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30/01/2012

Enquête de solvabilité

La commission européenne qui déclare aujourd’hui vouloir renforcer le contrôle des finances publiques grecques arrive un peu tard.

On a distribué de l’argent à flots, sans contrainte, sans surveillance et aujourd’hui, on s’étonne de la situation. C’est bien peu responsable.

S’il est certain qu’une certaine solidarité est nécessaire et qu’aucun pays ne peut vivre seul dans son coin, a besoin des autres et que les autres ont besoin de lui, il n’en demeure pas moins que la situation de crise actuelle  ravive les tensions.

Mais est-ce la solution que de nommer un «commissaire au budget» investi du pouvoir «de veto sur toute décision budgétaire incompatible avec les objectifs», un de ceux-là même qui ont regardé ailleurs pendant des années.

Il faut obliger les dirigeants de la Grèce (et pas seulement eux) à être responsables, à rendre des comptes, à s’imposer une vraie discipline certes en remboursant ses dettes mais aussi et surtout, en s’engageant sur un autre mode de  gouvernance.

Une « mise sous tutelle » aurait l’effet de valider leur irresponsabilité. Il faut au contraire les obliger à être responsables.

Pour autant, il faut sanctionner les irresponsables. Et les irresponsables, ce n’est pas le peuple, ce sont les dirigeants.

Il n’est pas concevable qu’ils acceptent, voire qu’ils sollicitent notre argent, mais en refuse tout contrôle d’usage

Il n’y a pas de raison qu’il n’y ait que les citoyens contribuables qui doivent subir une enquête de solvabilité pour emprunter.

 Il y aurait en Grèce un nombre impressionnant de milliardaires (armateurs, propriétaires immobiliers…), non répertoriés, ne payant aucun impôt... Alors qu’est ce qu’ils attendent…Qu’on exige nous donne les preuves que des démarches ont été entreprises pour les retrouver et les faire payer.

Car sinon, demain, ils seront plus riches que ceux qui auraient largement contribué à ce qu’ils aient des jours meilleurs.

Dominique Baud

 

 

 

27/01/2012

Qu’est-ce qu’on attend ?

 

Au lieu de continuer à épiloguer sur ses dettes fiscales, qu’on lui saisisse donc sa maison des Yvelines, il perdra peut-être l’envie de donner des leçons de « socialisme » à tous ceux qui veulent y croire.

Car, toute personnalité préférée des français qu’il soit, il semble qu’en terme de civisme et d’éthique, il y aurait à dire.

Pour mémoire, en 2006, il devait 1.037.827€ aux impôts, dettes des années 1993 et 1994. Et contre toute logique, le tribunal administratif saisi, qui pourtant lui a donné tord, a néanmoins réduit sa dette à 500.000€.

En ultime recours, c’est le conseil constitutionnel qu’a saisi Yannick Noah, vous l’aviez reconnu, et c’était en septembre. Qu’attend t-on depuis 4 mois, pourquoi n’a-t-il pas encore payé, pourquoi n’a-t-on pas encore saisi ses biens ?

En France on avoue qu’il y a de très nombreuses fraudes fiscales et sociales… Mais on n’arriverait pas à les enrayer, à trouver les coupables.

Pourtant, ce ne devrait pas être si difficile.

Je n’ai pas pour habitude d’étayer mes propos d’anecdotes personnelles..Mais aujourd’hui, je vais le faire car c’est très significatif. J’ai reçu il y a une semaine, une lettre des allocations familiales m’expliquant que leur service avait fait une erreur en continuant à me verser 336€ par mois depuis septembre, alors même que mon 3ème enfant a eu 18 ans. En effet, avec 5 enfants dont 3 font des études supérieures, et 2 encore mineurs, l’allocation qui aurait du m’être versée aurait dû être de moins de 130€ par mois. Je ne ferai pas de commentaire sur le fond et la politique familiale très décevante. Je ferai simplement état de la manière la plus simple dont le problème sera réglé : on ne me versera plus rien jusqu’à que le remboursement du trop perçu soit réglé.

Dont acte.

Alors pourquoi n’est-ce pas aussi simple de faire payer M. Yannick Noah, alors même que cela dure depuis presque 10 ans et qu’il a usé tous les recours possibles. Et comment, a-t-on pu lui accorder à lui une exonération de sa dette de moitié, plus de 500.000 € tout de même.

Alors, on peut se moquer de lui. Mais aujourd’hui, c’est lui qui se moque vraiment de nous.

Dominique Baud