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29/08/2011

Trop de bébés…

 

Ce n’est pas ma faute, c’est la leur…

On pourrait ainsi résumer les conclusions du secrétaire d'État chargé du Commerce, de l'Artisanat, des PME, du Tourisme, des services, des Professions libérales et de la Consommation, Frédéric Lefebvre, qui, à l’occasion d’un discours prononcé lors de l’inauguration d’une foire, et en présence du député Maire de Chalons en Champagne, du secrétaire d’état chargé du logement et de nombreuses autres personnalités, a justifié « l'échec du chômage », par "le taux de natalité".

Je le cite : "Pourquoi c'est si difficile pour la France de faire baisser le chômage ? (...) Parce qu'on a un taux de natalité beaucoup plus important que beaucoup d'autres pays".

Mais que propose t-il ? Il ne s’est pas prononcé. On peut craindre le pire…j’ose à peine y penser.

Par ailleurs, de quelles familles trop nombreuses parlait-il?

De celles qui travaillent toujours plus, gèrent leur budget, essaient de faire des économies, éduquent leurs enfants, leur permettent de faire des études ou de suivre une formation, de celles qui ne bénéficient de quasiment aucune aide et qui n’attendent plus aucune reconnaissance mais qui créent les actifs de demain, ceux qui consommeront, qui feront la vie économique de notre pays et financeront entre autres, sa retraite.

A moins qu’il ne pense à d’autres familles, celles qui vivent des allocations en tout genre, ne paient aucun impôt et profitent des avantages sans rien donner en retour.

Et même si c’est le cas, ses propos sont scandaleux et indignes d’un ministre, dont les responsabilités seraient justement d’enrayer ces injustices, et surtout de ne pas reprocher à d’autres que lui, son manque de résultat.

Ses enfants apprécieront…

Dominique Baud

 

 

 

 

18/08/2011

Une semaine… et nous saurons

 

Une semaine et nous saurons… ce qui nous attend pour les mois à venir.

Nous les familles, nous les classes moyennes, qui travaillons, qui investissons pour nos enfants afin qu’ils puissent faire les études de leur choix, qui gérons notre budget au plus juste tout en prévoyant notre avenir, nous qui prenons nos responsabilités, jour après jour, afin de ne pas devenir des assistés…

…Nous n’accepterons que des mesures justes et nous voulons la vérité. Nous sommes inquiets et c’est justifié. Aujourd’hui nos économies n’amenuisent au fur et à mesure des décisions prises par ceux qui nous dirigent de et nous nous demandons le sort qui nous sera réservé demain.

Et si nous devons encore faire des efforts, nous exigeons que ceux qui vont les décider pour nous en fassent de même.

Si des mesures d’austérité doivent être prises, n’ayons pas peur des mots, elles doivent être bien réfléchies et elles doivent s’inscrire dans la durée pour être efficaces et rentables. Mais surtout, pas de mesurettes avant les élections présidentielles, pas de clientélisme. Des mesures claires, quantifiées et un réel investissement personnel des décideurs avec explications et engagements.

Nous avons une semaine, avec notre bon sens et notre pragmatisme pour émettre des idées et je ne doute en aucun cas que ces propositions soient plus mauvaises que toutes celles qui nous viennent des cabinets ministériels qui manquent souvent singulièrement de sens pratique et de vue à long terme, comme celles qui ont été prises ces dernières années et sur lesquelles on passe son temps à revenir.

D’ailleurs en ces temps de crise et de surenchère aux économies exigées des français, il serait intéressant, instructif et honnête de nous donner le coût de ces revirements.

Et que personne n’oublie que ce sera la somme des efforts de tous qui amorcera des solutions à la situation économique très grave dans laquelle nous nous trouvons.

Dominique baud

09/05/2009

Alors, inflation… Oui ou non ?

Chaque consommateur assure que, notamment depuis l’euro, les prix augmentent de façon importante. Une rapide conversion en francs nous fait réagir lorsqu’il s’agit de compter ce qu‘il faut payer pour remplir son panier des produits de première consommation.

Ce n’est pas le tout de dire qu’il faut manger au moins 5 fruits ou légume par jour… Il faut pouvoir les acheter.

Et bien voilà que l’inflation vient d’être officiellement reconnue.

« Pour l'imposition des revenus 2008 dans le cadre de la déclaration d'IR de 2009, le projet de loi de Finances pour 2009 actualise les seuils en tenant compte de la progression de l'indice des prix hors tabacs. » Compte tenu d'une inflation de 2,9% en 2008, le barème est le suivant :

Barème de l'impôt sur le revenu 2009 (déclaration des revenus de 2008) :

Barème pour une part de quotient familial

Fraction de revenu net imposable

Taux d'imposition

Jusqu'à 5.852 EUR

0%

Fraction de 5.853 à 11.673 EUR

5,5%

Fraction de 11.674 à 25.926 EUR

14%

Fraction de 25.927 à 69.505 EUR

30%

Fraction supérieure à 69.505 EUR

40%

Alors s’il est vrai que certains foyers seront exonérés, crise oblige, il est aussi vrai que d’autres, toujours les mêmes, verront leur ardoise augmenter de façon très significative.

Dominique BAUD