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08/06/2013

Bien triste

Le décès d’un jeune homme de 19 ans, qui qu’il soit est un évènement bien triste.

Il conviendra néanmoins de savoir si le décès du jeune qui a fait la une de toutes les chaines et de bon nombre de journaux depuis hier, est un homicide volontaire orchestré par une bande ou si c’est le malheureux résultat d’une bagarre qui aurait pu se terminer ainsi pour chacun des belligérants.  

Ce drame nous a valu une longue intervention du 1er ministre.

Mais quelques minutes après, on apprenait qu’un agent de la route venait d’être tué, fauché par un poids lourd, sur une nationale du Val d’Oise. Ce décès, tout aussi injuste mais n’a fait l’objet, à ma connaissance, d’aucune  intervention  du 1er ministre.

Dans le journal aujourd’hui, on apprenait qu’une octogénaire d’une cité du Blanc Mesnil avait été retrouvée égorgée dans son appartement. Ce crime, tout aussi injuste, n’a fait l’objet, à ma connaissance,  d’aucune communication du 1er ministre.

Et tout aussi régulièrement, on apprend le viol et l’assassinat de femmes, la disparition voire le meurtre d’enfants, le décès de jeunes enfants suite à maltraitance, parfois même après signalement auprès des services sociaux… Et mais jamais encore je n’ai entendu le 1er ministre exprimer autant de colère que ce soir, en de telles circonstances.

N’est-ce pas encore plus triste. Non pas triste… Le mot n’est pas assez fort.

Dominique Baud

01/04/2012

Il faut porter plainte… Oui et après…

Quatre délinquants très jeunes (vous remarquerez que je tiens à ne pas faire d’amalgame sur la dénomination « jeunes »), de 15 à 17 ans sont encore à l’affiche du fait de l’horreur qu’ils ont commis, un meurtre froid et prémédité  sur un de ceux qui se croyait peut-être encore « leur copain »…

Par peur d’être dénoncés suite à un cambriolage dont ils étaient les auteurs, ils ont préféré tuer l’auteur de ce risque potentiel afin de l’en empêcher.

On lit que jusqu’à présent, ils n’étaient « connus des services de police », que pour des bagarres et des joints fumés dans les rues de leurs villages. Mais quand comprendra t-on que souvent cela commence ainsi surtout lorsqu’on « est déjà connus »… à 15 ans !!!

Qui plus est, un meurtre prémédité, un assassinat préparé…. Au cours duquel chacun avait son rôle à jouer : l’un chargé d’attirer la victime dans un guet-apens, les deux autres de lui tirer une balle dans la nuque et le dernier de l’asperger d’essence et d’incendier son corps.

Quelles excuses va-t-on trouver à ces jeunes désœuvrés qui, à quatre, ont ainsi commis froidement un meurtre ?

Une victime mineure, dont la famille avait pourtant déjà porté plainte contre l’un d’eux pour coups…plainte qui n’a apparemment pas eu les suites nécessaires…

Alors, et puisque nous sommes en pleine campagne présidentielle, voilà un sujet s’il en est qui devrait attirer toute l’attention des prétendants : le suivi des plaintes, leurs conclusions et les conséquences de ces dernières… Sans oublier la responsabilité des auteurs de telles décisions.

Quid de la notion de responsabilité dans le laxisme d’une décision de justice… ou d’un classement sans suite…notamment en cas de récidive ?...

Dominique Baud

 

 

03/07/2011

Décevant, une fois de plus !!!

 

Communication de l’Institut pour la Justice

En mémoire émue à Laetitia, Marie-Jeanne, Alexandre, Carla….

Dominique Baud

 

« Chers amis,

Je vous le dis tout net : cette fois-ci, le Parlement n'a voté AUCUNE des propositions de l'Institut pour la Justice le 23 juin 2011, malgré nos 85 000 pétitions.

Est-ce à dire que notre mobilisation n'a servi à rien ?

Non, car nos actions ont fait changer le rapport de force de façon fondamentale en notre faveur

Voici ce qui s'est passé exactement :

Nicolas Sarkozy a annoncé dans les médias sa détermination à mieux lutter contre la criminalité. Puis, au moment crucial, quand il s'est agi de faire voter effectivement des mesures de fermeté, il a préféré une nouvelle fois remettre à plus tard.

Mais devant l'énorme mobilisation organisée par l'Institut pour la Justice, nos manifestations publiques, nos 85 000 pétitions au Président de l'Assemblée nationale, et les amendements proposés par les députés, dont l'un voté par la Commission des lois, le gouvernement s'est senti pris au piège.

Il a d'abord essayé de contre-attaquer sur le plan médiatique : le Garde des Sceaux Michel Mercier a écrit dans le Figaro, le 18 juin, une grande tribune qui dénonce notre proposition de créer un droit d'appel pour les victimes (et plus seulement pour les coupables), la présentant comme « source de grands dangers ».

Voyant que l'impact sur l'opinion publique était proche de zéro, le gouvernement a essayé d'exercer des pressions directes sur les députés, pour exiger qu'ils retirent les amendements.

Et comme les députés tenaient bon, le gouvernement a sorti sa dernière carte : il s'est servi des voix du Parti Socialiste lors du vote en séance publique, pour faire échouer les amendements présentés par les députés... de son propre bord !!

Je sais, ce n’est pas glorieux pour le parti au pouvoir. Mais il faut aussi voir le bon côté des choses :

Vous et moi, en mobilisant des centaines de milliers de nos concitoyens, avons réussi à pousser le gouvernement dans ses derniers retranchements.

Cela faisait des dizaines d'années que cela ne s'était plus produit dans ce sens-là (dans le sens de lois plus fermes contre la délinquance). Nous avons fait changer le rapport de force : grâce à la mobilisation de députés courageux à l'Assemblée nationale comme Jean-Paul Garraud, Marc Le Fur, Etienne Blanc ou encore Bernard Gérard, des citoyens font entendre la voix des victimes du laxisme de la Justice, et stoppent le flux des mesures démagogiques.

Le gouvernement, lui, a fait un très dangereux pari en bloquant nos amendements. Car ses électeurs n’acceptent plus les doubles discours.

Ce qu'il vient de faire ressemble étrangement à ce qu'il avait déjà fait lors de la grande loi pénitentiaire de 2009 : alors que le Président de la République avait été élu par les Français sur des promesses de mieux lutter contre la délinquance, Rachida Dati avait fait voter une loi entraînant la libération quasi-automatique de tous les délinquants condamnés à des peines de moins de 2 ans de prison ferme. Soit exactement le contraire de ce qui avait été promis.

Depuis cette loi, lorsque les tribunaux correctionnels prononcent des peines de deux ans de prison ferme, le condamné ne passe en général plus un seul jour en prison. 

Or, il faut savoir que pour être condamné à deux ans de prison ferme aujourd'hui, il faut déjà avoir commis des actes d'une extrême gravité. On ne parle pas d'un « simple » racket ou de « petits » vols ou trafics. Deux ans de prison ferme, c'est par exemple la peine qui a été donnée à un homme de 28 ans le 9 mai 2011 par le tribunal correctionnel de Nantes (Loire-Atlantique), pour avoir transmis sciemment le VIH à une mère de famille.

Est-il juste que ce type de personnage ne fasse pas un seul jour de prison ?

Pour l'instant, donc, cette situation va encore se maintenir quelques temps. Mais je vous fais le serment que nous allons continuer à tout mettre en œuvre pour changer la donne. Vous le savez déjà si vous connaissez notre programme d'action et si vous avez déjà participé à notre Référendum sur la Justice.

Bien cordialement, et en vous remerciant de votre soutien à l'Institut pour la Justice,

Laurence Havel
Secrétaire nationale
 »

 

 

24/02/2011

Communication de "l'Institut pour la Justice"

A la demande de l'Institut pour la Justice", je publie cette communication reçue par mail et vous invite à signer la pétition, si ce n'est déjà fait.

Merci

Dominique Baud

"Madame, Monsieur,

Cela fait déjà cinq jours que la "joggeuse" Patricia Bouchon a disparu et, vraiment, nous redoutons le pire.

Dans notre appel à pétition pour plus de fermeté contre les criminels dangereux, suite à la mort de Laetitia Perrais à Nantes, nous annoncions :

  "Aujourd'hui, Nicolas Sarkozy parle de "sanctions" et les magistrats sont "en grève".Mais il y a une certitude :
Dans une semaine, un mois, trois mois au plus tard, un autre crime comme celui commis contre Laetitia fera la une des journaux."

Malheureusement, il ne s'est même pas écoulé une semaine que nous apprenions déjà la disparition de Patricia.

Pire encore, alors même que nous étions en train de préparer la vidéo, une jeune femme se faisait violer dans le parc Emile-Zola de Denain. Son agresseur lui a assené quinze coups de couteaux sur tout le corps et a tenté de l'égorger. La victime, Jenny, 19 ans, n'a survécu que parce qu'elle a feint d'être morte.
 
Faut-il le préciser, l'agresseur était un multirécidiviste "bien connu des services de police". Et il était, à 28 ans, libre comme l'air, lui aussi.
 
Ne restez pas sans rien faire alors que les drames s'accumulent. Appelez d'urgence votre entourage à signer notre pétition. Faites circuler la vidéo qui est à l'adresse suivante :
 
Car vraiment, nous approchons de notre objectif de 200 000 signatures. C'est réaliste. Nous en sommes à quasiment 140 000 déjà, ce nombre a doublé en six jours. Le mouvement est lancé mais seul votre relais pourra permettre de donner plus d'ampleur à cette pétition. Nous n'avons aucun autre moyen d'obtenir des signatures que grâce à vous, si vous en parlez à votre entourage.
 
Alors merci de copier le lien suivant : http://www.institutpourlajustice.com/video/index.html qui mène à notre vidéo et de l'envoyer à vos amis, par email.
 
Notre vidéo a été vue par plus de 300 000 personnes déjà. Nous savons qu'une personne sur quatre décide de signer notre pétition après avoir vu la vidéo. Pour obtenir une signature de plus, calculez que vous devez envoyer notre vidéo à quatre personnes minimum.
 
Nous comptons sur vous. Avec 200 000 signatures, nous pouvons obtenir des pouvoirs publics des mesures beaucoup plus fermes contre les délinquants et criminels multi-récidivistes. Il y a urgence.
 
Laurence Havel
Secrétaire nationale"

03/02/2011

Déjà entendu,

«…une réflexion autour de mesures et de dispositions complémentaires…pour éviter qu'un tel drame, aussi abominable, puisse se reproduire...Et, créer un nouveau service de police pour suivre désormais les délinquants dangereux.

Le figaro.fr a diffusé des articles édifiants sur le sujet. J’en reprends ici l’essentiel.

Quant à la qualification de « défaillance de la chaîne pénale », conjointement reconnue par le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, et le garde des Sceaux, Michel Mercier, doit-elle constituer l’excuse face aux défaillances multiples et inexcusables qui ont conduit cette jeune fille à être tuée, découpée et jetée au fonds de l’eau et qui ont plongé sa famille dans la détresse.

Et on collectionne malheureusement d’autres exemples…

« Alain Penin, qui a avoué avoir tué la joggeuse de Marcq-en-Baroeul fin 2010, après avoir essayé de la violer, était déjà fiché comme délinquant sexuel. En 2006, il a été condamné à dix ans de réclusion criminelle pour viol sous la menace d'une arme. En 2009, il a bénéficié d'une libération conditionnelle. L'homme était astreint à un suivi socio-judiciaire.

Avant de violer et de tuer la joggeuse de Milly-la-Forêt (Essonne), Marie-Christine Hodeau, fin 2009, Manuel da Cruz avait déjà été mis sous les verrous. En 2007, il a bénéficié d'une libération anticipée après une condamnation à onze ans de réclusion pour l'enlèvement, la séquestration et le viol d'une fillette de 13 ans en 2000.

Le meurtrier d'Anne-Lorraine Schmitt, Thierry Devé-Oglou, avait été condamné en 1996 pour un viol commis sur une jeune femme en la menaçant d'un couteau dans le même RER D, au même endroit. À son procès, en décembre 2010, les psychiatres n'ont pas exclu la possibilité d'une nouvelle récidive.

Francis Evrard a été condamné à trente ans de réclusion pour l'enlèvement et le viol du petit Enis, en août 2007. Multirécidiviste, il avait déjà été condamné à trois reprises pour des attentats à la pudeur et des viols sur des mineurs. Libéré en juillet 2007, son contrôle judiciaire n'avait pas été appliqué et un médecin lui avait même prescrit du Viagra avant sa sortie de prison. Fin 2010, la famille d'Enis a annoncé qu'elle allait poursuivre l'État, qu'elle accuse de défaillances dans la prise en charge du pédophile.

Patrick Gateau, le meurtrier de Nelly Crémel, tuée en Seine-et-Marne en 2005, était censé purger une peine de réclusion à perpétuité pour un assassinat commis dans des circonstances similaires, en 1984, dans la région Rhône-Alpes. Détenu modèle, il avait été remis en liberté conditionnelle en 2003 ».

Et, que dire de cet individu qu’est Tony Meilhon et des constats qui laissent croire décemment aujourd’hui, qu’un fonctionnement NORMAL de la justice aurait évité ce crime et d’autres encore.

Personne ne se sent-il coupable, responsable, redevable?

Je vous invite à lire, c’est édifiant….

Et aujourd’hui, il est en prison, pour combien de temps… Que faudra t-il donc qu’il fasse pour être définitivement hors d’état de nuire, à qui faudrait-il qu’il s’attaque ?

« Les inspections des deux corps ont en effet mis au jour une série de plusieurs dysfonctionnements. La première enquête diligentée par la direction de l'administration pénitentiaire a mis à nu les graves difficultés du service pénitentiaire d'insertion et de probation de Nantes, un service chargé d'assurer le suivi des personnes placées sous main de justice, à leur sortie de prison, où en cas de peine alternative à la prison. En raison essentiellement d'un manque de moyens, près de 800 dossiers étaient relégués dans les placards, attendant d'improbables jours meilleurs.

C'est ainsi que, sorti de détention en février 2010, Tony Meilhon était astreint à des obligations dont le suivi n'a jamais été mis en œuvre. Les conseillers d'insertion et de probation opéraient un tri dans les dossiers, en fonction des profils des condamnés et des peines, et le cas de Tony Meilhon, dont la dernière condamnation était inscrite pour «outrage à magistrats», n'a pas suscité leur attention.

Plusieurs courriers entre les mains des inspecteurs des services judiciaires attestent du fait que la situation du service était connue à la fois de la direction interrégionale, comme des chefs de juridiction. En mai 2010, Pascal Leroy, directeur fraîchement nommé du Service pénitentiaire d'insertion et de probation (Spip) de Nantes, envoyait un courrier dressant un tableau sans concession des difficultés de son service aux responsables du tribunal de grande instance et aux juges d'application des peines. Il précisait : «Nous vous adresserons le 5 de chaque mois, par courriel, un état détaillé de la situation et la liste des mesures en attente d'affectation.» Ce qui fut fait en août, novembre et décembre 2010.

Mais ce n'est pas tout. En octobre, ce sont cette fois les magistrats chargés de l'application des peines qui prennent la plume : ils ne parviennent pas non plus à faire face à un afflux de dossiers… et préviennent les chefs de juridiction qu'ils comptent eux aussi opérer des tris. «Face à cette situation, écrivent-ils, nous nous trouvons dans l'obligation de faire des choix, dont nous tenons à vous informer et dont la mise en œuvre sera effective à compter du 1er novembre 2010.»

Une deuxième inspection a été diligentée, centrée cette fois sur les services judiciaires et non pénitentiaires, pour éclairer un autre point noir : pourquoi le premier sursis avec mise à l'épreuve auquel avait été astreint Tony Meilhon, lors de sa condamnation pour le viol d'un codétenu, a-t-il été classé alors qu'il n'avait pas été exécuté ? «Cela aurait pu changer le cours de l'histoire, car si cette donnée avait pu être prise en compte, Meilhon aurait été classé par les services d'insertion et de probation comme délinquant sexuel, et donc placé dans les dossiers prioritaires», explique un proche du dossier.

Les services de police ont également eu droit à leur enquête administrative. Avec quinze condamnations inscrites au casier judiciaire, l'homme de 31 ans a été visé depuis sa sortie de prison par sept plaintes, qui «n'ont pas été instruites avec l'attention qu'auraient exigé» ses antécédents, expliquent les ministres. Une plainte pour viol déposée en décembre 2010 n'a pas fait l'objet d'un compte rendu au parquet. Par ailleurs, un délai anormalement long se serait écoulé avant l'inscription de Tony Meilhon, qui n'avait pas répondu aux convocations des services de police, aux fichiers des personnes disparues. »

Dominique Baud

09/09/2010

Et si la prochaine victime était…

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Encore une femme mais laquelle ? La fille de qui… La mère de qui… La femme de qui… Qui pour qu’enfin les crimes de ces récidivistes cessent.

Natacha est victime d’être allée faire son jogging et de « s’être trouvée au moment endroit au mauvais moment ». Expression parfaitement scandaleuse s’il en est.

Victime de celui qui, suite à la décision conjointe des « autorités » a vu sa peine réduite de moitié, car « on » considérait qu’il justifiait de « bonne conduite », que « rien ne laissait supposer qu’il recommencerait… »

Et pourtant, les exemples nombreux de récidive dans ce type de crime devraient conduire les « spécialistes » à être plus prudents, plus vigilants, à envisager… « et si à cause de moi, de la décision que j’ai prise… la prochaine victime était… ma fille… ma femme… Ma mère… »

Par contre, celle qui n’a pas manqué de courage, c’est la dernière victime de ce criminel. Quelle émotion de l’écouter dire «  je savais qu’il recommencerait… Quand j’ai appris la nouvelle, j’ai pu revivre chaque instant de tout ce que Natacha a traversé. J’ai voulu témoigner pour que cela n’arrive plus… ».

 Une belle leçon à ceux qui essaient vainement d’être crédibles en voulant justifier des raisons de sa libération.

Dominique Baud

13/01/2010

Communiqué de "L'Institut pour la Justice"

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Depuis sa création, l’Institut pour la Justice est mobilisé pour une protection juste et équilibrée de tous les citoyens.

Une fois de plus, malheureusement, l’actualité montre à quel point son action est nécessaire.

Vous avez dû en entendre parler : le week-end dernier, alors que tout indiquait qu’il était profondément dangereux, un malade mental nommé David G. H. a, d'après la presse : Tué à coups de couteaux un jeune retraité sans histoire, Poignardé à la gorge un voisin venu lui porter secours, qui est passé à deux doigts de la mort, Attaqué l’épouse de ce voisin, qui a été blessée à l’épaule

Ce drame n’est pas dû à la « faute à pas de chance », contrairement à ce qu’avance une certaine pensée unique, Il aurait pu et dû être évité.  L'homme aurait dû se trouver en hôpital psychiatrique plutôt qu’en liberté.

Déjà en 2004, David G. H. avait gazé le gardien de son immeuble avec une bombe lacrymogène et mis le feu aux haies de la résidence. Extrêmement inquiet, le gardien avait alors averti – sans résultat – le procureur et le maire de la dangerosité de cet homme.
Quelques mois plus tard, David G.H l’avait lardé de 18 coups de couteaux. La victime n’avait survécu que par miracle, après 10 jours de coma et non sans de lourdes séquelles.

L’agresseur, reconnu fou et donc irresponsable pénalement, a été interné en hôpital psychiatrique.

David G. H. était à nouveau en liberté moins de 30 mois après sa tentative de meurtre.

Une fois dehors, son comportement était tellement menaçant que son ancienne victime a alerté les autorités par lettres recommandées :"Mon agresseur est dehors et revient sur les lieux de son massacre, ce qui me fait craindre le pire".
Mais cela n’a pas suffi. Et samedi soir dernier, une vie humaine a été fauchée.

Pour éviter de prochains drames, l’Institut pour la Justice demande de toute urgence au gouvernement :

- L’interdiction de sortie des malades mentaux hospitalisés d’office tant qu’ils présentent un risque modéré ou fort pour la société. Lorsqu’il y a doute, il doit profiter à la société.

- Une réelle sécurisation des hôpitaux psychiatriques, qui sont trop souvent ouverts à tous les vents, et offrent aux patients de multiples possibilités de fuguer.

3. Il a sensibilisé les responsables politiques sur le sujet. Au ministère de la Justice et devant de nombreux parlementaires, l’IPJ a défendu l’amélioration de l’expertise psychiatrique.

Mercredi dernier (6 janvier), les représentants de l'Institut pour la Justice ont été reçus par le président de la Commission des lois du Sénat. Il leur a promis que l'IPJ sera spécifiquement auditionné sur cette question de la prise en charge des malades mentaux dangereux.

L’action de l'Institut pour la Justice commence à porter ses fruits. Mais son succès passe par le soutien et la mobilisation de tous ceux qui refusent la fatalité.

01/10/2009

42 ans…

loi-anti-recidive.gifElle était jolie, elle était jeune et elle faisait du jogging près de chez elle. Elle a été enlevée. Aujourd’hui elle est morte.

A 47 ans, il a déjà été condamné pour le viol d’une adolescente en 2002. Condamné jusqu’en 2013, il était déjà dehors. Il avait été mis en liberté conditionnelle au bout de cinq ans.

Pire, depuis 2007, il s’était réinstallé dans le village de sa 1ère victime, à laquelle il avait d’ailleurs promis la mort pour l’avoir dénoncé.

C’est un déni du droit des victimes auquel on ne peut opposer la liberté de chacun dans un cas aussi grave. C’est du terrorisme à l’égard d’une famille marquée à vie.

 

Et son avocat d’assurer que la rencontre a été « un total hasard », son client ayant agi « sous le coup d’une pulsion ».

Comment peut-on oser ainsi banaliser la mort d’une femme, qui plus est par un récidiviste ?

Et si c’était votre femme… Et si c’était votre fille…

 

Dominique BAUD

02/08/2009

Les articles les plus lus sur internet…Sans commentaire !

 

Dominique BAUD

29/01/2009

L'horreur!

chambre-d-enfant-2266441_1378.jpgOn croit ses enfants à l’abri, dans une crèche dans une école, et bien il semble que l’on se trompe.

Les personnels des crèches, les professeurs des écoles se croient en sécurité à leur poste de travail, et bien ils se trompent.

Mais quel est ce monde dans lequel on vit où la violence est partout et où elle frappe les plus jeunes, les plus innocents.

Mes mains se glacent en écrivant cet article, émue en pensant aux parents de ces deux bébés tués en Belgique en fin de semaine dernière.

Et on apprend, une fois de plus, qu’il s’agit d’un jeune déséquilibré et qu’un psychiatre, une fois de plus, a considéré qu’il n’avait pas plus besoin de soins ni bien entendu d’hospitalisation.

Il serait temps que tous les responsables soient sanctionnés, ce genre d’explication ou de justification ne pouvant éternellement servir d’excuse à ces meurtres odieux qui auraient pu être évités.

Et si c’était vos enfants. Y avez-vous pensé ?

Dominique BAUD

19/01/2009

Pas très convaincant, M. SARRE

P15LogDupleixFa.jpgJe me suis rendue l’autre soir à une réunion dans une école place du Cardinal Amette, réunion à laquelle Anne HIDALGO avait convié M. Georges, adjoint au Maire de Paris, chargé de la sécurité, dans le cadre d’un compte rendu de mandat.

Et bien le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il n’était guère convaincant, et de fait est apparu peu convaincu lui-même, sauf peut-être lorsqu’il a parlé de l‘importance de l’école pour permettre aux jeunes d’apprendre, de se former et demain de travailler.

Et, comme l’a regretté une habitante présente dans la salle, les élus de Paris ont surtout évoqué des propositions de sport et de loisirs à moindre coût pour les jeunes du quartier Dupleix suite au drame qui s’est déroulé dans le quartier, avant de parler de la nécessité économique pour eux d’avoir une formation, un métier et un emploi.

Espérons que la mission locale promise à Beaugrenelle s’avèrera efficace et conforme aux engagements tenus lors de cette réunion.

De même que, en tant que citoyens à part entière, c’est aux jeunes eux-mêmes de manifester leur volonté de participer à des conseils de quartier en présentant leur candidature, comme bon nombre d’autres habitants l’ont fait en juin dernier, ou d’assurer leur représentation par le tirage au sort de l’une de leurs associations qui serait alors présente et active au sein de ces assemblées consultatives.

Une façon efficace de démontrer qu’ils sont intégrés au quartier et se considèrent comme tel.

Mais voilà maintenant que le Maire du 15ème annonce à son tour sa réunion, à la Mairie, pour parler de ce meurtre qui a endeuillé un quartier du 15ème.

Espérons simplement que, lors de cette réunion, ses propos seront plus modérés que ceux qu’il a tenu lors de la marche silencieuse à laquelle il a participé en mémoire du jeune homme.

Halte à l’amalgame et à la caricature.

Dominique BAUD