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20/12/2008

Mais bien sûr !!!!

 

Certains ou je devrais dire plus particulièrement certaines, ne manquent vraiment pas d’air.

Après avoir cautionné, soutenu ou pratiqué personnellement le parachutage, les voilà auteurs d’un texte qui s’apparente à un plagiat de bon nombre de mes interventions pendant ces dernières années (cf mon blog ou mes nombreuses interventions au Conseil de Paris )

Mais quelle crédibilité y-a t-il dans la plume de ceux qui ont démontré une pratique bien différente pour être élus… A la place d’autres….

Hypocrisie ou prise de conscience ? On le saura avec le temps ? Iront-ils jusqu’à mettre en jeu leur mandat pour que ces règles soient respectées ?

Je veux parler bien sûr des élus du groupe UMP Conseillers de Paris qui ont crée un groupe au sein du groupe : le sous groupe :« Pari.Paris »

Et voilà…

 

397027~Parachutage-militaire-Affiches.jpg « C. LE REFUS DES PARACHUTAGES !

Seul un ancrage solide dans une circonscription ou un arrondissement permet d’envisager la victoire. Cette condition n’est pas suffisante, mais elle est nécessaire !

A Paris, les adhérents ont trop connu de ratages spectaculaires du fait de

parachutages. En matière électorale comme dans d’autres, l’improvisation n’est pas de mise ! Une candidature se prépare au long cours, sereinement et avec réalisme. Les Parisiennes et les Parisiens ne se laissent pas impressionnés par l’arrivée en dernière minute de « personnalités » ignorant tout ou presque de la circonscription ou de l’arrondissement. L’électeur parisien n’est jamais dupe de tels stratagèmes qui ne témoignent le plus souvent que d’un manque de

préparation coupable, confinant parfois à l’amateurisme…

Au surplus, le parachutage constitue le ferment le plus sûr de la division de notre camp.

Les élections de mars 2008 l’ont amplement démontré : les parachutages représentent le principal terreau de la dissidence. Car toutes les circonscriptions et tous les arrondissements ont leur histoire, qu’il convient de respecter.

De même, toutes les circonscriptions et tous les arrondissements recèlent d’élus et de militants qui les « font tourner », donnant de leur temps et de leur énergie. Et il convient de reconnaître leur légitimité ainsi que de récompenser leur engagement sans faille.

Or, un parachutage est vécu comme un désaveu et provoque des blessures profondes difficiles ensuite à cicatriser.

On peut, bien évidemment, comprendre dans certains cas la nécessité de faire appel à une candidature extérieure à une circonscription ou à un arrondissement. Mais alors une telle candidature doit être préparée très en amont et le candidat ou la candidate pressentie doit avoir fait la démonstration de son acceptation par les adhérents sur le long terme.

C’est toute la différence entre une « implantation » et un « parachutage ».

Encore faut-il préciser que de telles « implantations » doivent toujours rester

l’exception.

Aussi, le prochain Président de la Fédération UMP de Paris doit-il s’engager à refuser tout parachutage à l’avenir.

Nous le savons, cet engagement n’est pas aisé, dans la mesure où il supposera ensuite le courage politique de s’opposer à différents « diktats » et de faire la sourde oreille à certains appels téléphoniques émanant, par exemple, de cabinets ministériels…

Mais cet engagement est indispensable pour fortifier les « troupes » de la Fédération, garantir leur cohésion et, au final, préparer les succès futurs.

Ce pacte de confiance entre la Fédération de Paris et ses adhérents est essentiel.

D. UNE SELECTION PERTINENTE DES CANDIDATS AUX PROCHAINES ELECTIONS !

Le refus catégorique des parachutages s’accompagne bien évidemment de la mise en place d’une démarche proactive d’identification et de sélection des candidats pour les prochaines élections.

A l’heure où toute entreprise prend un soin particulier à la sélection de ses candidats à l’embauche, il serait étonnant et même choquant qu’une fédération ne se hisse pas au même niveau de professionnalisation et d’exigence dans la méthode.

Ici encore, les succès futurs dépendent d’une approche rigoureuse.

En outre, il semble essentiel de reconduire les sortants les plus méritants. A l’inverse, ceux qui ont brillé par leur absence, leur inactivité ou leur défaillance ne sont pas dignes de représenter le parti de la méritocratie. Une évaluation du mandat des élus doit être

réalisée à la fin de chaque mandature.

La Fédération UMP de Paris dispose aujourd’hui de suffisamment de temps devant elle pour s’engager sur cette voie. Des critères devront être arrêtés, des « profils-type » définis et une prospection menée. Les choix effectués seront d’ailleurs d’autant moins contestables que la méthode retenue sera rigoureuse et comparable à celle du recrutement dans une entreprise.

Au total, une procédure pertinente et transparente de sélection des candidats représente le meilleur gage d’union et jouera pleinement son rôle pare feu » de la dissidence éventuelle. »

Dans le 15ème, il faudrait la démission de la majorité des élus « de droite » si on devait aujourd‘hui, respecter ces engagements….

Dominique BAUD