Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

05/10/2011

De plus en plus intéressant

 

Non contente d’être 2ème sur la liste de Pierre Charon, dissident UMP aux sénatoriales, Géraldine Poirault-Gauvin persiste et signe.

On dit qu’elle aurait  démissionné de son poste de suppléante du député maire du XVème, mais fait-elle toujours partie de l’UMP ou l’auraient-ils remerciée. Si ce n’est pas encore le cas et qu’elle continue sur ce ton, cela ne devrait pas tarder.

Finalement, aujourd’hui, elle tient les mêmes propos que moi il y a 5 ans, lorsqu’elle déclare qu’elle est opposée aux parachutages et cite notamment celui de François Fillon envisagé pour 2014. Elle réclame même des primaires pour qu’un candidat parisien soit alors désigné.

C’est ainsi qu’elle s’est exprimée ce mardi 4 octobre, sur la matinale de France Bleue.

Je ne peux que saluer ce discours, même s’il est très nouveau car en 2007 elle n’était pas la dernière à contester fortement ma candidature pourtant bien légitime, devenue une candidature dissidente que bien plus tard, lorsqu’il y a eu ce  parachutage imposé d’un ancien ministre par les instances du parti.

Que s’est-il donc passé ?

Je reste très attentive à ce nouveau discours que je n’ai pas besoin d’approuver puisqu’il y a bien longtemps que j’ai tenu des propos similaires, publiés sur ce blog.

Je ne doute donc pas, qu’à l’avenir, elle soutiendra les dissidents légitimes dont elle parle dans ses récents discours.

Dominique Baud

23/09/2011

Il va falloir choisir, car même un ministre ne peut tout avoir…

 

Clamer aujourd’hui, que ce sont les dissidents qui risqueraient de faire perdre la majorité de droite au sénat, que voter certains dissidents, ce serait « voter communiste »… est l’aveu d’un fiasco dont la droite pourrait avoir du mal à se remettre. Mais d’ici à espérer qu’elle en tire les leçons, il y a de la marge.

Car selon les « chefs »…qui sont toujours les mêmes… c’est toujours la faute des autres…

On le sait, tout le monde est contre le cumul… sauf pour soi-même. Comme s’il n’y avait pas suffisamment de françaises et de français volontaires, compétents, efficaces pour présenter leur candidature au sénat, nous avons 3 candidats, toujours ministres.

Or, le cumul entre un portefeuille ministériel et l’exercice d’un mandat parlementaire est interdit par la Constitution. Le président du Sénat, Gérard Larcher les a appelé à siéger une fois élus, et donc à démissionner de leur portefeuille ministériel. Le 1er octobre, il aura besoin de toutes les voix pour être réélu.

Car, la loi dit aussi qu’une fois élus, les ministres disposent d’un délai d’un mois pour décider s’ils siègeront ou non au Sénat mais que pendant ce délai il leur est impossible de prendre part  aux différents votes.

Une démission de leur fonction de ministre avant samedi serait pour eux la seule condition qui leur permettrait de prendre part au vote.

J’ose espérer qu’ils n’opteront pour une autre option dont on parle en coulisses et qui serait un scandale, à savoir démissionner, participer au vote, être à nouveau renommé ministre pour ensuite s’accorder un mois de délai pour se décider.

A l’heure où la crédibilité des politiques est sérieusement mise à mal que ce soit moralement, financièrement… et à quelques mois des présidentielles ce serait du plus mauvais effet.

Car vient peut-être le temps où, pour être élu, il faudra arrêter de se moquer des électeurs.

A bon entendeur…

Dominique Baud