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18/08/2011

Une semaine… et nous saurons

 

Une semaine et nous saurons… ce qui nous attend pour les mois à venir.

Nous les familles, nous les classes moyennes, qui travaillons, qui investissons pour nos enfants afin qu’ils puissent faire les études de leur choix, qui gérons notre budget au plus juste tout en prévoyant notre avenir, nous qui prenons nos responsabilités, jour après jour, afin de ne pas devenir des assistés…

…Nous n’accepterons que des mesures justes et nous voulons la vérité. Nous sommes inquiets et c’est justifié. Aujourd’hui nos économies n’amenuisent au fur et à mesure des décisions prises par ceux qui nous dirigent de et nous nous demandons le sort qui nous sera réservé demain.

Et si nous devons encore faire des efforts, nous exigeons que ceux qui vont les décider pour nous en fassent de même.

Si des mesures d’austérité doivent être prises, n’ayons pas peur des mots, elles doivent être bien réfléchies et elles doivent s’inscrire dans la durée pour être efficaces et rentables. Mais surtout, pas de mesurettes avant les élections présidentielles, pas de clientélisme. Des mesures claires, quantifiées et un réel investissement personnel des décideurs avec explications et engagements.

Nous avons une semaine, avec notre bon sens et notre pragmatisme pour émettre des idées et je ne doute en aucun cas que ces propositions soient plus mauvaises que toutes celles qui nous viennent des cabinets ministériels qui manquent souvent singulièrement de sens pratique et de vue à long terme, comme celles qui ont été prises ces dernières années et sur lesquelles on passe son temps à revenir.

D’ailleurs en ces temps de crise et de surenchère aux économies exigées des français, il serait intéressant, instructif et honnête de nous donner le coût de ces revirements.

Et que personne n’oublie que ce sera la somme des efforts de tous qui amorcera des solutions à la situation économique très grave dans laquelle nous nous trouvons.

Dominique baud

11/08/2011

Lu dans la Presse…

 

21 juillet 2011, Le Nouvel Observateur… « La peur du Krach… »

Des extraits

« Les épargnants se ruent sur la valeur refuge et envoient un message au G20 des chefs d’état, présidé par la France et totalement absent des écrans radars ».

« Voilà maintenant plus de dix-huit mois que l’Europe tergiverse face à la crise grecque, incapable d’en venir à bout bien que l’économie de ce petit pays méditerranéen ne représente que 2,5% du PIB de la zone euro ».

Les économistes s’expriment : « Les trois grands blocs économiques sont en même temps à un tournant difficile » Marc Fiorentino, « La crise n’est pas finie…. » Appel à un sursaut politique pour « éviter le krach ultime » de Pierre Larrouturou.

« Aujourd’hui, l’Europe a rendez-vous avec son destin. L’issue ne viendra pas de la finance, mais de la politique », Appel lancé par Gilulio Tremonti, ministre des finances italien, après le vote en urgence d’un plan de rigueur exceptionnel.

Et en conclusion :

« Surendettement, essoufflement, emballement : aucune des trois grandes économies du monde ne peut pour l’heure faire office de locomotive. Une raison supplémentaire pour que l’Europe règle d’urgence ses problèmes. Sans laisser l’Amérique lui donner des leçons sur son propre terrain…. »

De quoi faire réfléchir ceux qui pensaient peut-être que la crise attendrait leur retour de vacances…

N’est-ce pas Fillon, qui, il n’y a pas si longtemps parlait de la faillite de la France (septembre 2007)… Avant qu’on ne lui demande de se taire ?

Dominique Baud