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13/12/2012

Quand même Miche SARDOU s’en mêle

Avant son concert de ce soir à Bercy, Michel Sardou a fait par de sa désapprobation quant au choix fait par Gérard Depardieu de se domicilier en Belgique, à quelques kilomètres de la frontière française. L’exil fiscal de Gérard Depardieu est selon lui très maladroit et à sa place, il ne pourrait plus se regarder dans la glace. Pour lui la fuite n'a jamais été une stratégie.

On peut être en désaccord avec les décisions du gouvernement de taxer à outrance les très hauts revenus. Mais si ces très hauts revenus quittent la France, ce sont d’autres qui devront payer.

J’espère quant à moi, que son séjour obligatoire de 6 mois dans ce village Belge sera comptabilisé jour après jour et qu’il y  sera contraint sans dérogation.

Et pourquoi garderait-il la nationalité française et tous les droits qui vont avec, le droit de vote, le bénéfice de la Sécurité sociale. Certes, il est libre d’agir comme il lui plait, la loi le lui permet. Mais même la liberté ne peut pas être sans contrepartie.

Chacun vit avec sa conscience. Mais où est la conscience devant un tel choix à l’heure où le salaire moyen des français est inférieur à 1800€ par mois, où le chômage frôle les 10% et où la crainte de plus de la moitié de la population est en premier lieu de se retrouver en dessous du  seuil de la pauvreté.

Dominique Baud

 

04/09/2008

L’intérêt de l’ISF ?

h_4_isf.thumbnail.gifSatisfaire une idéologie (rappelez-vous, François MITTERAND, 1981, il faut faire payer les riches…Il faut taxer le CAPITAL… Il faut surimposer les signes extérieurs de richesse. Mais souvenez-vous …  « Les œuvres d’art…du moins certaines bien ciblées » on les a exclues) : Un impôt sur mesure.

 

Le maintenir aujourd‘hui est de l’hypocrisie.

C’est de la démagogie, surtout lorsque l’on sait qu’il coûte plus cher à récolter que ce qu’il rapporte. D’autres l’ont déjà dit et écrit. En 2000 déjà, pour un gain de 12,5 milliards de francs de récolte, on prévoyait 25 milliards de rentrées fiscales en moins du fait de cet impôt.

J’approuve les propos de Laurence PARISOT et de Marc TOUATI, économiste, et j’espère qu’ils seront entendus (20 minutes de ce jour)

Alors, on attend quoi?

Que les autres pays européens donnent l’exemple? Mais c’est déjà fait depuis longtemps, tous gouvernements confondus.

 

En France, les envolées des prix de l’immobilier en a augmenté le nombre des redevables de façon importante et de nombreux foyers ont été touchés.

Mais, y exclure la totalité ou une partie de la résidence principale, serait particulièrement injuste car cela distinguerait les contribuables entre eux et en fonction du choix ou des opportunités de leurs investissements.

L’excuse de la conjoncture économique mauvaise est une fausse excuse.

Rien à voir avec ceux qui ont bénéficié du bouclier fiscal (d’ailleurs qui sont-ils et quel montant de remboursement sur combien de personnes ?)

Et quitte à continuer dans les disparités de traitement des contribuables, il n’y a qu’à maintenir tous ceux qui ont bénéficié du bouclier dans l’ISF et en sortir les autres.

Un moyen simple, si on refuse toujours de le supprimer, on peut alors en relever significativement le seuil, par exemple à 4.000.000 d’euros.

C’est la leçon que l’on peut tirer du document joint et qui date de 2004, où l’on s’aperçoit que sur 333.000 redevables, 317.000 représentent seulement 52,3% du montant récolté qui était de 2.65 milliards d’euros.

Et je suis sûre qu’en 2008, les chiffres sont encore plus significatifs.

 

A revenu égal, celui qui achète un bien immobilier ou qui en reçoit un en donation ou héritage est très vite pris dans le piège de l’ISF.

A revenu égal, on promet à celui qui fait ou a fait des efforts pour épargner, qui veut prévoir son avenir et celui de ses enfants, d’être demain celui qui sera taxé.

Alors oui, à un engagement d’une vraie baisse générale des impôts et taxes. Mais arrêtons de jouer aux chaises musicales. Les pigeons, ce sont toujours les mêmes.

 

Et qu’il est détestable de lire le commentaire d’un homme politique à ces contestations quant au choix du financement de cette mesure : « Quand on ne sait pas quoi dire, on parle des classes moyennes… »

 

A bientôt dans notre prochaine rubrique proposé par 1984, pour continuer à proposer des sources d’économies et donc de financement.

 

Dominique BAUD