06/10/2011
Paris s’éveille
On dirait même que Paris se réveille. Mais cela va t-il durer ? En effet d’autres tentatives ont vu le jour mais se sont vite éteintes… Le spectre des promesses de s’en « souvenir » aux prochaines investitures en ont calmé plus d’un.
Mais là, c’est la garde rapprochée qui réagit, et ça, c’est nouveau ; Le « tous derrière Philipe.. ».a laissé sa place à une lassitude bien réelle, celle de perdre Paris un peu plus à chaque scrutin.
Je lis que Claude Goasguen en a marre des parachutages…Que ne m’a t-il pas soutenue en 2007 ! Ce n’est pas faute de m’être investie auprès de lui pour la campagne des primaires à Paris. Il en a marre jusqu’où ? Qu’est-il prêt à faire concrètement ? A soutenir tous les candidatures dissidentes de personnalités locales à Paris face aux inévitables candidats parachutés ?
Je lis que Jean François Lamour est triste pour Catherine Dumas et qu’il dénonce les insultes dont elle a été victime… Mais qui d’autre que lui a été parachuté dans la 13ème circonscription de Paris aux législatives de 2007. Pourtant Valeurs Actuelles, sous la signature du Président de la république actuel, affirmait que l’investiture serait donnée à une femme ou quelqu’un issu de la diversité.
Mais la circonscription était trop bonne pour la laisser à une femme, même à une femme de terrain et de convictions.
Quant aux insultes, facile de les dénoncer chez les autres, car moi aussi, j’ai été servie…accusée de « faire une campagne au ras des caniveaux », entendre mon équipe être traitée de « papous », moi de « sous-marque »…subir des menaces … « Vous allez voir Madame, ce qui va vous arriver…. ».
Je lis que Philippe Goujon prétend qu’il y avait de la place pour d’autres candidats que lui à la présidence de la fédération UMP de Paris…, il oublie les pressions exercées sur ceux qui ont pensé se présenter et sur ceux, peu nombreux, qui ont été jusqu’au bout.
C’est le moment de vous faire une confidence: entre les deux tours des législatives de 2007, Philippe Goujon a demandé à me voir... Il souhaitait savoir ce que je voulais. Je ne savais quoi répondre puisque mon souhait était d’obtenir l’investiture de l’UMP.
En effet, pour moi, la politique ne peut se réduire à un marchandage de poste. Puis, devant son insistance, je lui ai finalement proposé de me laisser la Présidence de la Fédération UMP de Paris… Pour y mettre un peu d’ordre, de dynamisme, de démocratie, organiser des débats d’idée, créer des comités de rédaction, bref installer un vraie équipe en ordre de marche, une équipe combative mais ouverte au débat. Inutile de vous dire qu’il a refusé. Cela lui était impossible, car c’était une élection !!! Il m’a simplement proposé de réintégrer l’UMP sans condition.
Depuis lors, je ne suis plus à l’UMP, depuis lors, il est toujours Président de la fédération UMP de Paris, mais ce qui a changé, c’est la dissidence, puis la démission de sa suppléante. Qui l’eut cru. Surtout pas moi après tout ce que j’ai entendu.
Il a du lui en faire baver pour qu’elle en arrive là. Aujourd’hui, je ne peux que l’encourager à persévérer afin qu’on se retrouve nombreux en 2014, voire même avant.
Dominique Baud
23:26 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris, philippe goujon, jean françois lamour, claude goasguen, dissidence, parachutage, géraldine poirault gauvin