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15/04/2013

Intéressant mais pas suffisant

Les ministres ont du nous dévoiler leur patrimoine aujourd’hui.
On nous annonce que seuls 3 d’entre eux seraient soumis à l’ISF. De quoi surprendre, surtout pour les anciens qui ont, soit exercé une profession depuis de nombreuses années, soit eu des mandats voire même des portefeuilles de ministres.

Alors, soit tout n’est pas dit, soit les biens sont au nom de leur conjoint ou de leurs enfants, soit ce sont de piètres gestionnaires.
Car la normale, ce serait plutôt qu’ils soient en beaucoup plus grand nombre assujettis à l’ISF.
Car il apparait légitime de s’interroger sur le peu de patrimoine que déclarent certains vétérans, que ce soit en immobilier, en valeurs mobilières, dont les œuvres d’art que sont tableaux font partie (même si de circonstance, ils ont été exclus de l’ISF).

Mais voilà, pour que cela veuille vraiment dire quelque chose, il faut faire un inventaire en début de mandat, mais aussi en fin de mandat.

Sans compter que sans connaître les revenus déclarés chaque année, il est difficile de se faire une véritable idée sur les enrichissements possibles de nos gouvernants ou de nos élus durant leur mandat.

La gauche en arrive à devoir avouer que finalement avoir de l’argent n’est ni une tare, ni une preuve de malhonnêteté… Les leçons de morale de la porte parole du gouvernement ont eu de quoi en irriter plus d’un.

Dominique BAUD

11/04/2013

La phrase du jour

« Il n’y a rien à reprocher à Jérôme Cahuzac au niveau de ses valeurs de gauche ». C’est un de ses amis, le député PS du Val d’Oise Dominique Lefebvre qui a tenu ses propos en direct ce jour sur BFMTV.

Alors, j’ai fait des recherches, car j’avoue ne pas trouver dans le « modèle » Cahuzac, les slogans longtemps rabattus par la gauche : égalitarisme, fraternité ; solidarité, progrès, insoumission, le partage des richesses…

Contre bien sûr des horribles valeurs dites de droite, l’autorité, l’identité nationale, l’ordre social, la sécurité, la tradition, les racines culturelles…

Quant aux valeurs essentielles que sont le Liberté, la Démocratie et la Justice, elles seraient transversales. Il va falloir le prouver.

Il est intéressant de s’attarder sur les propos du sociologue Raymond Aron, qui dit que la gauche est animée par trois idées différentes qui s'expriment plus ou moins fortement et peuvent entrer en contradiction :
• « liberté contre l'arbitraire des pouvoirs et pour la sécurité des personnes »,
• « organisation afin de substituer, à l'ordre spontané de la tradition ou à l'anarchie des initiatives individuelles, un ordre rationnel, »
• « égalité contre les privilèges de la naissance et de la richesse»

Tout est dit

Dominique Baud

23/09/2011

Il va falloir choisir, car même un ministre ne peut tout avoir…

 

Clamer aujourd’hui, que ce sont les dissidents qui risqueraient de faire perdre la majorité de droite au sénat, que voter certains dissidents, ce serait « voter communiste »… est l’aveu d’un fiasco dont la droite pourrait avoir du mal à se remettre. Mais d’ici à espérer qu’elle en tire les leçons, il y a de la marge.

Car selon les « chefs »…qui sont toujours les mêmes… c’est toujours la faute des autres…

On le sait, tout le monde est contre le cumul… sauf pour soi-même. Comme s’il n’y avait pas suffisamment de françaises et de français volontaires, compétents, efficaces pour présenter leur candidature au sénat, nous avons 3 candidats, toujours ministres.

Or, le cumul entre un portefeuille ministériel et l’exercice d’un mandat parlementaire est interdit par la Constitution. Le président du Sénat, Gérard Larcher les a appelé à siéger une fois élus, et donc à démissionner de leur portefeuille ministériel. Le 1er octobre, il aura besoin de toutes les voix pour être réélu.

Car, la loi dit aussi qu’une fois élus, les ministres disposent d’un délai d’un mois pour décider s’ils siègeront ou non au Sénat mais que pendant ce délai il leur est impossible de prendre part  aux différents votes.

Une démission de leur fonction de ministre avant samedi serait pour eux la seule condition qui leur permettrait de prendre part au vote.

J’ose espérer qu’ils n’opteront pour une autre option dont on parle en coulisses et qui serait un scandale, à savoir démissionner, participer au vote, être à nouveau renommé ministre pour ensuite s’accorder un mois de délai pour se décider.

A l’heure où la crédibilité des politiques est sérieusement mise à mal que ce soit moralement, financièrement… et à quelques mois des présidentielles ce serait du plus mauvais effet.

Car vient peut-être le temps où, pour être élu, il faudra arrêter de se moquer des électeurs.

A bon entendeur…

Dominique Baud

28/12/2010

A lire...un espoir de changement de méthodes!!!

Ces ministres qui cherchent leur place à l'UMP

Par Anne Rovan, Jean-Baptiste Garat Le figaro.fr 

Au gouvernement, certains s'inquiètent de voir les postes clés leur échapper. 

http://www.lefigaro.fr/icones/coeur-.gifJean-François Copé ne manque pas d'ambition. Mais s'étonne de celle qui anime les ministres. «Les parlementaires, dit-il, proposent leur aide de façon très sympa. À l'inverse, certains ministres et anciens ministres se poussent du col. Ils revendiquent carrément des postes à la direction du parti.» Le secrétaire général de l'UMP, qui dévoilera le nouvel organigramme du parti courant janvier, serait donc assailli de demandes. Il y a consacré beaucoup de temps, depuis son arrivée rue La Boétie, mi-novembre, jusqu'à son départ pour Cuba avant Noël.

L'appétit des ministres n'est pas vraiment une surprise. «Tout le monde se souvient de 2007. Ceux qui ont entouré Sarkozy pendant la campagne ont été nommés au gouvernement. Le parti, c'est le meilleur moyen de montrer que l'on soutient le président. C'est une bonne porte d'entrée pour espérer faire partie de ceux qui compteront après la présidentielle de 2012», décrypte Hervé Novelli, le secrétaire général adjoint du parti.

«L'agacement» de Sarkozy  

Mais Copé n'est pas disposé à donner suite à toutes les offres de service. «Le problème dans l'organigramme actuel de l'UMP, c'est que seuls les ministres ont des postes à responsabilité», avait-il déclaré bien avant son arrivée à la tête du parti majoritaire. Nicolas Sarkozy est sur la même ligne. Et en a discuté avec Jean-François Copé au cours d'un récent tête-à-tête. «Le président de la République considère aussi que ceux qui sont au gouvernement ont été servis. Il y a une petite pointe d'agacement chez lui à voir les ministres réclamer», explique un proche des deux hommes. Dominique Bussereau, nommé membre du bureau politique, n'y voit aussi que des avantages. «Il a raison de prendre des gens qui ont des disponibilités et qui ne sont plus au gouvernement», explique l'ancien ministre de l'Agriculture.

Certains ministres ou «ex» savent donc à quoi s'en tenir. Et ne se font guère d'illusion. Éric Besson, secrétaire général adjoint de Xavier Bertrand, n'a pas été reconduit. Et ignore encore quel sera son rôle dans la nouvelle organisation. «Je n'ai rien demandé et on ne m'a rien proposé», explique le ministre de l'Industrie. «S'il y a des choses à faire à l'UMP, je suis disponible, précise-t-il. Mais si les ministres ne sont plus les bienvenus, ce n'est pas grave.» D'autres ministres ont déjà eu des déconvenues. L'ancienne secrétaire d'État aux Sports, Rama Yade, visait un poste de secrétaire générale adjointe et a dû se rabattre sur le Parti radical de Jean-Louis Borloo, tout en demeurant membre du bureau politique de l'UMP. Laurent Wauquiez, proche de Xavier Bertrand -le prédécesseur de Jean-François Copé-, a dû renoncer à la coordination du projet. Nathalie Kosciusko-Morizet ne sera pas en charge des conventions puisque les conventions n'existent plus dans le format ancien. Nadine Morano, qui se sentait prête à devenir secrétaire générale du parti, a vu Jean-François Copé avant les fêtes. «Nadine pense qu'elle peut tout faire à l'UMP. Et c'est vrai qu'elle a toujours été très active dans le parti. Elle place toujours une réunion UMP dans chacun de ses déplacements ministériels», explique un ancien ministre. Dans l'attente d'en savoir plus sur leur sort, certains multiplient les critiques. D'autant plus que deux ministres ont échappé à la «doctrine copéiste»: Bruno Le Maire préparera le projet et Valérie Pécresse coordonnera les think-tanks. Les nominations de François Baroin et Luc Chatel qui pourraient bientôt intervenir risquent aussi de faire grincer les dents. «Copé, on ne sait pas bien s'il veut rassembler ou se conduire en chef de clan. Pourtant, là où ça compte, il se conduit en chef de clan», confie un membre du gouvernement. Lequel ajoute: «Copé doit faire attention aux choix qu'il fera. Le départ de Rama Yade, c'est une première alerte. Le fait de ne pas avoir su garder ce talent, c'est un échec. Et il doit l'analyser comme tel.»

Que les ministres se rassurent. Des places pourraient aussi se libérer d'ici à 2012. Car, à l'UMP, dorénavant, «c'est la fonction qui compte et pas le titre», explique un proche du secrétaire général qui ajoute que, ministre ou pas, «celui qui ne fera pas le job sera remplacé».

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Belle conclusion...Ce serait nouveau, mais au combien plus juste et efficace. Attendons de voir.

Des responsables présents et actifs, des élus présents et actifs au lieu des chaises vides, des excuses « bidon », tout cela pour cause de cumuls tellement nombreux que de fait ceux qui sont connus sont en fait ne sont nulle part sauf là où cela se voit, c'est-à-dire dans la presse ou à la télé.

Alors oui, belle conclusion, mais chassez le naturel, il revient au galop.

Mais je veux bien avoir tord. Un vœu pour cette nouvelle année 2011.

Dominique Baud