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17/10/2010

Retraites, femmes et salaires... Encore du travail !

Autre commentaire intéressant…

 L’association FDS à laquelle je fais partie a envoyé ce communiqué de presse, le 15 octobre 2010. Je tiens à vous faire partager l’intérêt de cette communication.

Dominique Baud

 Les débats sur la réforme des retraites mettent en exergue l’inégalité salariale et mobilisent à nouveau les acteurs : gouvernement, parlementaires, partenaires sociaux. Les retraites, une opportunité de renforcer et accélérer le processus d’équité? C’est ce que demandent Femmes, Débat et Société par la voix de sa présidente Françoise Vilain et des membres du Conseil d’administration. 

« Femmes, Débat et Société » est, depuis sa création en 2000, engagée dans la promotion de l’égalité entre les femmes et les hommes en France et nous avons fait, en particulier, des propositions sur la nécessaire réduction de l’écart de rémunérations entre les femmes et hommes tant dans le secteur privé que public.

 C’est avec intérêt que nous observons que les débats sur la réforme des retraites permettent de mettre en exergue la forte persistance de l’inégalité salariale malgré les lois 2004 et 2006 et les engagements pris par les partenairsociaux.

Car, pour les femmes, c’est bien l’inégalité salariale qui est en grande partie responsable de l’inégalité des retraites.

Ainsi, un amendement a enfin été adopté cet été pour fixer à 1% de la masse salariale la sanction financière pour les entreprises de plus de 50 salariés qui n’engageraient pas de négociation. Même si cette pénalité n’est applicable qu’au 1er janvier 2012, c’est une avancée.

 Nous appelons à de nouvelles propositions du législateur dans ce domaine et souhaitons vivement que le secteur public ne reste pas à l’écart de ces dispositions.

 Françoise Vilain, Présidente

et le Conseil d’administration de FDS



16/10/2010

Retraites… Un point de vue pour le moins digne d’intérêt

Reçu de l’un de mes amis, je voulais vous le faire partager.

Dominique Baud

« Etonnante l’imposture des syndicats français, en charge de la gestion des retraites par les ordonnances de 1945 sur la Sécurité Sociale.

Malgré les lois Fillon d’août 2003 qui ont permis d'allonger la durée de cotisation et d'aligner les salariés du public sur ceux du privé, les finances des diverses caisses de retraite sont dans un état calamiteux, pour ne pas dire en faillite.

Sous perfusion depuis des années, la retraite par répartition  est moribonde sans que, pendant tout ce temps,  les Thibault, Chérèque ou autre Mailly n’aient avancé le début du commencement de la moindre solution pour tenter de rééquilibrer les comptes dont ils sont la charge.

Devant une telle situation de faillite, la moindre des choses aurait été pour eux de démissionner des organes de direction de la Sécu, le « mistigri » ayant depuis longtemps été refilé au gouvernement qui tente de sauver ce qui peut encore l’être de la retraite par répartition (où les actifs cotisent pour les retraités).

Quand au scénario proposé par président Sarkozy et à son gouvernement,  scénario laissant à penser que la réforme est  à prendre ou à laisser et qu’il « n’y a pas  d’autre solution » que de rallonger l’âge de départ à la retraite, là encore, nous sommes dans la supercherie.

Car bien sûr, il y a une autre solution qu’ils osent à peine nommer : la retraite par capitalisation (chacun épargne pour sa propre retraite).

Si cette alternative, telle un tabou,  a totalement  été passée sous silence lors du soi-disant débat sur les retraites, c’est d’abord et avant tout pour des raisons dogmatiques et idéologiques, nos élites françaises étant par avance tétanisées par tout ce qui n’est pas collectiviste, sous une forme ou sous une autre. (Ce qui est à toi est à moi et ce qui est à moi est à moi…)

Or, en passant sous silence une telle alternative et en privant les français d’un débat à la hauteur des enjeux, le gouvernement s’est sans doute privé du seul véritable argument qui lui aurait permis de passer en douceur sur la question de l’allongement des durées de cotisation.

En effet, aujourd’hui, le débat se focalise sur un départ à 62 ans  tandis que les syndicats (et d’une certaine manière une majorité de français) restent arc-boutés sur la retraite à 60 ans.

Alors que le véritable débat aurait dû être : Français, maintenant il nous faut choisir entre « retraite par répartition » et « retraite par capitalisation » !

Là, nous aurions eu un vrai débat de société. Avec en prime une bonne majorité de français qui auraient accepté un départ plus tardif pourvu que l’on conserve le paiement des retraites par répartition (C’est quand même mieux quand ce sont les autres qui cotisent pour moi, non ?)

Car nombreux sont les français à être viscéralement opposés au principe de la capitalisation, alors que, étonnamment,  la plupart d’entre eux épargnent et capitalisent en privé pour améliorer  le montant de leur propre retraite qui est en train de fondre comme neige au soleil (moins de 50% du dernier salaire dans le privé) sous les coups de boutoir  de la « solidarité »  et de l’immigration massive. »