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23/01/2011

Les chiffres officiels et l'actualité!

La diminution de la délinquance globale vient d’être annoncée simultanément avec l’annonce d’une augmentation persistante des violences aux personnes et notamment de 13% en 2010, des agressions contre les femmes.

Et l’actualité illustre malheureusement trop bien cette réalité. C’est l’inquiétude sur le sort de Laëtitia qui aujourd’hui fait la une de toute la presse, orale, écrite et télévisée. Et le procureur de Nantes vient de confirmer que le sang découvert dans la voiture volée de Tony Meilhon est bien celui de Laëtitia.
Mais qui est Tony Meilhon, aujourd’hui considéré comme le principal suspect. Celui qui a admis avoir eu un accident avec le scooter la jeune fille, mais n’a rien voulu dire de plus.
Mais aussi celui dont on sait qu’il a déjà été plusieurs fois condamné et est considéré comme "dangereux".

Et dire qu’on nous annonce qu’il risque la prison à perpétuité.
Que cela peut-il vouloir dire alors qu’il aurait déjà été condamné plus de 15 fois pour agressions et viols et était libre depuis février 2010 !


On pourrait se demander, QUI, faudrait-il que ce genre d’individu agresse, pour qu’il ne puisse JAMAIS recommencer?


Dominique Baud

13/01/2010

Communiqué de "L'Institut pour la Justice"

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Depuis sa création, l’Institut pour la Justice est mobilisé pour une protection juste et équilibrée de tous les citoyens.

Une fois de plus, malheureusement, l’actualité montre à quel point son action est nécessaire.

Vous avez dû en entendre parler : le week-end dernier, alors que tout indiquait qu’il était profondément dangereux, un malade mental nommé David G. H. a, d'après la presse : Tué à coups de couteaux un jeune retraité sans histoire, Poignardé à la gorge un voisin venu lui porter secours, qui est passé à deux doigts de la mort, Attaqué l’épouse de ce voisin, qui a été blessée à l’épaule

Ce drame n’est pas dû à la « faute à pas de chance », contrairement à ce qu’avance une certaine pensée unique, Il aurait pu et dû être évité.  L'homme aurait dû se trouver en hôpital psychiatrique plutôt qu’en liberté.

Déjà en 2004, David G. H. avait gazé le gardien de son immeuble avec une bombe lacrymogène et mis le feu aux haies de la résidence. Extrêmement inquiet, le gardien avait alors averti – sans résultat – le procureur et le maire de la dangerosité de cet homme.
Quelques mois plus tard, David G.H l’avait lardé de 18 coups de couteaux. La victime n’avait survécu que par miracle, après 10 jours de coma et non sans de lourdes séquelles.

L’agresseur, reconnu fou et donc irresponsable pénalement, a été interné en hôpital psychiatrique.

David G. H. était à nouveau en liberté moins de 30 mois après sa tentative de meurtre.

Une fois dehors, son comportement était tellement menaçant que son ancienne victime a alerté les autorités par lettres recommandées :"Mon agresseur est dehors et revient sur les lieux de son massacre, ce qui me fait craindre le pire".
Mais cela n’a pas suffi. Et samedi soir dernier, une vie humaine a été fauchée.

Pour éviter de prochains drames, l’Institut pour la Justice demande de toute urgence au gouvernement :

- L’interdiction de sortie des malades mentaux hospitalisés d’office tant qu’ils présentent un risque modéré ou fort pour la société. Lorsqu’il y a doute, il doit profiter à la société.

- Une réelle sécurisation des hôpitaux psychiatriques, qui sont trop souvent ouverts à tous les vents, et offrent aux patients de multiples possibilités de fuguer.

3. Il a sensibilisé les responsables politiques sur le sujet. Au ministère de la Justice et devant de nombreux parlementaires, l’IPJ a défendu l’amélioration de l’expertise psychiatrique.

Mercredi dernier (6 janvier), les représentants de l'Institut pour la Justice ont été reçus par le président de la Commission des lois du Sénat. Il leur a promis que l'IPJ sera spécifiquement auditionné sur cette question de la prise en charge des malades mentaux dangereux.

L’action de l'Institut pour la Justice commence à porter ses fruits. Mais son succès passe par le soutien et la mobilisation de tous ceux qui refusent la fatalité.

12/12/2008

La lettre de Cynthia

 

Je publie cette lettre pour répondre à la demande de ses auteurs, pour les soutenir dans leur action et espérer une véritable écoute, suivie d'actions concrètes, par nos pouvoirs publics.

"Philippe Schmitt vient d'être contacté par le chef du cabinet de Rachida Dati ; une délégation de l'Institut pour la Justice sera reçue au ministère, place Vendôme, mardi prochain."

ENFIN... Et merci à lui de son extraordinaire courage et de sa persévérance qui devrait servir afin de réduire le nombre des victimes.

 

Cher ami,

Merci de relayer auprès de tous vos contacts l'appel de Cynthia Sardou, la fille de Michel Sardou, à soutenir Philippe Schmitt et participer au Référendum sur la Justice. Un grand merci d’avance de votre aide et de votre participation.
Et SURTOUT, lisez bien la lettre de Cynthia ci-dessous.

 

Chère Madame, cher Monsieur,

Je suis la fille du chanteur Michel Sardou, mais je suis avant tout une femme comme les autres, sans protection particulière de la police ni gardes du corps.

La nuit de Noël 99, je rejoignais ma voiture devant chez moi, quand j’ai senti des bras qui m’agrippaient dans le noir. Quelques instants plus tard, des hommes m’emportaient en voiture, un capuchon sur la tête, un couteau sous la gorge.

Je ne vous écris pas pour vous raconter le viol collectif et les sévices atroces que j’ai subis cette nuit-là. J’avais 26 ans, et, quand ils m’ont abandonnée sur un terrain vague, ma vie était quasiment détruite.

Si je prends contact avec vous, c’est pour vous demander d’agir de toute urgence auprès des Pouvoirs Publics en remplissant le Référendum sur la Justice ci-joint, pour que d’autres jeunes filles et femmes ne subissent pas le même sort.

Car il faut que vous sachiez que le véritable chemin de croix pour la victime commence souvent après l’agression.

Dans mon cas, il y a d’abord eu l’angoisse abominable, quand le médecin m’a annoncé que j’avais probablement contracté le virus du SIDA.

Puis il y a eu l’incompréhension et la révolte, quand j’ai appris que deux de mes violeurs étaient des récidivistes, qui avaient été remis en liberté par la Justice peu de temps auparavant.

Mais j’ai connu le désespoir quand le procès s’est ouvert. Le choc a été presque aussi dévastateur que celui de l’agression.

Les rôles étaient inversés. Tout se passait comme si j’étais moi-même une criminelle : n’était-ce pas moi qui avais séduit mes agresseurs ? N’avais-je pas, par hasard, ressenti un plaisir secret à être violée ?

Pire encore, n’étais-je pas une « privilégiée », alors que mes violeurs venaient d’une cité défavorisée ?

Mon avocat m’a donné un seul conseil : « restez calme »… mais j’ai souvent eu l’impression que la justice en France avait moins d'estime pour les victimes que pour les bourreaux.

On m’a imposé des expertises psychiatriques, des examens psychologiques comme si c’était moi l’accusée. Les moindres détails de ma vie privée et de mon passé ont été disséqués, exposés publiquement, puis repris par la presse.

Au contraire, les « experts » ont reconnu toutes sortes d’excuses à mes violeurs : selon eux, ils avaient fait preuve d’une certaine « intelligence », ils étaient en « déficit affectif », c’étaient des « individus perturbés », ils « manquaient d’assurance »...

La question principale pour les magistrats semblait être de trouver un moyen de les « réinsérer » au plus vite, bien qu’ils n’aient manifesté aucun repentir, ni présenté la moindre excuse sincère.

Mais le pire, c’est que, bien que les jurés d’assise les aient tous condamnés à des peines de 10 ans de prison ou plus...

… la Justice a relâché le premier après deux ans seulement, en 2002 !!!.

Quand mon avocat m’a appris qu’il était en liberté, je n’ai plus osé sortir de chez moi. J’ai commencé à vivre dans la peur qu’il ne me retrouve, et qu’il se venge.

Rapidement, le deuxième est sorti, sans même qu’on prenne la peine de m’en informer.

Aujourd’hui, j’attends avec angoisse la libération, du dernier. Lui non plus, RIEN ne pourra l’empêcher de venir me retrouver.

C’est l’effrayant résultat de l’évolution de notre système pénal ces trente dernières années. De Fourniret à Pierre Bodein, en passant par Francis Evrard ou Francis Heaulme, on ne compte plus les affaires où des psychopathes relâchés ont immédiatement fait de nouvelles victimes.

Nous ne pouvons pas laisser notre système judiciaire continuer à mettre aussi gravement en danger la vie des jeunes femmes de notre pays.

C’est pourquoi je vous demande de remplir le Référendum sur la Justice (
cliquez ici).

C’est le meilleur moyen de déclencher enfin une réforme de fond de notre système judiciaire. Les résultats seront transmis au Président de la République, au gouvernement, aux parlementaires, et aux médias.

J’ai écrit deux livres pour raconter mon effroi, quand je me suis aperçue que la « Justice » remettait dans nos rues des individus aussi dangereux.

Avant que ce drame ne m’arrive, je n’aurais pas pu le soupçonner.

J’ai fait tout ce que j’ai pu pour que cela change : pendant sa campagne électorale, Nicolas Sarkozy m’a demandé de faire partie de la Délégation aux victimes.

Puis, sollicitée ensuite par Rachida Dati, j’ai accepté des responsabilités au ministère de la Justice. J’ai cru que c’était comme ça que j’allais pouvoir faire une différence.

Mais je me suis vite aperçue qu’aucun changement réel n’aurait lieu tant que des centaines de milliers de Français ne protesteraient pas, tous ensemble, auprès des pouvoirs publics. Et c’est pourquoi je fais appel à vous aujourd’hui pour participer au Référendum sur la Justice, organisé par l’Institut pour la Justice.

Le but de ce Référendum est de réunir des millions de signatures en faveur d’un changement radical de la politique pénale dans notre pays.(
Cliquez ici)

Cet appel a d’abord été lancé par Philippe Schmitt, le père d’Anne- Lorraine, une jeune fille qui s’est fait massacrer dans le RER en novembre dernier, également par un homme condamné peu de temps auparavant pour viol, puis vite relâché.

Devant l’énorme écho qu’il a reçu – plus de 50 000 participants à la première vague de Référendums sur la Justice, en quelques semaines – d’autres victimes de criminels ont décidé de le rejoindre – dont moi-même.

Nous avons compris que nous pourrions démultiplier le nombre de participants et secouer la France entière, en nous unissant.

Mais nous avons besoin de votre voix et de votre soutien, pour acquérir la légitimité face aux pouvoirs publics, qui ne peut venir qu’avec le nombre.

C’est pourquoi nous vous demandons de remplir votre Référendum. De son côté, l'Institut pour la Justice s'organise pour :

- mener des actions d’information et de sensibilisation de l’opinion publique à grande échelle,
- préparer la publication d’un Livre Blanc de la réforme des procédures pénales,
- organiser des interventions dans les médias et auprès des parlementaires et des cabinets ministériels,
- et surtout décupler la diffusion du Référendum sur la Justice, dont l’objectif est de réunir 2 millions de participants pour obliger les pouvoirs publics à agir.

Nicolas Sarkozy nous a déjà reçus, mais nous voulons pouvoir revenir vers lui avec des millions de signatures de soutien.

Philippe Schmitt vient d'être contacté par le chef du cabinet de Rachida Dati ; une délégation de l'Institut pour la Justice sera reçue au ministère, place Vendôme, mardi prochain.

Merci de nous permettre d'arriver avec le maximum de signatures.

En vous remerciant d’avance de votre participation, je vous prie de croire, chère Madame, cher Monsieur, en mon total dévouement à ce combat pour protéger toutes les personnes innocentes et sans défense.

Bien à vous,

Cynthia Sardou

12/09/2007

BANALISATION ET DISCREDIT DU MOT « JEUNES »

Les radios diffusent ce matin en boucle l'affaire des Tarterêts et le jugement à Evry des auteurs de l'agression de deux CRS.
0b00898b7d0accf957dda8d491cba086.gifComment peut-on tolérer que les auteurs de ces actes délictueux soient assimilés à notre Jeunesse et à nos jeunes dont 99% n'ont pas de démêlés avec à la justice ?
Pourquoi les journalistes utilisent-ils abusivement l'adjectif qualificatif "jeunes" comme un simple nom, sans ajouter un nom neutre comme « gens », « individus », « personnes », jeune mineur » ou « jeune majeur » à défaut de les qualifier de « délinquants » ?
Quand va-t-on cesser de banaliser des actes violents qui portent atteinte à l'intégrité physique et à la vie de jeunes citoyens qui font leur travail ou vaquent à leurs occupations dans le respect des autres et de la loi ?
d14658b373bae703c68bc311edc9513c.jpgQuand va-t-on arrêter de discréditer notre jeunesse en assimilant les auteurs de ces actes punis du Code Pénal à tous nos jeunes et à toute notre jeunesse sans histoire et exemplaire dans sa majorité ?
Les médias ne devraient-ils pas être neutres et soucieux des termes qu'ils utilisent pour caractériser les faits divers qu'ils portent à la connaissance du public.
Le choix des mots est de leur responsabilité et ils doivent être exemplaires.

Dominique BAUD
Conseiller de Paris