sur lequel je suis déjà intervenue au Conseil de Paris et sur lequel il y aurait beaucoup à dire.

Je vais remettre à plus tard devant l’horreur qui a été la mienne en, découvrant hier au soir sur internet, que le jeune garçon de 11 ans, dont on disait le matin qu’il avait fait une chute à vélo et avait sans doute été mordu par un chien, a en fait été tué « d’une quarantaine de coups à l’arme blanche »

Valentin est mort, il avait 11 ans.

Il n’y a pas un jour qui passe sans que l’actualité nous mette face à de telles horreurs, partout en France, pas seulement dans les « quartiers difficiles », pas seulement lors d’un règlement de compte entre bandes, de plus en plus souvent sans raison, gratuitement, envers des gens sans défense, innocents, jeunes, pleins de vie.

Aujourd’hui, c’est le meurtre gratuit d’un jeune enfant de 11 ans ; il y a une dizaine de jours, c’était le viol, vol et meurtre de Stéphanie, 22 ans… pour 600 euros ; mi juillet, c’était le massacre, dans la banlieue de Lyon, d’une famille, femme et enfants, Aurélien et Corentin, respectivement âgés de 13 et 11 ans par un homme refusant un deuxième divorce ; en Corse, un homme tue sa femme de plusieurs coups de couteaux devant ses enfants et un autre tue son ex-femme d’un coup de fusil devant leur fille de 14ans ; hier après-midi, c’est un homme à la terrasse d’un café, qui à 12h30, dans un village de l’Ardèche d’à peine 450 habitants, qui se faisait assassiner….

Photographe : Fred Tanneau AFP :: Le procureur de Lorient Jean-Perre Picca le 23 juillet 2008 à Lorient

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Photographe : Fred Tanneau AFP :: Le procureur de Lorient Jean-Perre Picca le 23 juillet 2008 à Lorient

photo : Fred Tanneau , AFP

Le suspect encourt la réclusion criminelle à perpétuité …. Il était interdit de tout contact avec son ex-conjoint ….

Et alors… Et pourtant. En quelques jours, en France, en juillet 2008, que de morts innocents que de jeunes traumatisés à vie par tant de haine et de violence.

 

Alors je veux bien, les prisons sont pleines, les prisonniers mal logés… Mais pourquoi sont-ils en prison… Est-ce qu’on n’oublie pas un peu de se poser la question.

Nous élevons nos enfants dans la crainte de ce qu’il pourrait leur arriver, et chaque jour cette violence est plus violente, plus gratuite, plus nombreuse et prive de Leur VIE de nombreux innocents. Et cela, nous sommes de plus en plus nombreux à ne plus l’accepter comme une fatalité et à choisir sans hésitation, le camp des victimes innocentes.

 

Dominique BAUD

30/11/2007

Témoignage

Elle s'appelait Anne-Lorraine Schmitt
Bien sûr, comme tout le monde, j'avais été choqué et ému dimanche, en entendant à la radio qu'une jeune étudiante en journalisme avait été retrouvée en fin de matinée, agonisante, dans une rame du RER D en gare de Creil, après avoir été frappée de nombreux coups de couteau. Et relativement soulagé d'apprendre, dès le lendemain, que son assassin, blessé au cours de l'agression, avait été arrêté avant de passer aux aveux. Mais le pire, pour moi, restait à venir.

Le pire, je l'ai appris hier après-midi. Le pire, c'est que je connaissais cette jeune fille, que j'avais eu le temps de juger et d'apprécier pendant les deux mois de stage qu'elle fit l'an dernier à Valeurs Actuelles, dont je dirigeais alors la rédaction. Elle s'appelait Anne-Lorraine Schmitt, avait 23 ans, et faisait partie de ces enfants qui semblent n'être nés que pour combler leurs parents de joie et de fierté. Aînée d'une fratrie de cinq garçons et filles, elle avait passé son bac à la Maison de la Légion d'Honneur de Saint-Denis avant d'être reçue à l'Institut d'Etudes Politiques de Lille, puis d'intégrer à l'automne 2006 le Celsa, l'excellente école des sciences de l'information et de la communication dépendant de la Sorbonne.

Durant son stage, elle avait frappé toute la rédaction par sa culture générale, sa maturité, son exigence vis-à-vis d'elle-même. Une exigence qui lui venait probablement de sa foi : profondément croyante, Anne-Lorraine s'était fortement engagée dans le mouvement scout. Ce qui ne l'empêchait nullement d'être une jeune fille de son temps, charmante, brillante et appréciée de tous.

Dimanche matin, ses parents l'attendaient sur le quai de la gare d'Orry-la-Ville pour aller en famille à la messe. Un délinquant sexuel récidiviste d'origine turque, déjà condamné en 1996 à cinq ans de prison pour un viol commis sous la menace d'une arme sur la même ligne du RER, aura donc brisé leurs vies en même temps que celle de leur fille. Mais Anne-Lorraine aura été courageuse jusqu'au bout : en se défendant, en empêchant son agresseur de parvenir à ses fins, elle aura réussi à le blesser en retournant son arme contre lui, ce qui devait permettre son arrestation ultérieure. En félicitant les enquêteurs de cette conclusion rapide, Michèle Alliot-Marie, ministre de l'Intérieur, a assuré les proches d'Anne-Lorraine de sa profonde compassion.

Quelques heures plus tard, à quelques kilomètres de là, les jeunes Moushin (15 ans) et Larami (16 ans), conduisant à grande vitesse et sans casques une moto de cross non homologuée, se tuaient en percutant de plein fouet un véhicule de police en patrouille. Leur mort, on le sait, sert depuis deux jours de prétexte à l'embrasement de plusieurs communes du Val-d'Oise, avec tirs de chevrotines, de grenaille et de balles contre les forces de l'ordre (plus de quatre-vingts policiers blessés) et incendies de commissariats, d'écoles, de bibliothèques et de commerces.

Pour tenter d'apaiser les esprits, le chef de l'Etat pourrait recevoir ce mercredi les parents des deux jeunes morts de Villiers-le-Bel. Serait-ce trop lui demander que d'avoir aussi un geste fort vis-à-vis de la famille et des proches d'Anne-Lorraine ? Par exemple en étant représenté à un haut niveau - voire en se rendant lui-même, comme il sait le faire - aux obsèques de cette jeune fille exemplaire qui auront lieu samedi, à 14h, en la cathédrale de Senlis. Il serait juste, en effet, que les victimes innocentes aient droit dans ce pays à plus d'égards que des délinquants responsables de leur propre malheur.

Gérard GACHET Valeurs Actuelles

28/11/2007

Pour une Police Municipale à Paris

65d380a901809ce78e659f148852ff06.jpgLes émeutes de 2005, l’accident de Villiers-Le-Bel, les affrontements réguliers entre groupes de jeunes et forces de l’ordre, me confortent dans l’idée que Paris a besoin d’une vraie Police Municipale, sous l’autorité conjointe du Maire de Paris et du Préfet de Police, avec délégation auprès des Maires et Commissaires d’arrondissement.

Des policiers de proximité formés et accompagnés psychologiquement, encadrés et soutenus afin que l’ordre règne et qu’on arrête l’amalgame entre cette minorité de jeunes qui nuisent pour nuire et tous les autres qui veulent travailler et être heureux. Et ce sans distinction d’origine sociale, de race, de religion et de formation scolaire, universitaire et professionnelle.

A Villiers-Le-Bel c’était un accident, mais on eu de cesse de chercher la responsabilité des policiers dans cette affaire.
Les affrontements qui ont suivi contribuent à favoriser ces espaces de non-droit où ceux qui souhaitent s’en sortir n’y arrivent pas, déstabilisés et par la violence et la haine des autres. Leurs difficultés à s’intégrer dans le monde professionnel en sont les conséquences immédiates.

J’ai peur pour Paris. Dans certains quartiers c’est déjà difficile et peu d’arrondissements sont épargnés.
Alors ne disons plus comme les titres de journaux : « C’était un dimanche, c’était des petits, ils s‘amusaient » car le problème n’est pas là.
Ces 2 jeunes adolescents n’auraient pas du mourir, mais pour ce faire il aurait fallu simplement mais impérativement qu’ils respectent le code de la route.

Le problème des banlieues est à prendre à bras le corps, pour autant il faut être suffisamment fort pour refuser l’amalgame.

Dominique BAUD
Conseiller de Paris

 

12/09/2007

BANALISATION ET DISCREDIT DU MOT « JEUNES »

Les radios diffusent ce matin en boucle l'affaire des Tarterêts et le jugement à Evry des auteurs de l'agression de deux CRS.
0b00898b7d0accf957dda8d491cba086.gifComment peut-on tolérer que les auteurs de ces actes délictueux soient assimilés à notre Jeunesse et à nos jeunes dont 99% n'ont pas de démêlés avec à la justice ?
Pourquoi les journalistes utilisent-ils abusivement l'adjectif qualificatif "jeunes" comme un simple nom, sans ajouter un nom neutre comme « gens », « individus », « personnes », jeune mineur » ou « jeune majeur » à défaut de les qualifier de « délinquants » ?
Quand va-t-on cesser de banaliser des actes violents qui portent atteinte à l'intégrité physique et à la vie de jeunes citoyens qui font leur travail ou vaquent à leurs occupations dans le respect des autres et de la loi ?
d14658b373bae703c68bc311edc9513c.jpgQuand va-t-on arrêter de discréditer notre jeunesse en assimilant les auteurs de ces actes punis du Code Pénal à tous nos jeunes et à toute notre jeunesse sans histoire et exemplaire dans sa majorité ?
Les médias ne devraient-ils pas être neutres et soucieux des termes qu'ils utilisent pour caractériser les faits divers qu'ils portent à la connaissance du public.
Le choix des mots est de leur responsabilité et ils doivent être exemplaires.

Dominique BAUD
Conseiller de Paris