05/05/2008
Rentrée des classes : de l’école au Service Minimum.
Oui, il faut réformer l’école, et arrêter de reculer chaque fois qu’il y a des contestations et de ce fait valider autant de mesurettes qu’il y a un nouveau ministre de l’Education Nationale.
Pour autant, et sans que je défende en aucun cas, ni les enseignants, ni les syndicats, il faut arrêter de parler de concertation, de dialogue et refuser l’une et l’autre. Si pour une fois, les uns et les autres acceptaient visiblement et honnêtement de se mettre autour d’une table et d’accepter de dialoguer sans tabous, sans non dit, je suis sûre qu’on avancerait. Là, on joue à celui qui sera le plus fort. Le gouvernement dit qu’il y a dialogue, les syndicats disent le chercher… Les syndicats annoncent une grève et le gouvernement menace d’imposer avec une loi.
Résultat, il y aura grève et les victimes, ce seront une fois de plus, les élèves et leurs parents.
Mais voilà qu’une nouvelle mesure s’annonce. Un service minimum.
Sur le fonds et sur le principe, j’applaudis des deux mains. Mais attention, revenons à la définition du Service Minimum.
« Le service minimum désigne l'obligation faite aux salariés …d'assurer un service, minimum, en temps de grève »
Alors, je dis OUI, au Service Minimum, mais il doit être assuré par des professeurs, et non par des fonctionnaires municipaux, chargés pour la circonstance d’assurer une garderie.
Et alors là, on pourra parler d’un VRAI service minimum à l’école.
Dominique BAUD
12:41 Publié dans Actualité, Enseignement, Jeunesse, Paris | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : ecole, service minimum, encadrement, personnel municipal