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23/09/2013

Ils l’ont tous dit…. Et le disent encore…

Mais qu’ont-ils fait ?

De Raymond Barre à Pierre Bérégovoy, de Pierre Mauroy à Edouard Balladur…. En passant plus récemment par François Fillon, et beaucoup d’autres encore… ils ont tous dit qu’il fallait réduire le train de vie de l’état, faire des économies, réduire la dette…Mais qu’ont-ils fait ?

De l’aveu même de François Fillon, 1er ministre, le France était en faillite. Et alors….

Notre pays est aujourd’hui gouverné par les adversaires d’hier… Et alors….Ils ont eux aussi découvert qu’il ne suffisait pas de distribuer, qu’il fallait aussi et même avant, trouver de l’argent.

Et voilà qu’à nouveau, les propositions faites font toujours autant l’objet de scepticisme, de critiques…. Ce ne seraient pas de vraies économies, elles ne seraient que des gouttes d’eau, cela ne serait pas suffisant, voire cela ne servirait à rien. Alors on fait quoi ? Rien.

Que c’est pénible et puéril. Je me suis déjà exprimée à ce sujet sur ce blog, j’ai même déjà fait certaines propositions….Je continue à croire qu’on aurait pu en retenir quelques unes. Car ici comme ailleurs, « Les petits ruisseaux font les grandes rivières ».

Car en effet, qui peut croire qu’on puisse enrayer une telle dette avec une seule mesure et en une seule fois. Il faut savoir multiplier et additionner les efforts. Il faut savoir accepter qu’un adversaire puisse avoir de temps en temps raison.

Que ceux qui nous gouvernent, que ceux qui votent les lois, que ceux qui administrent nos régions, nos villes donnent l’exemple. 

Détracteurs de tous bords, taisez-vous et retroussez vos manches. Il n’y va pas de votre avenir personnel mais de celui de notre pays tout entier.

Dominique BAUD

24/09/2011

Un premier pas vers l’exemple… On peut en rêver…

 

Tout d’abord, quelques chiffres…

Président de la République, 27.287€ brut par mois, dont 635€ d’indemnité de résidence… et 5.457€ d’indemnité de fonction non imposable…, sans parler des voitures de fonction avec chauffeur, flotte d’avions, accès gratuit à la SNCF et la mise à disposition de nombreuses résidences secondaires…

Député, 11.146€ nets par mois, dont une indemnité de fonction non imposable… à hauteur de 1.412€ et dans les avantages annexes, 9.093€ pour rémunérer ses collaborateurs et financer une permanence avec en sus, accès gratuit SNCF, remboursement lignes téléphoniques et internet…Par ailleurs, il peut aussi percevoir en plus jusqu’à 2.743€ au titre de ses mandats locaux.

 Sénateur, 11.976€ dont une indemnité de fonction non imposable…. à hauteur de 1.412€ et dans les avantages annexes, 7.203€ pour rémunérer ses collaborateurs et financer une permanence avec en sus, accès gratuit SNCF, remboursement lignes téléphoniques et internet…Par ailleurs, il peut aussi percevoir en plus jusqu’à 2.743€ au titre de ses mandats locaux.

 Premier ministre : 27.288€ bruts par mois, dont 635€ d’indemnité de résidence… et 5.457€ d’indemnité de fonction non imposable…, sans parler d’un logement de fonction, des voitures de fonction avec chauffeur, flotte d’avions, accès gratuit à la SNCF, mise à disposition de nombreuses résidences secondaires…Par ailleurs, il peut cumuler son indemnité ministérielle avec des indemnités de mandats électifs jusqu’à 13.644 € bruts par mois et peut donc toucher jusqu'à 40.932 € par mois.

 Ministre : 18.193€ bruts par mois dont 432€ d’indemnité de résidence…et 3.638€ d’indemnité de fonction non imposable, sans parler d’un logement de fonction (80m2 plus 20m2 par enfant à charge), d une voiture de fonction avec chauffeur, d’un quota de déplacements aériens, de l’accès gratuit à la SNCF…Par ailleurs, il peut cumuler son indemnité ministérielle avec des indemnités de mandats électifs jusqu’à 9.096 € bruts par mois et peut donc toucher jusqu'à 27.289€ par mois.

Député européen : 9.766€ bruts par mois plus une indemnité de frais généraux de 4.202€ par mois, plus au titre des avantages annexes, lui est remboursé le coût de ses titres de transport. Il dispose d'une indemnité annuelle de voyage de 4 148 euros. Enfin le Parlement verse une indemnité forfaitaire de 298 euros pour chaque jour de présence aux réunions des organes du Parlement

La France compte 577 députes, 343 sénateurs (et 348 à compter de demain…), 72 députés européens et environ 30 ministres et secrétaires d état.

Si on baissait leur rémunération de seulement 1.500€ par mois, on économiserait déjà 1.533.000€ par mois, soit 18.408.264€ l’année.

On pourrait aussi supprimer, même si c’est symbolique, une indemnité de résidence à des responsables politiques qui bénéficient d’un logement de fonction, soit 167.720€ ;

On arriverait à 18.575.984€ d’économie annuelle.

On pourrait aussi supprimer les indemnités de fonction non imposables, ce sont 1.419.094€ qui seraient soumis à l’impôt.

Mais il faudrait faire un référendum, car je vois mal les députés et sénateurs ou même les membres du gouvernement proposer ces solutions « contre » eux-mêmes, même si elles seraient bonnes pour la France.

Et tout argument qui consisterait à rejeter cette proposition pour cause d’économie marginale, est nul et non avenue.

Et n’oublions pas aussi tous ses salariés exonérés d’impôts appartenant à la Francophonie, à l’Unesco…

Sans parler de toutes les voitures de fonction….

Comme l’évoquait une journaliste récemment, on parle de trouver de l’argent mais en aucun cas de réduire réellement les dépenses de l’état. Mais si on continue ainsi, demain, « on ne se demandera pas si on peut supprimer quelques voitures de fonction dans une administration, mais on supprimera directement ladite administration ».

Dominique Baud

24/08/2011

En seront-ils capables ?

Nous allons avoir ce soir la confirmation de mesures décidées par le gouvernement français pour tâcher de diminuer le déficit et améliorer la situation financière et économique de notre pays.

Espérons qu’il y aura plus de suites concrètes que celles données aux annonces faites en septembre 2008, car pour mémoire, un catalogue de très bonnes intentions qui n’a pas pour autant été suivi d’effet et c’est pourquoi, nous en sommes encore là aujourd’hui.

Réglementer les marchés financiers et la gouvernance européenne: A ce jour, aucune mesure concernant les bonus ou l’encadrement des marchés financiers n’est actée.

Encadrer la rémunération des dirigeants et des opérateurs : une proposition de loi visant à réformer le statut des dirigeants de sociétés et à encadrer leurs rémunérations ne passe pas la 1ère lecture au sénat et le texte a été enterré en commission des finances. L’excuse invoquée est qu’il est difficile de légiférer en la matière !!!. En 2010, les salaires des patrons du CAC 40 ont augmenté en moyenne de 24%, avec une moyenne de 4,2 millions d'euros de revenus, soit 190 fois le salaire moyen français.

Restructurer le secteur bancaire mondial : Pas grand-chose n’a été fait pour inciter les banques à développer le crédit plutôt que la spéculation et limiter les revenus des traders. Il n’y a pas eu de mesure forte pour plafonner le système des bonus, les traders touchent toujours des sommes fabuleuses. 

Réduire les paradis fiscaux : Au lieu de cela, le sénat a même évoqué la création de nouveaux, dans les DOM TOM.

Interdire les ventes à découvert : des interdictions épisodiques, en 2008, en 2011 mais pas d’interdiction définitive. On a vu les résultats cet été.

Contrôler les agences de notation : en 2009, le parlement européen vote un système de contrôle des agences de notation, mais rien dans la réalité. Or En 2008, il est apparu qu’elles s’étaient trompées dans leurs prévisions et en 2011, elles ont provoqué la crise

Garantir la sécurité et la continuité du système bancaire français : en 2008, un plan de sauvetage des banques est mis en place avec une enveloppe de 40 milliards d’euros. Les banques ont été sauvées sans rien donner en échange.

Interdire les hausses d’impôts et taxes : Cela a été respecté de façon directe mais non indirecte, car nous ne pouvons avoir oublié les augmentations des prélèvements sociaux, les taxations des capitaux décès, la suppression  du seuil d’imposition des cessions des plus values mobilières… Si ce n’est pas une atteinte au pouvoir d’achat, c’est quoi. C’est même pire puisque c’est une attaque directe sur les foyers qui font des efforts pour l’avenir et essaient de continuer à épargner.

Et c’est bien là le problème. Les seules mesures effectives sont celles qui ont touché les particuliers et non les institutions et les comportements des institutionnels. De quoi justifier beaucoup de pessimisme et peu de confiance pour l’avenir.

Voilà pour le bilan.

Maintenant voyons ce qui risque de nous être imposé ce soir : objectif, trouver 10 milliards.

Il est prévu de puiser dans les niches fiscales, de revenir sur la défiscalisation des heures supplémentaires, de diminuer les avantages de la loi Scellier, de limiter le report des déficits ou de plafonner des déductions d’intérêts d’emprunt des entreprises,

Voire….de taxer les plus grosses fortunes françaises… à leur demande !!!

Mais les décideurs seront-ils capables de donner l’exemple, pour une fois.

Et je m’adresse bien sûr au gouvernement mais aussi à tous les parlementaires français et européens notamment, qu’ils soient de droite et de gauche.

Mais, apparemment sous prétexte que cela pourrait être considéré comme démagogique, ce ne serait pas prévu.

Et c’est ainsi que le français qui gagne 3.000€ par mois, se prive pour économiser 100€ par mois, pour sa retraite, pour ses enfants… sera taxé encore plus sur les plus values réalisées au titre d’une nouvelle augmentation des prélèvements sociaux.

Dans le même temps, nos parlementaires français continueront à toucher plus de 11.000€ par mois, sans compter en SUS les avantages annexes… soit la mise à disposition de 9.000€ pour les députés et plus de 7.000€ pour les sénateurs pour rémunérer leurs collaborateurs, les doter en micro-informatique, l’accès gratuit à l'ensemble du réseau SNCF en 1re classe, un forfait global de communications téléphonique, des chauffeurs et voitures de fonctions…

Sans parler du 1er ministre et des ministres du gouvernement qui peuvent toucher respectivement jusqu’à 40.000€ et 27.000€ par mois, auxquels il faut rajouter tous les avantages en nature tels que logement de fonction, accès gratuit au réseau SNCF, voitures de fonction et chauffeurs, déplacements aériens, jouissance de plusieurs résidences secondaires…

Sans parler des primes… Souvenez-vous des sénateurs et de leur prime de 3000 € en juin dernier. On en parle plus. L’ont-ils vraiment remboursée ?

Et souvenez-vous aussi des constats sur le parc automobile de l’Etat, publiés en 2010. On parlait de 75 000 véhicules en circulation dans les ministères et de 17 000 voitures de plus chez les opérateurs de l'État, avec un constat, une flotte automobile de l'État qui avait enregistré une hausse de 7 400 véhicules depuis 2006.

Où en sommes-nous avec les engagements de réduction ?

Alors, une diminution symbolique de 20% de leur rémunération, au moins jusqu’au retour des objectifs avancés seraient justes. Mais ils ne le feront pas.

Si seulement je pouvais me tromper.

Dominique Baud

 

23/08/2011

Français, on va vous imposer des économies et on saura les dépenser…

 

Un humour un peu noir mais souvenez-vous… Car on a cumulé les dépenses somptuaires et les invités recommandables.

13 juillet 2008, sommet de l’Union pour la Méditerranée au Grand Palais à Paris. Coût : 16,6 millions d’euros (dont un dîner chiffré à plus de 1.000.000 d’euros soit une moyenne de 5.000€ par personne).

Et en présence des meilleurs !!!!… dont le président syrien Bachar Al Assad.

Et  ce sans oublier les 175 millions dépensés sur 6 mois par la France lors de sa  la présidence de l’Union Européenne, soit près d’un million par jour. Surtout lorsque l’on sait, et c’est déjà beaucoup, que le coût habituel d’une présidence est aux alentours de 70 millions…

Alors oui, on veut bien faire des efforts pour contribuer à sortir notre pays de la crise, mais pas pour çà.

Dominique Baud

06/04/2010

116.500 euros, c’est quoi pour vous ?

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Une très grosse somme…3 à 4 ans de salaire…Plus de 10 ans de budget vacances….

Et bien, pour un de nos ministres, M. Alain Joyandet, c’est le prix du billet qu’il se paye sur nos impôts, pour une conférence sur Haïti, à la Martinique.

Et, une fois cette dépense scandaleuse faite et révélée, il l’explique…« une contrainte d’agenda….36 heures de voyage…Pour présider une conférence… »

Et cela, c’était pour l’aller. Pour le retour, nouvelle excuse… sa présence indispensable au Conseil des Ministres !

Sans scrupules… Surtout quand on lit, sur son blog, la déclaration qu’il a faite devant le Conseil Régional, où sans complexe, il parle « …de son analyse critique des finances régionales… », « … de ceux qui s’inquiètent et qui souffrent… », « … de la crise et de la nécessité d’avoir une attitude constructive… »

Je vous laisse apprécier cet extrait.

« …Nous serons une opposition disponible, attentive, constructive, mais sans concession.

Disponible, Madame la Présidente, si vous souhaitez nous associer à l’élaboration de vos dossiers. Sachez que chacune et chacun d’entre nous, qu’il soit ou non titulaire d’un mandat national, se tient prêt à vous apporter son analyse, ses éclairages et ses compétences pour vous permettre de faire aboutir les dossiers franc-comtois dans les meilleures conditions. Sans doute aurez-vous besoin d’ailleurs de majorités de remplacement lorsque les verts vous feront défaut.

Attentive, car nous avons une analyse de la gestion antérieure, vous le savez, très critique à l’égard des finances régionales.

Sans concession, car l’analyse de ce scrutin montre que vos propositions n’ont pas suscité l’adhésion des Francs Comtois.

Cela est flagrant à l’observation des résultats du 1er tour.

Constructive, car nous n’oublions pas ceux qui s’inquiètent ou qui souffrent et pour lesquels notre devoir est de travailler.

Ce qui n’interdit pas aujourd’hui de prendre acte et de faire le constat de la situation politique dans laquelle vous vous trouvez et qui est incontestable, factuel.

Enfin, je suis très heureux que le Président de la République ait tiré toutes les conséquences de ce scrutin, en identifiant avec lucidité les inquiétudes et les souffrances.

La crise que traverse notre pays est historique. Elle exige que le Conseil régional retrousse ses manches, cesse de s’opposer à l’Etat et adopte une attitude constructive.

Dans cet état d’esprit, et en retour, nous répondrons toujours présents pour servir la Franche-Comté et notre pays dans l’intérêt général.

Je vous remercie. »

Qui peut trouver maintenant de la crédibilité à ses propos ?

Seul, le remboursement intégral de cette dépense somptuaire sur ses deniers personnels, ou sa démission pourrait excuser une telle attitude, un tel mépris à l’égard des Français… et des Haïtiens.

Dominique Baud