Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

12/09/2007

BANALISATION ET DISCREDIT DU MOT « JEUNES »

Les radios diffusent ce matin en boucle l'affaire des Tarterêts et le jugement à Evry des auteurs de l'agression de deux CRS.
0b00898b7d0accf957dda8d491cba086.gifComment peut-on tolérer que les auteurs de ces actes délictueux soient assimilés à notre Jeunesse et à nos jeunes dont 99% n'ont pas de démêlés avec à la justice ?
Pourquoi les journalistes utilisent-ils abusivement l'adjectif qualificatif "jeunes" comme un simple nom, sans ajouter un nom neutre comme « gens », « individus », « personnes », jeune mineur » ou « jeune majeur » à défaut de les qualifier de « délinquants » ?
Quand va-t-on cesser de banaliser des actes violents qui portent atteinte à l'intégrité physique et à la vie de jeunes citoyens qui font leur travail ou vaquent à leurs occupations dans le respect des autres et de la loi ?
d14658b373bae703c68bc311edc9513c.jpgQuand va-t-on arrêter de discréditer notre jeunesse en assimilant les auteurs de ces actes punis du Code Pénal à tous nos jeunes et à toute notre jeunesse sans histoire et exemplaire dans sa majorité ?
Les médias ne devraient-ils pas être neutres et soucieux des termes qu'ils utilisent pour caractériser les faits divers qu'ils portent à la connaissance du public.
Le choix des mots est de leur responsabilité et ils doivent être exemplaires.

Dominique BAUD
Conseiller de Paris