Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

01/06/2011

Cela commence à faire beaucoup

 

Rappelez-vous mon slogan, « pour changer les choses, il faut changer les gens… ».  Il est plus vrai que jamais. Ce serait un programme courageux s’il était tenu, pour réconcilier les français avec la politique, redonner à cette dernière ses lettres de noblesse, faire en sorte que ceux qui nous dirigent puissent encore être respectés et que l’abstention diminue, ce qui aurait pour effet qu’ils soient élus avec plus de 30% des suffrages exprimés et regagnent une vraie légitimité.

Nous avons eu les scandales financiers avec utilisation abusive de l’argent public, rappelez-vous les cigares, les billets d’avion, les vacances à l’étranger… Alors même que dans le même temps on demande aux français, par solidarité, de faire des économies et que l’on prend des mesures qui, de fait, diminuent le pouvoir d’achat de chacun d’entre nous.

Puis nous voilà sur des scandales de mœurs… 

Nous vivons le « drame » DSK !!! Je me suis déjà exprimée sur ce sujet et n’y reviendrai pas. Attendons que la justice se prononce, à moins que toute cette affaire ne se règle financièrement, ce qui serait une injure à la recherche de la vérité. La prison dorée de Dominique Strauss Kahn pourrait-être un maigre aperçu de cette négociation prévisible.

Aujourd’hui, c’est la ville de Draveil qui fait la une de l’information.  Des plaintes déposées contre le maire de la ville l’ont obligé à démissionner de son poste de ministre…

Pour mieux se défendre parait-il ?  Mais certains trouvent aussi cela scandaleux, prétextant qu’il a fait du bon travail en tant que ministre et qu’il faut séparer vie publique et vie privée….

Je vous laisse apprécier ces commentaires.

Tout comme ceux de son avocat qui ironisait hier… « Qui a rendu cela public ? Si on avait peur des pressions, il ne fallait pas en parler… »  ou encore « …un édile n’a pas à démissionner, il est élu par la volonté du peuple et donc doit terminer son mandat… ».

Des propos semblables ont été tenus par Christian Jacob sur cette même chaine : être ministre est une fonction,  être maire est un mandat et seul le peuple qui  l’a élu peut le démettre. Il a même fait mieux en affirmant que plus il y aura de femmes en politique, moins ceci existera. Mais encore faudrait-il que notamment, le parti qu’il représente, permette à des femmes d’être élues à des postes à responsabilité.

Prenons pour exemple les élections législatives où les femmes sont cantonnées dans des circonscriptions traditionnellement à gauche, le parti préférant ne pas respecter la loi et payer une amende !!!

La justice devra trancher, quoique la répétition des témoignages ait de quoi intriguer.

 

Je connais la violence en politique, les menaces, les sanctions dont certains sont capables…La peur de celui qui a subi, tétanisé, et il y a aussi sans doute aussi la peur de celui qui se sait coupable…

Dominique Baud

 

23/11/2010

Les limites de la liberté d’expression

nique-le-france.jpg

 

On m’adresse ce message que je livre à votre sagacité :

« Le livre de Saïd Bouamama " Nique la France " vient de paraître chez "Zep", il est en Vente dans toutes nos librairies.

Imaginez un seul instant, un Français faisant paraître en Algérie un livre " Nique l'Algérie"
Mieux, le même Français faisant paraître en FRANCE le même livre " Nique l'Algérie " se verrait traîner devant les tribunaux ».

 

Rien que le titre exprime les limites de la liberté d’expression; je n’ose imaginer le contenu.

Boycotter ce « torchon » qui porte ainsi atteinte au Livre, à l’Edition et donc à la Culture, comme le nomme certains de ceux qui l’ont lu, est le minimum.

Plus encore, c’est la France qui devrait porter plainte.

Mesdames et Messieurs les élus, représentants de notre pays, osez, vous ferez la différence.

Dominique Baud

12/09/2010

La honte…

En 2008, on nous annonçait déjà qu’une somme entre 20 et 50 millions d’euros devrait être versée à Bernard Tapie. Déjà, ces sommes apparaissaient scandaleuses tout autant d’ailleurs que la différence entre le plancher et le plafond annoncés : 30 millions d’euros, presque rien !!!

Aujourd’hui, on parle de 210 millions. On justifie cette différence significative par des intérêts de retard lors de la vente d’Adidas par le crédit lyonnais. Cette somme de 210 millions serait le solde une fois pris en considération le surplus au titre des dommages intérêts

et déduits les dettes et autres impôts.

 

Et n’oublions pas que sur ces 210 millions, 45 millions correspondent à son préjudice moral.

Faut bien cela, reconnaissez-le !!!


Et même si ce dernier conteste ces informations car selon lui environ 95 millions d'euros ne sont pas liés à l'arbitrage», mais au produit de la vente d'actifs lui appartenant et saisis par la

Justice au cours des procédures, il affirme que dans le cadre de la procédure d'arbitrage, il lui restera effectivement «entre 50 et 55 millions d'euros»…une fois les derniers impôts payés.

 

Comment va-t-il pouvoir s’en sortir ?

A l’heure d’une crise économique et financière majeure où l’on demande à tous les français de faire des efforts et où on leur impose des économies  gouvernementales qui vont grever leur pouvoir d’achat et surtout celui des classes moyennes et des familles… Faut pas avoir honte.

Dominique Baud