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13/01/2010

Communiqué de "L'Institut pour la Justice"

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Depuis sa création, l’Institut pour la Justice est mobilisé pour une protection juste et équilibrée de tous les citoyens.

Une fois de plus, malheureusement, l’actualité montre à quel point son action est nécessaire.

Vous avez dû en entendre parler : le week-end dernier, alors que tout indiquait qu’il était profondément dangereux, un malade mental nommé David G. H. a, d'après la presse : Tué à coups de couteaux un jeune retraité sans histoire, Poignardé à la gorge un voisin venu lui porter secours, qui est passé à deux doigts de la mort, Attaqué l’épouse de ce voisin, qui a été blessée à l’épaule

Ce drame n’est pas dû à la « faute à pas de chance », contrairement à ce qu’avance une certaine pensée unique, Il aurait pu et dû être évité.  L'homme aurait dû se trouver en hôpital psychiatrique plutôt qu’en liberté.

Déjà en 2004, David G. H. avait gazé le gardien de son immeuble avec une bombe lacrymogène et mis le feu aux haies de la résidence. Extrêmement inquiet, le gardien avait alors averti – sans résultat – le procureur et le maire de la dangerosité de cet homme.
Quelques mois plus tard, David G.H l’avait lardé de 18 coups de couteaux. La victime n’avait survécu que par miracle, après 10 jours de coma et non sans de lourdes séquelles.

L’agresseur, reconnu fou et donc irresponsable pénalement, a été interné en hôpital psychiatrique.

David G. H. était à nouveau en liberté moins de 30 mois après sa tentative de meurtre.

Une fois dehors, son comportement était tellement menaçant que son ancienne victime a alerté les autorités par lettres recommandées :"Mon agresseur est dehors et revient sur les lieux de son massacre, ce qui me fait craindre le pire".
Mais cela n’a pas suffi. Et samedi soir dernier, une vie humaine a été fauchée.

Pour éviter de prochains drames, l’Institut pour la Justice demande de toute urgence au gouvernement :

- L’interdiction de sortie des malades mentaux hospitalisés d’office tant qu’ils présentent un risque modéré ou fort pour la société. Lorsqu’il y a doute, il doit profiter à la société.

- Une réelle sécurisation des hôpitaux psychiatriques, qui sont trop souvent ouverts à tous les vents, et offrent aux patients de multiples possibilités de fuguer.

3. Il a sensibilisé les responsables politiques sur le sujet. Au ministère de la Justice et devant de nombreux parlementaires, l’IPJ a défendu l’amélioration de l’expertise psychiatrique.

Mercredi dernier (6 janvier), les représentants de l'Institut pour la Justice ont été reçus par le président de la Commission des lois du Sénat. Il leur a promis que l'IPJ sera spécifiquement auditionné sur cette question de la prise en charge des malades mentaux dangereux.

L’action de l'Institut pour la Justice commence à porter ses fruits. Mais son succès passe par le soutien et la mobilisation de tous ceux qui refusent la fatalité.