09/09/2010
Et si la prochaine victime était…
Encore une femme mais laquelle ? La fille de qui… La mère de qui… La femme de qui… Qui pour qu’enfin les crimes de ces récidivistes cessent.
Natacha est victime d’être allée faire son jogging et de « s’être trouvée au moment endroit au mauvais moment ». Expression parfaitement scandaleuse s’il en est.
Victime de celui qui, suite à la décision conjointe des « autorités » a vu sa peine réduite de moitié, car « on » considérait qu’il justifiait de « bonne conduite », que « rien ne laissait supposer qu’il recommencerait… »
Et pourtant, les exemples nombreux de récidive dans ce type de crime devraient conduire les « spécialistes » à être plus prudents, plus vigilants, à envisager… « et si à cause de moi, de la décision que j’ai prise… la prochaine victime était… ma fille… ma femme… Ma mère… »
Par contre, celle qui n’a pas manqué de courage, c’est la dernière victime de ce criminel. Quelle émotion de l’écouter dire « je savais qu’il recommencerait… Quand j’ai appris la nouvelle, j’ai pu revivre chaque instant de tout ce que Natacha a traversé. J’ai voulu témoigner pour que cela n’arrive plus… ».
Une belle leçon à ceux qui essaient vainement d’être crédibles en voulant justifier des raisons de sa libération.
Dominique Baud
22:40 Publié dans Justice | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : viol, meurtre, récidive, joggeuse
Commentaires
Bonjour,
La première chose qui me choque est que la presse parle d'une joggeuse. Comme si c'était pour atténuer "la chose". Comme si c'était presque que pour dire que si cette personne n'avait pas été courir, elle n'aurait rien eu!!!
Non, ce n'était pas une joggeuse, c'était une femme.
Le viol est un crime, et de plus le fait de l'avoir tuer est un 2ème crime
Le criminel avait été condamné en 2006 à 10 ans de prison. 2006 + 10 = 2016!!!!
Une chose est sur: ce condamné n'aurait certainement pas été guérri de son mal en passant 10 ans en prison, mais cette femme n'aurait pas été tuée par cet individu si la justice avait laissé ce condamné jusqu'au terme de sa sanction.
La présence du garde des sceaux et du ministre de l'intérieur aux obsèques est très discutable.
J-F LOZIN
Écrit par : J-F LOZIN | 13/09/2010
D'accord sur tout.
Je pose à nouveau la question... Et si, dans des circonstances analogues la victime était la fille de... La femme de.... La mère de.... que se passerait-il?
La compassion irait-elle au delà d'une présence des autorités à la messe d'enterrement... présence qui a d'ailleurs en l'occurrence frustré plus que consolé, la famille et les amis de la victime.
Dominique Baud
Écrit par : dominique Baud | 14/09/2010
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