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21/06/2013

A qui voudrait-on faire croire que ce sont eux les hypocrites ?

On a eu de grands discours sur la moralisation de la vie politique…. Les déclarations qui ont suivi manquaient à mon avis pour beaucoup de sincérité. Car, quid des biens au nom du conjoint, quid des donations faites aux enfants, quid des collections de tableaux… Par contre on a eu tous les détails s’agissant des vieilles autos, des scooters et des toitures en mauvais état.

Qui peut-être aussi naïf pour les croire ?

Et à quand la vraie seule bonne mesure, que ce soit pour les membres du gouvernement comme pour tous les parlementaires, à savoir une déclaration de patrimoine associée à celle des revenus, à la date d’entrée en fonction et à la sortie, avec à l’appui, un bilan détaillé et rendu public.

Car qu’on se le dise, c’est de l’argent public, donc le nôtre.

Et qu’on se le dise, personne ne contestera des revenus conséquents à celui qui travaille, qui plus est à celui qui travaille pour les autres, vocation première, normalement, des élus de la république. Il serait heureux de revenir aux fondamentaux.

Alors, pourquoi serait-ce ceux qui appellent à plus de transparence et de fait à quelques restrictions qui seraient les hypocrites ? Surtout que là, il s’agit d’une tribune commune de députés de tous bords confondus… Sauf qu’ils n’étaient que 10, désavoués par tous les autres, avec en tête, le président de l’Assemblée Nationale.

Que réclament-ils ? Voici quelques exemples significatifs.

Que les augmentations de patrimoine entre le début et la fin d’un mandat soient publiées, voire expliquées. Rien d’extraordinaire… Pourtant la loi à venir ne prévoit qu’une consultation possible en préfecture des patrimoines et en aucun cas une publication.

Que les indemnités de représentation qui se montent à plus de 6.000€  par mois, soient dorénavant considérées comme des revenus et deviennent donc imposables. Ce d’autant qu’en plus, les parlementaires touchent cette somme sans jamais avoir à justifier de leur utilisation. On dit que ces sommes doivent normalement servir à payer une permanence politique. Mais bon nombre de députés en font l’impasse… Il n’y a qu’à regarder chez nous, dans le XVème arrondissement, où les permanences ne voient plus le jour que trois mois avant l’élection pour fermer deux jours après.

Que soit revu le principe de la réserve parlementaire : quelques 110.000€ que chaque parlementaire peut distribuer dans sa circonscription, sans contrôle, mais dans un souci parfait de clientélisme.

Que soit revu le fait que les députés sortants continuent de percevoir une indemnité même si elle est décroissante pendant trois ans. Ce d’autant qu’en parallèle, ils n’ont aucun risque de perdre leur mandat et donc leur indemnité, pour mauvais travail, absences répétées, manque d’intervention et aucun compte à rendre sur le nombre de leurs congés. Bref, plus que les avantages d’un salarié et aucune de ses obligations. A quand l’entretien d’appréciation annuel pour un parlementaire ?

Que les parlementaires ne puissent, avec l’argent public qu’est l’indemnité de frais de mandat, s’acheter une permanence qui deviendra ainsi un élément de leur patrimoine personnel.

Que les régimes de retraite soient revus et alignés sur le régime de droit commun. Il ne suffit plus de le réclamer cela pour les autres et notamment demander la suppression des régimes spéciaux de l’EDF et de la SNCF.

Que le cumul de fonction entre parlementaire et haut fonctionnaire ne soit plus possible et qu’il faille dorénavant choisir et démissionner de l’un ou de l’autre.

Et personnellement, je rajouterai qu’il devrait être interdit de se présenter à une élection si on sait d’avance, qu’une fois élu, on devra démissionner d’un mandat précédent pour exercer le nouveau, que les recrutements familiaux devraient être limités dans les cabinets ….

Et si déjà on arrivait à cela… Mais ils sont seulement 10 à le vouloir, et les autres à hurler à la démagogie. Cherchez l’erreur.

Dominique Baud

23/09/2011

Il va falloir choisir, car même un ministre ne peut tout avoir…

 

Clamer aujourd’hui, que ce sont les dissidents qui risqueraient de faire perdre la majorité de droite au sénat, que voter certains dissidents, ce serait « voter communiste »… est l’aveu d’un fiasco dont la droite pourrait avoir du mal à se remettre. Mais d’ici à espérer qu’elle en tire les leçons, il y a de la marge.

Car selon les « chefs »…qui sont toujours les mêmes… c’est toujours la faute des autres…

On le sait, tout le monde est contre le cumul… sauf pour soi-même. Comme s’il n’y avait pas suffisamment de françaises et de français volontaires, compétents, efficaces pour présenter leur candidature au sénat, nous avons 3 candidats, toujours ministres.

Or, le cumul entre un portefeuille ministériel et l’exercice d’un mandat parlementaire est interdit par la Constitution. Le président du Sénat, Gérard Larcher les a appelé à siéger une fois élus, et donc à démissionner de leur portefeuille ministériel. Le 1er octobre, il aura besoin de toutes les voix pour être réélu.

Car, la loi dit aussi qu’une fois élus, les ministres disposent d’un délai d’un mois pour décider s’ils siègeront ou non au Sénat mais que pendant ce délai il leur est impossible de prendre part  aux différents votes.

Une démission de leur fonction de ministre avant samedi serait pour eux la seule condition qui leur permettrait de prendre part au vote.

J’ose espérer qu’ils n’opteront pour une autre option dont on parle en coulisses et qui serait un scandale, à savoir démissionner, participer au vote, être à nouveau renommé ministre pour ensuite s’accorder un mois de délai pour se décider.

A l’heure où la crédibilité des politiques est sérieusement mise à mal que ce soit moralement, financièrement… et à quelques mois des présidentielles ce serait du plus mauvais effet.

Car vient peut-être le temps où, pour être élu, il faudra arrêter de se moquer des électeurs.

A bon entendeur…

Dominique Baud

01/03/2011

Question de crédibilité

Un premier ministre, Président d’une communauté de communes, qui reproche à son ministre des affaires étrangères de rester Maire d’une des plus grandes villes de France.
Cela commence bien !!!


Un premier ministre qui, revenu en force lors du précédent remaniement gouvernemental, apparait affaibli par les raisons réelles du départ de son ministre des affaires étrangères à qui il trouve des excuses, lui-même s’étant fait surprendre. ..


Bref, une France qui va mal mais dont bon nombre de responsables continuent à faire comme si de rien était ou presque et à faire des promesses qu’ils ne tiennent pas.
Car, cela vaut pour tout le monde, être ministre est une fonction à plein temps et personne ne devrait pourvoir se soustraire à cette contrainte de temps car il y va automatiquement de son efficacité. Question de crédibilité…


Et j’attends la gauche au tournant, si d’aventure, faute d’un réel ressaisissement de la droite, elle revenait aux affaires.


Dominique Baud

28/12/2010

A lire...un espoir de changement de méthodes!!!

Ces ministres qui cherchent leur place à l'UMP

Par Anne Rovan, Jean-Baptiste Garat Le figaro.fr 

Au gouvernement, certains s'inquiètent de voir les postes clés leur échapper. 

http://www.lefigaro.fr/icones/coeur-.gifJean-François Copé ne manque pas d'ambition. Mais s'étonne de celle qui anime les ministres. «Les parlementaires, dit-il, proposent leur aide de façon très sympa. À l'inverse, certains ministres et anciens ministres se poussent du col. Ils revendiquent carrément des postes à la direction du parti.» Le secrétaire général de l'UMP, qui dévoilera le nouvel organigramme du parti courant janvier, serait donc assailli de demandes. Il y a consacré beaucoup de temps, depuis son arrivée rue La Boétie, mi-novembre, jusqu'à son départ pour Cuba avant Noël.

L'appétit des ministres n'est pas vraiment une surprise. «Tout le monde se souvient de 2007. Ceux qui ont entouré Sarkozy pendant la campagne ont été nommés au gouvernement. Le parti, c'est le meilleur moyen de montrer que l'on soutient le président. C'est une bonne porte d'entrée pour espérer faire partie de ceux qui compteront après la présidentielle de 2012», décrypte Hervé Novelli, le secrétaire général adjoint du parti.

«L'agacement» de Sarkozy  

Mais Copé n'est pas disposé à donner suite à toutes les offres de service. «Le problème dans l'organigramme actuel de l'UMP, c'est que seuls les ministres ont des postes à responsabilité», avait-il déclaré bien avant son arrivée à la tête du parti majoritaire. Nicolas Sarkozy est sur la même ligne. Et en a discuté avec Jean-François Copé au cours d'un récent tête-à-tête. «Le président de la République considère aussi que ceux qui sont au gouvernement ont été servis. Il y a une petite pointe d'agacement chez lui à voir les ministres réclamer», explique un proche des deux hommes. Dominique Bussereau, nommé membre du bureau politique, n'y voit aussi que des avantages. «Il a raison de prendre des gens qui ont des disponibilités et qui ne sont plus au gouvernement», explique l'ancien ministre de l'Agriculture.

Certains ministres ou «ex» savent donc à quoi s'en tenir. Et ne se font guère d'illusion. Éric Besson, secrétaire général adjoint de Xavier Bertrand, n'a pas été reconduit. Et ignore encore quel sera son rôle dans la nouvelle organisation. «Je n'ai rien demandé et on ne m'a rien proposé», explique le ministre de l'Industrie. «S'il y a des choses à faire à l'UMP, je suis disponible, précise-t-il. Mais si les ministres ne sont plus les bienvenus, ce n'est pas grave.» D'autres ministres ont déjà eu des déconvenues. L'ancienne secrétaire d'État aux Sports, Rama Yade, visait un poste de secrétaire générale adjointe et a dû se rabattre sur le Parti radical de Jean-Louis Borloo, tout en demeurant membre du bureau politique de l'UMP. Laurent Wauquiez, proche de Xavier Bertrand -le prédécesseur de Jean-François Copé-, a dû renoncer à la coordination du projet. Nathalie Kosciusko-Morizet ne sera pas en charge des conventions puisque les conventions n'existent plus dans le format ancien. Nadine Morano, qui se sentait prête à devenir secrétaire générale du parti, a vu Jean-François Copé avant les fêtes. «Nadine pense qu'elle peut tout faire à l'UMP. Et c'est vrai qu'elle a toujours été très active dans le parti. Elle place toujours une réunion UMP dans chacun de ses déplacements ministériels», explique un ancien ministre. Dans l'attente d'en savoir plus sur leur sort, certains multiplient les critiques. D'autant plus que deux ministres ont échappé à la «doctrine copéiste»: Bruno Le Maire préparera le projet et Valérie Pécresse coordonnera les think-tanks. Les nominations de François Baroin et Luc Chatel qui pourraient bientôt intervenir risquent aussi de faire grincer les dents. «Copé, on ne sait pas bien s'il veut rassembler ou se conduire en chef de clan. Pourtant, là où ça compte, il se conduit en chef de clan», confie un membre du gouvernement. Lequel ajoute: «Copé doit faire attention aux choix qu'il fera. Le départ de Rama Yade, c'est une première alerte. Le fait de ne pas avoir su garder ce talent, c'est un échec. Et il doit l'analyser comme tel.»

Que les ministres se rassurent. Des places pourraient aussi se libérer d'ici à 2012. Car, à l'UMP, dorénavant, «c'est la fonction qui compte et pas le titre», explique un proche du secrétaire général qui ajoute que, ministre ou pas, «celui qui ne fera pas le job sera remplacé».

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Belle conclusion...Ce serait nouveau, mais au combien plus juste et efficace. Attendons de voir.

Des responsables présents et actifs, des élus présents et actifs au lieu des chaises vides, des excuses « bidon », tout cela pour cause de cumuls tellement nombreux que de fait ceux qui sont connus sont en fait ne sont nulle part sauf là où cela se voit, c'est-à-dire dans la presse ou à la télé.

Alors oui, belle conclusion, mais chassez le naturel, il revient au galop.

Mais je veux bien avoir tord. Un vœu pour cette nouvelle année 2011.

Dominique Baud

 

22/10/2009

Ministre un emploi à mi-temps?

Réforme des Collectivités territoriales…. STOP

« … Nous avons beaucoup trop d’élus en France…

… Il s’agit de faire en sorte qu’ils soient moins nombreux et peut-être plus concentrés sur leur tâche… »

C’est Xavier Darcos, Ministre… et Conseiller Régional, (LCI, le 20 octobre 2009, en direct), qui l’a dit…

Dominique BAUD

27/06/2009

Et encore…

Souvenez-vous, il voulait la Mairie de Nice…. »Je serai un Maire à plein temps »…

Où en sommes-nous 15 mois après.

Maire, déjà député et maintenant Ministre.

Qui est-ce ?

Dominique BAUD

00:49 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : estrosi, cumul, nice, ministre

05/08/2008

Une pratique d’un autre temps : distribution de l'écrêtement des élus.

gain des élus.jpgJe suis déjà intervenue sur le sujet lors de la dernière mandature, découvrant cette pratique puisqu’elle faisait l’objet d’une délibération votée en conseil de Paris.

Un récent article du Parisien (copie jointe) a interpelé bon nombre de nos concitoyens…

De quoi s’agit-il ? C’est la loi qui fixe un plafond pour les indemnités des élus. Ce dernier est de 8.547 euros. Pour cause de cumul de mandats, certains élus, en cumulant les indemnités, dépassent ce plafond.

On pourrait imaginer que ce trop perçu retourne obligatoirement dans les caisses de l’état. Et bien non, les élus peuvent décider de reverser ce surplus au profit d’un ou de plusieurs élus de leur choix, sous réserve qu’ils perçoivent déjà une indemnité. C’est ainsi que bon nombre de Conseillers de Paris, qui sont aussi Maires d’arrondissement ou Parlementaires, reversent des sommes souvent non négligeables au profit des élus de leurs choix. Sur Paris, ce sont les conseillers de Paris et les adjoints aux Maires d’arrondissement qui peuvent en bénéficier.

Un bon moyen de s’assurer de la fidélité sans condition des heureux bénéficiaires qui deviennent ainsi redevables.

Encore une réforme qui serait sans nul doute plébiscitée par les électeurs s’ils étaient informés et qui n’est pourtant pas près de voir le jour.

 

Dominique BAUD

 

Petits cadeaux entre élus (Sébastien Ramnoux| lundi 07 juillet 2008 | Le Parisien )

Certains élus perçoivent trop de revenus et doivent en reverser une partie. Comment se fait la répartition ? A droite ou à gauche, les règles du jeu différent.

UNE FORMULE mystérieuse fait l’objet de plusieurs votes aujourd’hui au Conseil de Paris : l ‘« écrêtement » . Un mot complexe qui recouvre une pratique bien peu connue du grand public qui se déroule une seule fois en début de chaque mandat après les élections : « Ecrêter », cela consiste, pour un élu qui perçoit trop d’indemnités, à en céder une partie à un autre élu de son choix… Un ami de préférence.

« Sinon le trop-perçu est perdu »

La loi fixe un plafond pour les indemnités de nos élus à 8 547 € brut par mois. Mais certains dépassent ce plafond quand ils cumulent plusieurs mandats et donc plusieurs indemnités.

C’est le cas des députés ou sénateurs qui sont aussi conseiller de Paris ou maire d’arrondissement. Soit dix élus à droite et huit à gauche (lire encadré). « La loi oblige à reverser à d’autres élus, sinon le trop-perçu est perdu », explique François Dagnaud, adjoint (PS) de Delanoë chargé de la vie du Conseil de Paris.

Aujourd’hui, le Conseil va donc valider les propositions d’écrêtement de dix élus de l’UMP et du Nouveau Centre. La droite a préféré la solution « individuelle » : chaque parlementaire a choisi à qui il allait faire ce joli cadeau pour les six années à venir. Président du groupe UMP au Conseil de Paris, Jean-François Lamour avait suggéré à ses collègues de « reverser plutôt à des élus de droite présents dans des arrondissements de gauche, dans l’est de Paris ». Il n’a pas été très entendu : Jean Tiberi donne ainsi les 2 600 € mensuels qu’il perçoit en trop entièrement à une de ses fidèles dans le Ve , Chantal Bach. Idem pour Françoise de Panafieu, qui offre 1 300 € à son directeur de campagne, élu du XVII e, Richard Stein. Seuls le député Philippe Goujon et la sénatrice Catherine Dumas ont suivi la consigne en reversant à plusieurs élus d’arrondissement de gauche.

Situation cocasse : Jean-François Lamour a décidé de donner une partie de son écrêtement, 250 € par mois, à Lynda Asmani, la fougueuse jeune élue du X e qui n’a pas hésité récemment à le couvrir de reproches sur sa gestion du groupe UMP ! « J’avais décidé ça avant, s’en amuse l’ancien champion olympique de sabre. Je me voyais mal lui retirer maintenant, ça aurait fait mauvais joueur. »