Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

19/09/2011

Des propositions pleines de bon sens…

 

Avant de vous faire part de quelques propositions chiffrées qui seraient du meilleur effet si elles étaient validées par ceux qui nous gouvernent ou par ceux qui, dans l’opposition, en rêvent, je renouvelle mon approbation à l’annonce faite par M. Daubresse.

Pour mémoire, je rappelle qu’en son temps, il y a quelques mois, je soutenais les propositions similaires de Laurent Vauquiez mais que ce dernier s’était fait violemment recaler très démagogique par ses pairs car il considérait que cette journée hebdomadaire de travail était un juste retour face au RSA payé sans contrepartie.

Aujourd’hui, il s’agit toujours de demander aux bénéficiaires du RSA d’effectuer une journée de travail d’intérêt général par semaine, mais cette fois ci, payée au SMIC. C’est un premier pas contre l’assistanat, un des fléaux de notre société et ce ne peut en effet qu’être bénéfique pour tout le monde. Pour l’état qui doit apprendre à équilibrer son budget et pour les bénéficiaires qui se réintègreront ainsi un peu parmi les actifs, afin d’amorcer leur réinsertion

Laurent Vauquiez a sans doute eu raison trop tôt !!! Quelque chose que j’ai souvent entendu !!!.

Et depuis aujourd’hui, d’aucuns reconnaissent que même Ségolène Royal peut avoir de bonnes idées et les reprendre, alors…

Si cette proposition aura un coût de l’ordre de 28 millions d'euros pour 10.000 contrats expérimentés, et jusqu’à 420 millions pour 150.000 contrats, les départements devraient néanmoins faire des économies, soit 50€ par mois par bénéficiaire et les allocataires, un gain, soit 130€ nets par mois.

Alors, qui pourrait dire que cette proposition ne va pas dans le bon sens ?

Par ailleurs, Marc Daubresse propose aussi la création d’une  carte électronique centralisant les informations sur les aides sociales perçues par chaque bénéficiaire. Elle permettrait de comptabiliser et vérifier les prestations sociales reçues par chaque bénéficiaire, de les faire évoluer en cas de changement de situation, et j’espère, d’éviter les tricheries et d’apporter plus de justice à un système qui deviendrait plus lisible.

J’ai déjà lu quelque chose comme cela quelque part… Ah oui, dans mes propositions lors de ma dernière campagne législative de 2007 !!!

En effet, rien de plus choquant que de constater des situations où certains plus malins que d’autres, mais surtout sans scrupules, peuvent « gagner leur vie » en touchant des prestations sociales non imposables sans travailler ; tandis que d’autres se lèvent tous les matins, gagnent moins et paient pourtant des impôts…

Dominique Baud

08/06/2011

Revirement!

Finalement, les récentes déclarations de Laurent Vauquiez, pourtant si décriées semblent commencer à porter leurs fruits.


Bien sûr d’aucun dira que pour être validées, elles ont été quelque peu remaniées. Ce ne sont plus 5 heures de travail « bénévole » en contrepartie du RSA, mais 5 heures de travail « d’intérêt social », rémunéré au Smic, rémunération qui viendrait en sus du RSA.


Certes, on entend toujours des contestations à gauche. Qui s’en étonnerait ?
Ce serait priver ceux qui pourraient trouver un vrai travail! Du grand n’importe quoi. Un vrai contrat de travail se substituera toujours au RSA même majoré de quelques heures de travail au profit de la collectivité.
D’autres hurlent argumentant qu’on ne peut obliger personne à travailler !

Quant aux français, ils ont choisi, oui à la solidarité mais non à l’assistanat.

Dominique Baud

16/05/2011

La semaine des deux Laurent !

 

Le foot avec Laurent Blanc…

Au-delà du fonds sur lequel je ne me prononcerai pas, j’avoue être scandalisée par la méthode. Cela reviendrait-il à dire que chacun d’entre nous, lors d’une conversation privée ou au cours d’une réunion, pourrait voir ensuite ses propos relatés dans la presse. Il est là, le vrai débat.

L’assistanat avec Laurent Vauquiez… Qu’a-t-il donc osé proposer ?

Que les bénéficiaires du RSA donnent 5 heures par semaine de bénévolat… Qu’y a-t-il de si scandaleux dans ces propos ? On dit que tout travail mérite salaire et qu’ainsi, on ne pourrait imposer ces 5 heures de bénévolat. Mais si tout travail mérite salaire, la réception d’une aide comme le RSA n’impliquerait rien en contrepartie ?

Que l’on s’assure que les salariés qui touchent le SMC, touchent, en travaillant, plus que ceux qui sont au RSA. Cela me semble du meilleur bon sens. Sinon, comment motiver des gens à travailler plutôt qu’à ne rien faire ? Comment peut-on admettre par ailleurs que quelqu’un gagne 1 .500€ par mois en travaillant, paie des impôts, et que dans le même temps, celui qui ne travaille pas, puisse  toucher la même chose  sans  aucune contrepartie, qui  plus est sans payer d’impôt.

Et oui, je vais plus loin encore que Laurent Vauquiez. Et ces propositions, je les faisais déjà dans mon programme législatif en 2007.

Ne regrettez pas ce que vous avez dit Monsieur Vauqiez, c’est vous qui avez raison, et les français le savent.

Dominique Baud

04/12/2008

Le service minimum à l'école aurait-il vécu?

 

greve.1174378090.jpgHier, le Ministre de l’Education Nationale, M. DARCOS, annonçait l’arrêt des procédures engagées contre les maires de petites communes n’ayant pas pu mettre en place le service minimum d’accueil (SMA), lors de la grève des enseignants du 20 novembre.

Mais il a aussi ajouté que « seules les communes prêtes à faire tous les efforts pour appliquer la loi sont concernées et que l’Etat maintiendra les actions contentieuses pour les communes qui ont manifesté explicitement leur intention de la pas appliquer la loi républicaine »

C’est le triste constat d’une loi qui ne peut pas être appliquée.

Dommage, car à mon avis, le principe même de mettre en place un service minimum d’accueil à l’école en cas de grève des enseignants était une heureuses initiative.

Mais, dans un état de droit, un ministre ne peut avoir des exigences sélectives dans l’application de la loi.

La loi doit-être respectée par tous, et si ce n’est pas possible, elle doit-être modifiée.

Je me suis déjà exprimée sur ce sujet. Le service minimum d’accueil à l’école est nécessaire, mais il doit être assuré par les enseignants.

A qui viendrait-il à l’idée, par exemple, en cas de grève des infirmières, de les remplacer par du personnel du service d’accueil.

Les exigences du service minimum à l’école, doit s’appliquer comme celui dans les transports, c’est à dire assuré soit par du personnel non gréviste qualifié, soit réquisitionné pour la circonstance.

Dominique BAUD

04/09/2008

L’intérêt de l’ISF ?

h_4_isf.thumbnail.gifSatisfaire une idéologie (rappelez-vous, François MITTERAND, 1981, il faut faire payer les riches…Il faut taxer le CAPITAL… Il faut surimposer les signes extérieurs de richesse. Mais souvenez-vous …  « Les œuvres d’art…du moins certaines bien ciblées » on les a exclues) : Un impôt sur mesure.

 

Le maintenir aujourd‘hui est de l’hypocrisie.

C’est de la démagogie, surtout lorsque l’on sait qu’il coûte plus cher à récolter que ce qu’il rapporte. D’autres l’ont déjà dit et écrit. En 2000 déjà, pour un gain de 12,5 milliards de francs de récolte, on prévoyait 25 milliards de rentrées fiscales en moins du fait de cet impôt.

J’approuve les propos de Laurence PARISOT et de Marc TOUATI, économiste, et j’espère qu’ils seront entendus (20 minutes de ce jour)

Alors, on attend quoi?

Que les autres pays européens donnent l’exemple? Mais c’est déjà fait depuis longtemps, tous gouvernements confondus.

 

En France, les envolées des prix de l’immobilier en a augmenté le nombre des redevables de façon importante et de nombreux foyers ont été touchés.

Mais, y exclure la totalité ou une partie de la résidence principale, serait particulièrement injuste car cela distinguerait les contribuables entre eux et en fonction du choix ou des opportunités de leurs investissements.

L’excuse de la conjoncture économique mauvaise est une fausse excuse.

Rien à voir avec ceux qui ont bénéficié du bouclier fiscal (d’ailleurs qui sont-ils et quel montant de remboursement sur combien de personnes ?)

Et quitte à continuer dans les disparités de traitement des contribuables, il n’y a qu’à maintenir tous ceux qui ont bénéficié du bouclier dans l’ISF et en sortir les autres.

Un moyen simple, si on refuse toujours de le supprimer, on peut alors en relever significativement le seuil, par exemple à 4.000.000 d’euros.

C’est la leçon que l’on peut tirer du document joint et qui date de 2004, où l’on s’aperçoit que sur 333.000 redevables, 317.000 représentent seulement 52,3% du montant récolté qui était de 2.65 milliards d’euros.

Et je suis sûre qu’en 2008, les chiffres sont encore plus significatifs.

 

A revenu égal, celui qui achète un bien immobilier ou qui en reçoit un en donation ou héritage est très vite pris dans le piège de l’ISF.

A revenu égal, on promet à celui qui fait ou a fait des efforts pour épargner, qui veut prévoir son avenir et celui de ses enfants, d’être demain celui qui sera taxé.

Alors oui, à un engagement d’une vraie baisse générale des impôts et taxes. Mais arrêtons de jouer aux chaises musicales. Les pigeons, ce sont toujours les mêmes.

 

Et qu’il est détestable de lire le commentaire d’un homme politique à ces contestations quant au choix du financement de cette mesure : « Quand on ne sait pas quoi dire, on parle des classes moyennes… »

 

A bientôt dans notre prochaine rubrique proposé par 1984, pour continuer à proposer des sources d’économies et donc de financement.

 

Dominique BAUD

30/08/2008

Travaillez plus : on a besoin des revenus de votre épargne…

taxe_impot.gifLa volonté de faciliter le retour à l’emploi et sa reconnaissance par une rémunération plus importante est tout à fait louable, souhaitable et ne peut être qu’encouragée.
Mais pour autant, aller taxer encore et toujours ceux qui se sont accrochés à leur travail et se sont levés tous les matins leur vie durant ou se lèvent encore, ayant jusqu’à 3 heures de transport par jour, subissant les grèves…est inacceptable.

Est-ce cela, ne pas augmenter les impôts et taxes, libérer le travail, améliorer le pouvoir d’achat ?

Pour le financement du RSA, on nous annonce une taxe de 1,1% sur les revenus du capital. C’est en fait une taxe sur les revenus de l’épargne. Capitalisés ou perçus, l’avenir nous le dira.
Mais une chose est sûre, ce sera sur l’épargne déjà constituée et non sur l’épargne à venir.

On est dans la contradiction totale.
On a expliqué aux Français pendant des années qu’ils devaient se constituer un capital pour leur retraite car les cotisations obligatoires de toute une vie ne suffiraient pas.
On demande aux Français d’épargner et notamment d’investir dans les actions. Ceux qui l’ont fait subissent aujourd’hui de plein fouet les revers de la bourse avec des revenus très amoindris. Quant à ceux qui échaudés, ont préféré investir dans des supports en euros, ils ne verront bientôt plus de différence entre la rémunération de leur argent et l’inflation, du fait de l’augmentation de l’impôt.
Qui y gagne… Certainement pas celui qui travaille et qui a épargné.
Les retraités sont immédiatement sanctionnés (déjà sérieusement touchés par la réforme des pensions de réversion en 2004)
Les actifs à 15-20 ans de la retraite le seront encore plus demain.

Et tout serait taxé: assurance vie, PEA, portefeuilles d’actions, participation et intéressement.

En mai dernier, l’objectif était d’obtenir que « l’intéressement versé par les entreprises soit doublé… »
Et voilà maintenant que pour financer la sécurité sociale, Mme BACHELOT propose de taxer les entreprises sur les sommes versées au titre de l’intéressement.
Pas de doute que cette taxe en plus incitera les entreprises à distribuer davantage demain.

Et parce l’humour fait du bien, je reconnais que dans la très grande entreprise dans laquelle je travaille, peu nous importe que l’intéressement soit doublé ou non puisque depuis deux ans , il est de zéro.

Les Français ont compris. C’est une attaque directe sur ceux qui travaillent et ont fait l’effort d’épargner. Je n’y vois là aucun respect de la phrase que chacun garde en mémoire: Travailler plus pour Gagner plus…

On entend partout, le MEDEF en tête, que le seul moyen d’augmenter les salaires est de baisser les charges des entreprises. En effet, l’objectif devrait être de tendre à la diminution du nombre de ceux qui touchent des aides et allocations, au profit de la baisse du chômage de l’augmentation des salaires.
Or, on fait exactement l’inverse.
Et en plus, des doutes réels et justifiés existent quant à la viabilité de cette réforme, et les réelles intentions de ceux qui devraient en profiter.
Et en lisant la presse, on tombe sur l’expérience lancée à titre expérimental dans les Bouches du Rhône. 36.000 allocataires du RMI, seulement 550 depuis 6 mois qui ont intégré le système RSA et des commentaires du genre : « J’ai choisi de ne travailler que 10 heures par semaine, ainsi je rentre dans le RSA, et de 583 euros que je touchais avec le RMI, je passe à 823… » .
Et ce, alors même que l’objet n’est pas de permettre à un allocataire de se contenter volontairement de ne travailler que 10 heures par semaine, mais au contraire de l’inciter à obtenir un travail à plein temps.

Ne pouvait-on pas se donner un peu plus de temps et trouver des économies sur le train de vie de l’état qui auraient permis de financer cette réforme.

Des exemples, que m’ont rappelé si besoin était, tous ceux à avec qui j’ai eu l’occasion de discuter depuis deux jours. Les langues se délient. La grogne monte. Ces excès ne peuvent impunément être financés par les français.

- 138.000 euros dépensés par M. ESTROSI pour un aller retour à New York, tout cela pour ne pas manquer un cocktail à l’Elysée. Des excuses.. Mais aucun remboursement.

-18.000 policiers, gendarmes, CRS… mobilisés pour quelques heures, lors du sommet de « L’Union pour la Méditerranée ». Et on en est où ?

- Deux avions pleins et un aller de retour en quelques heures à l’occasion du voyage officiel pour les JO.

-Des conseils des ministres délocalisés : Strasbourg, Corse… Pourquoi pas DOM TOM…
« Si le principe de délocalisation ne peut être contesté sur le fond en restant une idée généreuse qui étend la démocratie à tous les territoires, son application pour un conseil des ministres reste injustifié face aux demandes faites aux citoyens français de contribuer à économiser les énergies, éviter la diffusion de CO2 inutilement et surtout, face à la situation actuelle du pays. Il faut donc rester logique. Quand on nous parle de restreindre les dépenses de l’Etat, que l'on nous demande d'être écolo responsable, que le pouvoir d’achat stagne, on ne peut demander des efforts aux Français si leurs représentants n’en font aucun. Il est donc nécessaire de rester dans la cohérence et le rationnel. »

- Et les niches fiscales. Pourquoi ne pas avoir attendu les conclusions du rapport pour faire l’inventaire et trouver ainsi des sources de financements.

« COMBIEN CA COUTE… »
Les Français ont le droit de savoir.
De grandes économies pourraient ainsi être opérées et financer les réformes dont personne ne conteste le bien fondé.

On ne s’en sortira pas en créant ainsi à chaque fois une taxe ou un impôt pour financer une idée, si bonne et si généreuse soit-elle.


Dominique BAUD