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21/02/2013

Une option parmi d’autres….

On reparle de soumettre les allocations familiales à l’impôt, voire même à les mettre sous conditions de ressources.

Mais leur objectif n’était- il pas d’aider les familles, les familles nombreuses d’abord car elles permettent le renouvellement de la population ?

Sans oublier que les allocations familiales ne sont plus versées après les 18 ans du jeune qui, s’il fait des études supérieures, coûte à ses parents, selon des études récentes, une moyenne de plus de 1.000€ par mois, soit, sur 5 ans d’études, plus de 60.000€. Et ne serait-ce pas ces jeunes là qui, parmi d’autres, seront les actifs et les consommateurs de demain. Bref ceux qui seront plumés encore plus que nous aujourd’hui.

Que ceux qui prônent ce genre de mesures et vont les voter s’appliquent à eux-mêmes la même rigueur. Mesdames et messieurs les ministres, mesdames et messieurs les députés, mesdames et messieurs les sénateurs, commencez par réduire votre train de vie, vos avantages quotidiens, acceptez de justifier de vos frais …. Et après vous pourrez scalper les familles.

Et si on doit en passer par cela, alors il faut tout repenser, et notamment ne plus valider qu’à situation équivalente, seul les gains du travail soit taxés, et que par exemple, un  couple qui travaille paie des impôts et non  celui qui vit des aides sociales ou autres allocations de tous genres de même montant.

Les dindons  en ont marre.

Dominique BAUD

09/11/2011

Cherchez la cohérence !!!

Il faudrait accepter le plan d’austérité qui nous a été présenté hier sans broncher et pourtant, il y aurait beaucoup à dire, mais j’y reviendrai.

Il faudrait payer et payer toujours et toujours plus pour aider la Grèce… Alors même qu’on constate aujourd’hui, mais il est un peu tard, que l’argent de Bruxelles, le nôtre, a coulé à flot pendant des années, sans contrôle,  et que bon nombre de grecs ont usé et abusé du système,

Et aujourd’hui, par le rejet d’un amendement, on découvre que la France, en crise, devra continuer payer… en vue de la préadhésion de la Turquie.

En effet, l’amendement proposé par Richard Mallié a été rejeté par l’Assemblée. Un amendement pourtant plein de bon sens, trop sans doute pour être voté. Nous avons vraiment de quoi être très inquiets pour notre avenir devant de telles incohérences.

« Un amendement parlementaire au projet de loi de finances pour 2012 proposait en effet de réduire de 150 M€ le prélèvement sur recettes qui intervient au profit de l'Union européenne afin de geler tout nouveau financement au titre de la pré-adhésion de la Turquie.  Avec le rejet par le Gouvernement de cet amendement, la France versera donc à la Turquie 887 millions d'euros sur sept ans (2007-2013) et près de 150 millions d’euros en 2012.

 http://www.assemblee-nationale.fr/13/amendements/3775/377... 

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/11/et-si-la-...

Dominique Baud

 

 

Il faudrait accepter le plan d’austérité qui nous a été présenté hier sans broncher et pourtant, il y aurait beaucoup à dire, mais j’y reviendrai.

 

Il faudrait payer et payer toujours et toujours plus pour aider la Grèce… Alors même qu’on constate aujourd’hui, mais il est un peu tard, que l’argent de Bruxelles, le nôtre, a coulé à flot pendant des années, sans contrôle,  et que bon nombre de grecs ont usé et abusé du système,

 

Et aujourd’hui, par le rejet d’un amendement, on découvre que la France, en crise, devra continuer payer… en vue de la préadhésion de la Turquie.

 

En effet, l’amendement proposé par Richard Mallié a été rejeté par l’Assemblée. Un amendement pourtant plein de bon sens, trop sans doute pour être voté. Nous avons vraiment de quoi être très inquiets pour notre avenir devant de telles incohérences.

 

 « Un amendement parlementaire au projet de loi de finances pour 2012 proposait en effet de réduire de 150 M€ le prélèvement sur recettes qui intervient au profit de l'Union européenne afin de geler tout nouveau financement au titre de la pré-adhésion de la Turquie.  Avec le rejet par le Gouvernement de cet amendement, la France versera donc à la Turquie 887 millions d'euros sur sept ans (2007-2013) et près de 150 millions d’euros en 2012.

 

 http://www.assemblee-nationale.fr/13/amendements/3775/377... 

 

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/11/et-si-la-...

 

Dominique Baud

 

24/08/2011

En seront-ils capables ?

Nous allons avoir ce soir la confirmation de mesures décidées par le gouvernement français pour tâcher de diminuer le déficit et améliorer la situation financière et économique de notre pays.

Espérons qu’il y aura plus de suites concrètes que celles données aux annonces faites en septembre 2008, car pour mémoire, un catalogue de très bonnes intentions qui n’a pas pour autant été suivi d’effet et c’est pourquoi, nous en sommes encore là aujourd’hui.

Réglementer les marchés financiers et la gouvernance européenne: A ce jour, aucune mesure concernant les bonus ou l’encadrement des marchés financiers n’est actée.

Encadrer la rémunération des dirigeants et des opérateurs : une proposition de loi visant à réformer le statut des dirigeants de sociétés et à encadrer leurs rémunérations ne passe pas la 1ère lecture au sénat et le texte a été enterré en commission des finances. L’excuse invoquée est qu’il est difficile de légiférer en la matière !!!. En 2010, les salaires des patrons du CAC 40 ont augmenté en moyenne de 24%, avec une moyenne de 4,2 millions d'euros de revenus, soit 190 fois le salaire moyen français.

Restructurer le secteur bancaire mondial : Pas grand-chose n’a été fait pour inciter les banques à développer le crédit plutôt que la spéculation et limiter les revenus des traders. Il n’y a pas eu de mesure forte pour plafonner le système des bonus, les traders touchent toujours des sommes fabuleuses. 

Réduire les paradis fiscaux : Au lieu de cela, le sénat a même évoqué la création de nouveaux, dans les DOM TOM.

Interdire les ventes à découvert : des interdictions épisodiques, en 2008, en 2011 mais pas d’interdiction définitive. On a vu les résultats cet été.

Contrôler les agences de notation : en 2009, le parlement européen vote un système de contrôle des agences de notation, mais rien dans la réalité. Or En 2008, il est apparu qu’elles s’étaient trompées dans leurs prévisions et en 2011, elles ont provoqué la crise

Garantir la sécurité et la continuité du système bancaire français : en 2008, un plan de sauvetage des banques est mis en place avec une enveloppe de 40 milliards d’euros. Les banques ont été sauvées sans rien donner en échange.

Interdire les hausses d’impôts et taxes : Cela a été respecté de façon directe mais non indirecte, car nous ne pouvons avoir oublié les augmentations des prélèvements sociaux, les taxations des capitaux décès, la suppression  du seuil d’imposition des cessions des plus values mobilières… Si ce n’est pas une atteinte au pouvoir d’achat, c’est quoi. C’est même pire puisque c’est une attaque directe sur les foyers qui font des efforts pour l’avenir et essaient de continuer à épargner.

Et c’est bien là le problème. Les seules mesures effectives sont celles qui ont touché les particuliers et non les institutions et les comportements des institutionnels. De quoi justifier beaucoup de pessimisme et peu de confiance pour l’avenir.

Voilà pour le bilan.

Maintenant voyons ce qui risque de nous être imposé ce soir : objectif, trouver 10 milliards.

Il est prévu de puiser dans les niches fiscales, de revenir sur la défiscalisation des heures supplémentaires, de diminuer les avantages de la loi Scellier, de limiter le report des déficits ou de plafonner des déductions d’intérêts d’emprunt des entreprises,

Voire….de taxer les plus grosses fortunes françaises… à leur demande !!!

Mais les décideurs seront-ils capables de donner l’exemple, pour une fois.

Et je m’adresse bien sûr au gouvernement mais aussi à tous les parlementaires français et européens notamment, qu’ils soient de droite et de gauche.

Mais, apparemment sous prétexte que cela pourrait être considéré comme démagogique, ce ne serait pas prévu.

Et c’est ainsi que le français qui gagne 3.000€ par mois, se prive pour économiser 100€ par mois, pour sa retraite, pour ses enfants… sera taxé encore plus sur les plus values réalisées au titre d’une nouvelle augmentation des prélèvements sociaux.

Dans le même temps, nos parlementaires français continueront à toucher plus de 11.000€ par mois, sans compter en SUS les avantages annexes… soit la mise à disposition de 9.000€ pour les députés et plus de 7.000€ pour les sénateurs pour rémunérer leurs collaborateurs, les doter en micro-informatique, l’accès gratuit à l'ensemble du réseau SNCF en 1re classe, un forfait global de communications téléphonique, des chauffeurs et voitures de fonctions…

Sans parler du 1er ministre et des ministres du gouvernement qui peuvent toucher respectivement jusqu’à 40.000€ et 27.000€ par mois, auxquels il faut rajouter tous les avantages en nature tels que logement de fonction, accès gratuit au réseau SNCF, voitures de fonction et chauffeurs, déplacements aériens, jouissance de plusieurs résidences secondaires…

Sans parler des primes… Souvenez-vous des sénateurs et de leur prime de 3000 € en juin dernier. On en parle plus. L’ont-ils vraiment remboursée ?

Et souvenez-vous aussi des constats sur le parc automobile de l’Etat, publiés en 2010. On parlait de 75 000 véhicules en circulation dans les ministères et de 17 000 voitures de plus chez les opérateurs de l'État, avec un constat, une flotte automobile de l'État qui avait enregistré une hausse de 7 400 véhicules depuis 2006.

Où en sommes-nous avec les engagements de réduction ?

Alors, une diminution symbolique de 20% de leur rémunération, au moins jusqu’au retour des objectifs avancés seraient justes. Mais ils ne le feront pas.

Si seulement je pouvais me tromper.

Dominique Baud

 

18/08/2011

Une semaine… et nous saurons

 

Une semaine et nous saurons… ce qui nous attend pour les mois à venir.

Nous les familles, nous les classes moyennes, qui travaillons, qui investissons pour nos enfants afin qu’ils puissent faire les études de leur choix, qui gérons notre budget au plus juste tout en prévoyant notre avenir, nous qui prenons nos responsabilités, jour après jour, afin de ne pas devenir des assistés…

…Nous n’accepterons que des mesures justes et nous voulons la vérité. Nous sommes inquiets et c’est justifié. Aujourd’hui nos économies n’amenuisent au fur et à mesure des décisions prises par ceux qui nous dirigent de et nous nous demandons le sort qui nous sera réservé demain.

Et si nous devons encore faire des efforts, nous exigeons que ceux qui vont les décider pour nous en fassent de même.

Si des mesures d’austérité doivent être prises, n’ayons pas peur des mots, elles doivent être bien réfléchies et elles doivent s’inscrire dans la durée pour être efficaces et rentables. Mais surtout, pas de mesurettes avant les élections présidentielles, pas de clientélisme. Des mesures claires, quantifiées et un réel investissement personnel des décideurs avec explications et engagements.

Nous avons une semaine, avec notre bon sens et notre pragmatisme pour émettre des idées et je ne doute en aucun cas que ces propositions soient plus mauvaises que toutes celles qui nous viennent des cabinets ministériels qui manquent souvent singulièrement de sens pratique et de vue à long terme, comme celles qui ont été prises ces dernières années et sur lesquelles on passe son temps à revenir.

D’ailleurs en ces temps de crise et de surenchère aux économies exigées des français, il serait intéressant, instructif et honnête de nous donner le coût de ces revirements.

Et que personne n’oublie que ce sera la somme des efforts de tous qui amorcera des solutions à la situation économique très grave dans laquelle nous nous trouvons.

Dominique baud