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17/12/2012

On y arrive…

Les naïfs seront moins nombreux demain.

Ils disaient pourquoi pas au mariage entre couples de même sexe. Certains sincèrement, d’autres parce qu’ils s’en fichent, d’autres par fatalisme et même certains par conviction religieuse du fait de la primauté donnée au mariage religieux, même si dans la réalité, seul le mariage civil est générateur de droits et devoirs au regard de la société civile.

Plus nombreux disaient non par contre à l’adoption par des couples homosexuels, au nom de la protection de l’enfant ou des manipulations prévisibles.

Nous y voilà, le Président de la République a déclaré  ne pas avoir souhaité l’inscrire dans le projet de loi, mais pour autant il ne fera rien pour s’opposer à ce que la procréation assistée soit discutée, voire votée au parlement. Quelle hypocrisie.

Pour autant, je ne suis pas davantage d’accord avec Laurent Vauquiez qui considère que ce serait au chef de l’état de prendre seul une décision aussi grave. Oublie t-il comment devrait fonctionner une démocratie ?

 C’est à nous, au peuple de France, par référendum, qu’il devrait revenir de s’exprimer et de fait de décider,  sur un tel sujet de société.

Allez, un peu d’imagination, que diriez-vous d’avoir ainsi été crée…: un couple de deux femmes dans une pièce, un couple de deux hommes dans une autre. Deux éprouvettes sur la table de salon, on croise, on insémine et le tour est joué…

Vous voulez de cela, moi non.

Pour le dire haut et fort, nous devrons être encore plus nombreux le 13 janvier prochain que le 17 novembre dernier.

Mais haro à ceux qui auraient la tentation de se mêler au cortège, dont on connait les positions lorsque la droite gouvernait… et qui aujourd’hui affichent leur récente  hostilité  à la loi  maintenant que la gauche est au pouvoir… J’y reviendrai.

Dominique BAUD                                                                                                                          

31/01/2012

Post du 14.06.2008, toujours d’actualité

Ce soir, bis, un vieil article... mais toujours d'actualité

 

 « La calomnie est en politique moins gênante que la manifestation de la vérité. »

 Charles PEGUY (Ecrivain Français 1873-1914)

 

Le mois de Juin est propice aux rencontres : les jours sont plus longs, les gens plus détendus, les vacances approchent…

 

Goûters d’anniversaire, compétitions sportives, fêtes d’école, concerts, conseils d’administration autant de moments privilégiés où à l’heure du bilan, on parle du temps qui passe avec nostalgie et on dessine l’avenir avec espoir

 

Et à un moment donné ou à un autre, la politique entre dans la conversation

 

« Qu’allez-vous faire maintenant… C’est vraiment dommage que tu n’aies pas été réélue avec tout le travail que tu as fourni… Vous avez été bien mal récompensée du temps que vous avez passé pour nous… Je ne comprends ton score avec tous ceux qui m’ont assuré avoir voté pour toi, et … Si tu avais accepté d’être la suppléante de Jean-François LAMOUR, tu aurais la vraie place que tu mérites au sein de la Mairie du 15ème arrondissement… ».

On me dit souvent que toutes les vérités ne sont pas toujours bonnes à dire, mais laisser colporter et s’installer de telles fausses informations est contre nature.

J’ai été confortée dans mon désir de proposer ma candidature aux élections législatives dans la 13ème circonscription de Paris, tant par les nombreux soutiens reçus dès juin 2006 qu’en lisant les déclarations du Président de la République lui-même : « là où il y aura des successions à assurer, je privilégierai les femmes et les gens issus de l’immigration » (Le Nouvel Observateur, n° du 12 au 18 janvier 2006).

Pour autant, qui peut dire ce qui ce serait passé si le rendez-vous que j’ai souhaité et sollicité à maintes reprises auprès du candidat désigné avait eu lieu.

PERSONNE ne le sait.

 

Mais une chose est sûre, le rendez-vous que j’ai demandé au candidat n’a jamais eu lieu, pas davantage que la moindre rencontre avec les représentants de la commission d’investiture, malgré mes nombreux courriers

Et JAMAIS, le candidat désigné par l’UMP ne m’a proposé d’être sa suppléante.

 

Ce que, soit dit en passant, je n’aurais pas accepté, mais prime à l’homme et au parachutage. Rien n’a changé.

 

A ce titre d’ailleurs, si on investissait plus de femmes titulaires (et non toujours suppléantes) l’UMP n’aurait pas été sanctionnée par une amende de plus de 4.000.000 d’euros pour ne pas avoir respecté la parité.

 

De plus, si l’UMP n’investissait pas les quelques femmes candidates de préférence dans des circonscriptions de gauche, on aurait une représentation féminine supérieure au sein de l’Assemblée Nationale (à peine plus de 18% pour un peu plus de 52% d’électrices) et de fait une meilleure représentation de la population française.

Alors, chacun a le droit de bâtir son histoire et sa légitimité sur des faits erronés, mais à partir du moment où je suis concernée, je dois rétablir la vérité et le ferai aussi souvent que nécessaire.

Dominique BAUD

 

04/03/2011

A quoi on joue !!!

A l’heure où nous vivons une grave crise économique et financière, à l’heure où n’importe lequel d’entre nous peut-être touché par le chômage avec toutes les conséquences financières et psychologiques que cela entraîne, à l’heure où chacun se préoccupe des  lendemains incertains, de sa retraite, de la façon dont il va gérer sa fin de vie, en France, on légalise les jeux en ligne.

A-t-on pensé aux risques et conséquences que cela peut entraîner, à la dépendance qui peut faire plonger le joueur et entraîner avec lui le désastre de toute une famille ?

On accuse les banques de ne pas respecter les règles pour empêcher le surendettement des familles mais, en légalisant de telles pratiques, on abuse aussi des plus fragiles.

Jusqu’où la responsabilité du joueur, jusqu’où la responsabilité de l’état et de ses représentants  car il est évident que cela va inciter les joueurs à parier plus et augmenter ainsi le nombre de personnes dépendantes ?

Plus besoin de sortir de chez soi, personne pour vous voir, vous mettre en garde, voire même agir pour vous empêcher… On joue, on gagne, on joue encore, on gagne puis on perd tout. On recommence le jour suivant, et encore le suivant… Et c’est le grand plongeon.

Dominique Baud