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28/06/2013

Pathétique

J’hésite pour la palme…

On la donne à qui, à JC pour ses regrets exprimés mais dont on ne peut que douter de la sincérité tant il a fait l’impasse sur bon nombre de questions pour de mauvaises raisons, ou à DSK, qui est venu donner des leçons d’économie, comme si on ne pouvait pas trouver quelqu’un d’aussi compétent et de moralement mieux noté.

Décidemment, la France va mal.

Quel exemple pour nos jeunes en cette fin d’année scolaire et en cette période d’examen.

Dominique Baud

06/09/2011

C’est ce qui a été annoncé… le 24 Août 2011….

Un Objectif,

Trouver un milliard d'euros d'économie en 2011 et onze milliards en 2012 pour réduire le déficit public à 3% du PIB en 2013, avec des prévisions de croissance ramenées de 1,75% du PIB, à 2% en 2011 et à 1,75% en 2012 contre 2,25% initialement prévu.

Une Promesse,

 « Ni rigueur, ni hausse d’impôts, ni perte de pouvoir d’achat… » !

Hausse des prix du tabac, de l'alcool et des sodas, 6% en octobre et à nouveau de 6% l’an prochain pour les cigarettes, 90cts par litre en sus pour les alcools forts et une taxe anti-obésité pour 2012 soit, 1 milliard d'euros en 2012.

Taxation des plus hauts revenus au-delà de 500 000 euros de revenu fiscal annuel, taxe exceptionnelle pour 2012 de 3% soit, 200 millions d'euros en 2012.

Heures supplémentaires, abattements bénéficiant aux salariés maintenus mais allégements de charges des employeurs abaissés sur les bas salaires même si maintien des exonérations au titre des heures supplémentaires soit, 600 millions d'euros en 2012.

Niches fiscales, 10% de « rabot » sur une vingtaine de niches fiscales dont la loi Scellier sur l'investissement locatif, le crédit d'impôt sur les équipements écologiques et l'investissement en Outre-mer….soit, 5,7 milliards d'euros en 2013.

Contribution sociale généralisée (CSG), suppression ou réduction de certaines dérogations soit 800 millions d'euros en 2012.

Taxation des plus-values immobilières, suppression de l’abattement de 10% par an sur les plus-values immobilières (soit exonération au-delà de 15 ans), en cas de vente d'une résidence secondaire, d'un bien locatif, de logements vacants ou de terrains constructibles, pour les ventes réalisées à compter du 24 août 2011et taxation de la plus-value à 19% (moins l’inflation constatée depuis la date d'acquisition), soit, 2,2 milliards d'euros en 2012.

Revenus du capital, taux des prélèvements sociaux sur les revenus du patrimoine (intérêts, dividendes, assurance-vie) de 12,3% à 13,5% dès 2011. 1,3 milliards d'euros en 2012.

Complémentaires santé, taxe prélevée auprès des mutuelles de 7% sur les contrats de complémentaires santé "responsables" et de 7 à 9% sur les contrats dits « non responsables » (Les contrats de santé «responsables» sont ceux qui ne remboursent pas les franchises (1 euro par consultation, 50 centimes par boîte de médicaments...) ni les suppléments pour les consultations chez les spécialistes hors parcours de soins, et ne fixent par leurs cotisations selon l'état de santé de l'assuré) 1 milliard d'euros en 2012.

TVA sur les entrées des parcs à thème de 5,5% à 19,6%, soit 90 millions d'euros en 2012.

Hausse du forfait social, prélèvement des entreprises 6 à 8% sur les sommes versées à leurs employés au titre de l'épargne salariale soit 400 millions d'euros en 2012.

Dépenses de l'Etat, un effort supplémentaire »…estimé à 1 milliard d'euros en 2012.

Véhicules de société, les plus polluants taxés, soit 100 millions d'euros en 2012.

Impôt sur les sociétés, harmonisation des règles en matière de fiscalité des entreprises entre la France et l'Allemagne.

Quelques commentaires…En attendant le verdict final, car il n’a échappé à personne que plusieurs mesures sont déjà abandonnées, d’autres suspendues, d’autres amendées…

Un peu de concertation préalable avec les parlementaires aurait fait meilleur effet et rendu les choses plus crédibles.

S’agissant de la suppression ou réduction de certaines dérogations de prélèvements sociaux, nous restons dans l’attente d’éléments précis, de même que s’agissant de l’effort supplémentaire des dépenses de l’état, le comble.

S’agissant de la taxation des plus hauts revenus, j’opterai plutôt pour un barème progressif, par exemple, une taxe de 2% pour les revenus de plus de 360.000€ mais pouvant aller jusqu’à 10% pour ceux qui ont un revenu fiscal annuel supérieur à 5.000.000€ avec des paliers intermédiaires (par exemple, 3% au-delà de 500.000€, 5% au-delà de 1.000.000€ et 7% au-delà de 2.000.000€). Cela répondrait aux offres de certains grands patrons, ce serait plus juste et plus significatif, et rapporterait bien plus que 200 millions d'euros.

S’agissant de la hausse des prélèvements sociaux sur les revenus du patrimoine(intérêts, dividendes, assurance-vie) de 12,3% à 13,5% dès 2011, ne pas faire de distinction en terme de montant du capital constitué conduit à taxer le « petit épargnant », celui qui fait des efforts pour gérer son budget, faire des économies, et préparer l’avenir de ses enfants et sa propre retraite comme le « gros rentier ». C’est donc très injuste d’autant que tous les ans, ce taux de prélèvement est relevé et touche donc toujours les mêmes et pas du tout éducatif… Pourquoi continuer à épargner.

Enfin, je trouve la suppression de l’abattement de 10% par an sur les plus-values immobilières en cas de vente d'une résidence secondaire abusive à plusieurs titres : son effet immédiat (24 Août 2011) mais aussi le fait qu’on taxerait ainsi la vente d’une résidence secondaire, sans distinguer celui qui n’a que cela. J’ai exprimé la même chose s’agissant de l’ISF, avec l’abattement de 30%. Ne pas être propriétaire de sa résidence principale n’est pas un choix, surtout dans une grande ville ou pour les familles nombreuses. Par contre des familles peuvent avoir l’opportunité de l’achat d’une résidence secondaire. Par ailleurs, taxer de la même manière, qui plus est en situation de crise, une vente de 3.000.000€ et de 150.000€ ne m’apparaît pas juste. Pas plus que de ne pas pondérer des travaux qui ont pu y être faits et permettre cette plus value.

En conclusion,

Une taxe exceptionnelle temporaire faible et sans pallier intermédiaire, pour les plus hauts revenus,

Des augmentations durables pour les autres,

Aucun exemple donné par les ministres et parlementaires sous prétexte que cela ne changerait pas grand-chose. Il est choquant qu’ils ne donnent pas l’exemple.

 

Quant au dossier de la dépendance… Il parait qu’il serait plus irresponsable de le traiter que de le suspendre….

Dominique Baud

15/06/2009

Qui peut le dire?

crisefinanciere.jpgQui peut aujourd’hui parler de la grave crise économique et financière que nous traversons et dire si elle est bientôt finie ou quand elle va se terminer. Personne, c’est pourquoi les grandes déclarations des uns et des autres ne peuvent être que source de sarcasme pour l’avenir.

Cela ressemble aux grandes déclarations que nous entendons au sujet de l’évolution de la bourse. Une collection des meilleurs journaux qui paraissent actuellement et des conseils qu’ils prodiguent pourrait nous faire sourire demain. Prudence… Leurs propres prévisions sont dénoncées d’un mois sur l’autre. Prenez la peine de le constater et privilégiez le bon sens.

Les récents échanges publics sur la date prévisible de sortie de crise, entre Messieurs Guaino et Fillon, jeu de réponses à celui qui contredira ce que l’autre dit, discrédite une fois de plus la fonction politique.

Couper court à un débat sur les prévisions serait aujourd’hui la plus sage des décisions.

Il y a aujourd’hui des solutions à trouver pour combattre des réalités dont souffrent chaque jour un plus grand nombre de nos concitoyens à savoir les pertes d’emploi massives (90.000 chômeurs de plus en janvier 2009 et à ce rythme plus d’un million sur l’année) et la baisse de leur pouvoir d’achat.

Elle est là la priorité même si je doute que les choses s’arrangent, notamment en terme d’emploi avec les délocalisations que nous avons dénoncées depuis des mois et notamment dans le cadre de notre campagne aux élections européennes.

Dominique BAUD

06/01/2009

«Il faut se serrer les coudes»

 

Telle est l’invitation de Claude Guéant, dans le Figaro d’aujourd’hui.

«Le plan de relance (26 milliards) que nous avons lancé est puissant», affirme le secrétaire général de l'Elysée. Et d'argumenter : «Tout compris ça fait à peu près 3% PIB, soit 60 à 70 milliards», c'est pourquoi, «sur quelques semaines ça peut produire des effets importants». Mais «il faut se serrer les coudes», considère Claude Guéant, «ce qui signifie mettre en place des moyens de solidarité qui permettent à nos compatriotes de passer cette phase dans les conditions les moins difficiles possible»…

Pour 2009, on prévoit un déficit de 79 milliards euros, soit bien au-dessus des 3% du PIB fixé par le Pacte européen de stabilité. Est-ce grave ? «Le choix politique» a été de ne «pas alourdir les prélèvements obligatoires» et de «faire de la dépense en faveur de la relance», explique Claude Guéant. «Ca se traduit par un déficit supérieur à ce qui était envisagé». Mais, ajoute-t-il, «cela n'empêche pas que nous sommes très rigoureux dans la dépense».

Dommage qu’il oublie de donner des exemples de « bonne conduite ». En effet, se serrer les coudes ne doit pas s’adresser aux seuls citoyens que nous sommes.

Le premier, c'est Eric WOERTH, qui, en décembre dernier, sur RMC a annoncé que bien que cela lui semble un moindre effort, il se devait de réduire les dépenses de son ministère. C'est ainsi qu'il a annoncé qu'il enverrait beaucoup moins de cartes de vœux par courrier et utiliserait davantage internet. Un discours pertinent.

Mais voilà, il a annoncé le montant de l’économie : 92.000 euros !!!

Comment peut décemment réagir le salarié qui entend cela et qui, même en temps normal, met plus de 2 ans, 3 ans, 4 ans, voire même davantage pour gagner cette somme en travaillant.

deficit_public.jpgMais je tiens aussi à souligner le courage de sa déclaration pendant que d’autres ne diront rien et dépenseront sans compter.

J’en appelle aux administrations ou collectivités locales de toute couleur politique d’oser annoncer leurs intentions d’économie sur 2009, notamment en ce début d’année et d’en publier les résultats réels.

Dominique BAUD

30/01/2007

20 ans, 30 ans, 40 ans… non 50 ans

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C’est sur 50 ans qu’un courtier en prêt immobilier propose aujourd’hui, en association avec une banque espagnole un prêt pour acheter un logement.

Plus que la durée d’une vie professionnelle, le temps d’être parents, même grands parents, voire même arrières grands parents.

Et pourtant, on connaît les contraintes de l’allongement de la durée de remboursement dans la mise en place d’un crédit. Plus la durée de remboursement est longue, moins le montant du crédit est proportionnellement important, et plus le coût de l’emprunt est discriminatoire.

Qui plus est, là où dans un dossier classique l’assurance décès-invalidité est exigée par l’établissement prêteur, voire même le dossier refusé ou ajourné en cas de maladie, dans le cadre de cette proposition, elle ne sera pas obligatoire.

En conséquence, en cas de décès, aucune assurance ne se substituera au remboursement du prêt.

Ce sont les héritiers, les enfants, voire les petits enfants qui, en cas de décès, devront solder la dette. Quelle cadeau pour les générations futures.

Je doute que les initiateurs de ce projet aient bien apprécié l’impasse dans laquelle ils incitent leurs clients à s’engager, et j’ invite pour ma part ces derniers à la plus grande prudence.

Parce que je crois au bon sens des Français, je pense que cette proposition en restera au stade d’effet d’annonce.

Dominique BAUD

Conseiller de Paris