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03/07/2011

Décevant, une fois de plus !!!

 

Communication de l’Institut pour la Justice

En mémoire émue à Laetitia, Marie-Jeanne, Alexandre, Carla….

Dominique Baud

 

« Chers amis,

Je vous le dis tout net : cette fois-ci, le Parlement n'a voté AUCUNE des propositions de l'Institut pour la Justice le 23 juin 2011, malgré nos 85 000 pétitions.

Est-ce à dire que notre mobilisation n'a servi à rien ?

Non, car nos actions ont fait changer le rapport de force de façon fondamentale en notre faveur

Voici ce qui s'est passé exactement :

Nicolas Sarkozy a annoncé dans les médias sa détermination à mieux lutter contre la criminalité. Puis, au moment crucial, quand il s'est agi de faire voter effectivement des mesures de fermeté, il a préféré une nouvelle fois remettre à plus tard.

Mais devant l'énorme mobilisation organisée par l'Institut pour la Justice, nos manifestations publiques, nos 85 000 pétitions au Président de l'Assemblée nationale, et les amendements proposés par les députés, dont l'un voté par la Commission des lois, le gouvernement s'est senti pris au piège.

Il a d'abord essayé de contre-attaquer sur le plan médiatique : le Garde des Sceaux Michel Mercier a écrit dans le Figaro, le 18 juin, une grande tribune qui dénonce notre proposition de créer un droit d'appel pour les victimes (et plus seulement pour les coupables), la présentant comme « source de grands dangers ».

Voyant que l'impact sur l'opinion publique était proche de zéro, le gouvernement a essayé d'exercer des pressions directes sur les députés, pour exiger qu'ils retirent les amendements.

Et comme les députés tenaient bon, le gouvernement a sorti sa dernière carte : il s'est servi des voix du Parti Socialiste lors du vote en séance publique, pour faire échouer les amendements présentés par les députés... de son propre bord !!

Je sais, ce n’est pas glorieux pour le parti au pouvoir. Mais il faut aussi voir le bon côté des choses :

Vous et moi, en mobilisant des centaines de milliers de nos concitoyens, avons réussi à pousser le gouvernement dans ses derniers retranchements.

Cela faisait des dizaines d'années que cela ne s'était plus produit dans ce sens-là (dans le sens de lois plus fermes contre la délinquance). Nous avons fait changer le rapport de force : grâce à la mobilisation de députés courageux à l'Assemblée nationale comme Jean-Paul Garraud, Marc Le Fur, Etienne Blanc ou encore Bernard Gérard, des citoyens font entendre la voix des victimes du laxisme de la Justice, et stoppent le flux des mesures démagogiques.

Le gouvernement, lui, a fait un très dangereux pari en bloquant nos amendements. Car ses électeurs n’acceptent plus les doubles discours.

Ce qu'il vient de faire ressemble étrangement à ce qu'il avait déjà fait lors de la grande loi pénitentiaire de 2009 : alors que le Président de la République avait été élu par les Français sur des promesses de mieux lutter contre la délinquance, Rachida Dati avait fait voter une loi entraînant la libération quasi-automatique de tous les délinquants condamnés à des peines de moins de 2 ans de prison ferme. Soit exactement le contraire de ce qui avait été promis.

Depuis cette loi, lorsque les tribunaux correctionnels prononcent des peines de deux ans de prison ferme, le condamné ne passe en général plus un seul jour en prison. 

Or, il faut savoir que pour être condamné à deux ans de prison ferme aujourd'hui, il faut déjà avoir commis des actes d'une extrême gravité. On ne parle pas d'un « simple » racket ou de « petits » vols ou trafics. Deux ans de prison ferme, c'est par exemple la peine qui a été donnée à un homme de 28 ans le 9 mai 2011 par le tribunal correctionnel de Nantes (Loire-Atlantique), pour avoir transmis sciemment le VIH à une mère de famille.

Est-il juste que ce type de personnage ne fasse pas un seul jour de prison ?

Pour l'instant, donc, cette situation va encore se maintenir quelques temps. Mais je vous fais le serment que nous allons continuer à tout mettre en œuvre pour changer la donne. Vous le savez déjà si vous connaissez notre programme d'action et si vous avez déjà participé à notre Référendum sur la Justice.

Bien cordialement, et en vous remerciant de votre soutien à l'Institut pour la Justice,

Laurence Havel
Secrétaire nationale
 »

 

 

09/06/2011

Communiqué de l’Institut pour la Justice

 

« Cette fois-ci c’en est trop ! 

 Il y a quelques jours, une petite fille de 10 ans a été violée dans l’Essonne par un homme de 33 ans ultra-connu de la police et qui avait déjà été condamné 15 fois par la Justice. 

 Que faisait-il dehors, sans la moindre mesure de surveillance, sachant qu’il avait commis un viol un 2009 pour lequel il n’a écopé que de 2 ans de prison ?

 C'est insupportable. Mais pour une fois, vous avez l’occasion d’agir pour que cela cesse. 

 Car le 15 juin prochain, votre député Philippe Goujon, membre influent de la Commission des lois, doit justement prendre position sur un texte de loi qui pourrait faire en sorte que les multirécidivistes ne soient plus remis en liberté aussi facilement.

 C'est une coïncidence inespérée, et c'est l'occasion rêvée d’agir. Une telle opportunité ne s'est pas produite depuis plusieurs années, et il est certain que, d'ici les élections présidentielles, il n'y en aura pas d'autres.

 La position de votre député le 15 juin est en effet d’une importance capitale : 

  • Soit il vote les propositions de l'excellent rapport Ciotti sur l'exécution des peines et défend les amendements déposés par les députés Garraud, Le Fur et Blanc et nous ferons un grand pas pour la protection des citoyens innocents
  • Soit il refuse de voter ces avancées et aucune amélioration concrète ne verra le jour avant 2012, car c’est la dernière réforme de la Justice d’ici les prochaines élections !

Que nos élus tirent enfin les leçons des meurtres de Laetitita, de Natacha et de tant d’autres, et que la Justice fasse ce pour quoi elle existe : protéger les innocents ». 

 

11/05/2011

Communiqué:Institut Pour la Justice

 

L'Institut pour la Justice organise
la Journée nationale de lutte contre la récidive

Le mardi 17 mai à 14h30 au Champs de Mars, devant l’école militaire, l’Institut pour la Justice organise un évènement exceptionnel, la « Journée nationale de lutte contre la récidive ».

Cette journée fait suite à la pétition lancée par l’association après le meurtre de Laetitia Perrais par un multi-récidiviste, et signée en un mois par plus de 300 000 citoyens (chiffre certifié par huissier).

Des familles de victimes, des experts, des professionnels du droit et des personnalités reconnues demanderont publiquement au Président de la République de prendre de vraies mesures contre la récidive sexuelle et criminelle.

 Une mise en scène symbolisant visuellement la récidive, sera un temps fort de cet  évènement.

 

24/02/2011

Communication de "l'Institut pour la Justice"

A la demande de l'Institut pour la Justice", je publie cette communication reçue par mail et vous invite à signer la pétition, si ce n'est déjà fait.

Merci

Dominique Baud

"Madame, Monsieur,

Cela fait déjà cinq jours que la "joggeuse" Patricia Bouchon a disparu et, vraiment, nous redoutons le pire.

Dans notre appel à pétition pour plus de fermeté contre les criminels dangereux, suite à la mort de Laetitia Perrais à Nantes, nous annoncions :

  "Aujourd'hui, Nicolas Sarkozy parle de "sanctions" et les magistrats sont "en grève".Mais il y a une certitude :
Dans une semaine, un mois, trois mois au plus tard, un autre crime comme celui commis contre Laetitia fera la une des journaux."

Malheureusement, il ne s'est même pas écoulé une semaine que nous apprenions déjà la disparition de Patricia.

Pire encore, alors même que nous étions en train de préparer la vidéo, une jeune femme se faisait violer dans le parc Emile-Zola de Denain. Son agresseur lui a assené quinze coups de couteaux sur tout le corps et a tenté de l'égorger. La victime, Jenny, 19 ans, n'a survécu que parce qu'elle a feint d'être morte.
 
Faut-il le préciser, l'agresseur était un multirécidiviste "bien connu des services de police". Et il était, à 28 ans, libre comme l'air, lui aussi.
 
Ne restez pas sans rien faire alors que les drames s'accumulent. Appelez d'urgence votre entourage à signer notre pétition. Faites circuler la vidéo qui est à l'adresse suivante :
 
Car vraiment, nous approchons de notre objectif de 200 000 signatures. C'est réaliste. Nous en sommes à quasiment 140 000 déjà, ce nombre a doublé en six jours. Le mouvement est lancé mais seul votre relais pourra permettre de donner plus d'ampleur à cette pétition. Nous n'avons aucun autre moyen d'obtenir des signatures que grâce à vous, si vous en parlez à votre entourage.
 
Alors merci de copier le lien suivant : http://www.institutpourlajustice.com/video/index.html qui mène à notre vidéo et de l'envoyer à vos amis, par email.
 
Notre vidéo a été vue par plus de 300 000 personnes déjà. Nous savons qu'une personne sur quatre décide de signer notre pétition après avoir vu la vidéo. Pour obtenir une signature de plus, calculez que vous devez envoyer notre vidéo à quatre personnes minimum.
 
Nous comptons sur vous. Avec 200 000 signatures, nous pouvons obtenir des pouvoirs publics des mesures beaucoup plus fermes contre les délinquants et criminels multi-récidivistes. Il y a urgence.
 
Laurence Havel
Secrétaire nationale"