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05/05/2008

Rentrée des classes : de l’école au Service Minimum.

80177147.jpgOui, il faut réformer l’école, et arrêter de reculer chaque fois qu’il y a des contestations et de ce fait valider autant de mesurettes qu’il y a un nouveau ministre de l’Education Nationale.

Pour autant, et sans que je défende en aucun cas, ni les enseignants, ni les syndicats, il faut arrêter de parler de concertation, de dialogue et refuser l’une et l’autre. Si pour une fois, les uns et les autres acceptaient visiblement et honnêtement de se mettre autour d’une table et d’accepter de dialoguer sans tabous, sans non dit, je suis sûre qu’on avancerait. Là, on joue à celui qui sera le plus fort. Le gouvernement dit qu’il y a dialogue, les syndicats disent le chercher… Les syndicats annoncent une grève et le gouvernement menace d’imposer avec une loi.

Résultat, il y aura grève et les victimes, ce seront une fois de plus, les élèves et leurs parents.

Mais voilà qu’une nouvelle mesure s’annonce. Un service minimum.

Sur le fonds et sur le principe, j’applaudis des deux mains. Mais attention, revenons à la définition du Service Minimum.

« Le service minimum désigne l'obligation faite aux salariés …d'assurer un service, minimum, en temps de grève »

Alors, je dis OUI, au Service Minimum, mais il doit être assuré par des professeurs, et non par des fonctionnaires municipaux, chargés pour la circonstance d’assurer une garderie.

Et alors là, on pourra parler d’un VRAI service minimum à l’école.


Dominique BAUD

Commentaires

Je rêve du jour béni où l'Education Nationale ne sera plus un "Etat dans l'Etat", où les enseignants ne se considèreront plus comme des êtres à part qui n'ont pas à se soumettre aux mêmes lois, aux mêmes règles, aux mêmes contraintes que le commun des mortels !

Il ne me semble pas, mais cela a pu m'échapper que se soient les guichetiers ou les agents d'entretien qui assurent le service minimum à la SNCF ou à la RATP en conduisant les trains et les métros.

Il ne me semble pas, mais cela a pu m'échapper que pour assurer le service minimum à l'hôpital on fasse appel aux secrétaires médicales, hôtesses d'accueil ou aux personnes qui assurent la propreté des lieux, pour pratiquer les interventions chirurgicales ou assurer les soins aux malades.

Alors pourquoi une exception pour l'éducation nationale ?

A l'école, le service minimum doit être assuré par les enseignants et par eux seuls, ne leur en déplaise. Ce n'estpas le rôle des agents municipaux.Je soutiens à 200% la réforme entreprise par M. Darcos qui est une excellente réforme et dont j'espère qu'il la mènera à son terme sans rien céder, mais là j'avoue ne pas comprendre sa position.

Écrit par : Sidonie | 08/05/2008

j'ai deux commentaires sur la prochaine grève du 15 mai :

sur le service minimum d'accueil : Il me parait indispensable et je trouve la proposition de m. X Darcos excellente. Nous sommes en particulier dans le XVeme avec de nombreux jeunes couples avec jeunes enfants. Souvent les deux parents travaillent et se sont installé pour cette raison à Paris, loin de leurs familles. Il faut constater que le refus d'accueil les enfants les jours de grève pénalise ces familles. Je trouve qu'un accueil, même par du personnel non enseignant, pour des activité de type centre de loisirs, est absolument nécessaire.

Sur les grèves dans les lycées, je voudrais dire un mot sur le nouveau phénomène de blocage par les lycéens eux même.
Il faut dire les chose clairement : cette formule du blocage permet d'avoir un lycée fermé sans même que les professeurs soient grévistes. Cette formule nouvelle est apparue quand , suite à un rapport de la cours des comptes, un pointage plus précis des gréviste a été organisé par l'EN pour ne plus payer les jours de grèves. Quand on constate à Buffon la collaboration étroite de certains enseignant avec les quels activiste lyccéens, il y a de quoi être troublé.

Écrit par : Benoit | 14/05/2008

Benoit,

Vous avez raison, les familles souffrent et subir à répétition, grève dans les crèches, dans les écoles, dans les transports n'est plus acceptable. Pour autant, si je dis oui pour un service minimum assuré par des professeurs et je dis non à ce qu'il le soit par des employés municipaux. Et encore moins que ce soit l'état, donc nos impôts qui financent ce système. Car à terme, ce sera à nouveau les familles, toujours les mêmes qui paieront sans que les problèmes soient réglés sur le fond. D'ailleurs tous les professeurs ne sont pas grévistes et ces derniers assurent souvent un accueil. Maintenant il faut régler le fonds du problème afin que le nombre de ces grèves qui nuisent à notre pays se réduise. Je rêve d'un VRAI débat de fonds où chaque partenaire accepte de débattre vraiment , où un vrai consensus soit trouvé avec à terme, des enfants instruits et heureux d'apprendre, des professeurs reconnus et respectés, des familles rassurées pour l'avenir et une France enviée.

Dominique BAUD

Écrit par : dominiquebaud | 15/05/2008

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