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06/09/2013

Pourquoi se priver d’un vote ?

Le récent débat ou plus exactement les affrontements entre la gauche et la droite sur la nécessité ou non d’un vote pour décider ou non d’une intervention en Syrie me semble plus ridiculiser leurs auteurs que les grandir.

Car aujourd’hui, ceux qui réclament un vote, sont les mêmes que ceux hier qui l’aurait considéré comme inutile voire outrageant. Tout dépend de la majorité en place….. Du niveau de maternelle.

Car si la constitution en effet, ne prévoit aucun vote, pourquoi le refuser si ce dernier permet d’obtenir un consensus minimum quant à la décision à prendre. Car en effet, même avec les Etats Unis comme partenaires, et devant l’absence de l’Europe, la décision reste difficile. Personne ne maitrise l’ampleur des représailles possibles.

Et dire que ce Monsieur était, il n’y a pas si longtemps, invité au 1er rang, au défilé du 14 juillet !!!!!

Ne serait-ce pas  une erreur politique que de se priver d’un vote.

Dominique Baud

18/12/2012

L’accord

On parle en cette fin de soirée comme d’un évènement majeur, alors même qu’on se rend bien compte  que c’est un accord au forceps qui a été conclu. Et comment vont-ils faire maintenant  pour réduire l’image détestable donnée depuis le 18 novembre dernier ?

Un accord surprenant d’ailleurs puisqu’il inclut l’engagement de chacune des parties de ne pas intenter d’action en justice….

On devrait en voir les effets en janvier, dissolution du groupe UMP dissident à l’Assemblée Nationale en Janvier contre la nomination de Laurent Wauquiez et de Valérie Pécresse à la direction collective du parti.

Mais après L’accord, il y a La Question…. François Fillon sera-t-il encore candidat ou confirmera t-il sa déclaration de fin novembre dernier et son retrait de la course à la présidence de l’UMP ?

A 8h35, ce mardi 18 décembre sur RMC, nous en apprendrons sans doute davantage avec Jean-François Copé. Comptons sur Jean-Jacques Bourdin pour poser les bonnes questions…

Dominique Baud

 

 

15/01/2011

Marine, une élection sans surprise

Pour des raisons obscures, Marine Le Pen refusait il y a quelques semaines, de donner sur RMC, le nombre des adhérents de son parti.

Pour des raisons tout aussi surprenantes, les résultats officiels de son élection à la tête du FN ne devraient être connus que demain, alors même que depuis hier, la presse annonce que 2/3 des voix des votants se sont portés sur son nom.

Elle est, selon son père, « le deuxième étage de la fusée Le Pen, pour mettre en oeuvre le programme salvateur pour la France ".

 Il serait utile que les responsables de droite en tiennent compte. Car, si déjà hier, le vote du front National était grossi des déçus de la mollesse de la droite, des interrogations sur les chiffres (immigration, naturalisation, sécurité, pouvoir d’achat…), il ne faut pas oublier que la majorité des français qui votent ainsi, le font plus par désespoir que parce qu’ils défendent des idées d’extrême droite.

Et sincèrement, qui d’entre nous, un jour, n’a pas donné raison aux propos d’un responsable du FN, sur un point ou sur un autre, même de façon ponctuelle et isolée.

Quant à Marine Le Pen, elle s’est employée depuis des années à dédiaboliser le FN, à lui donner une image plus moderne, un semblant de modération. C’est adroit et donc d’autant plus dangereux pour ses adversaires.

Et il y en a des déçus. Des déçus à gauche bien sûr, mais aussi des déçus à droite où les responsables nationaux et locaux rejettent leur amis pour s’ouvrir à leurs adversaires …

Est-ce que les Français peuvent toujours y croire, je n’en sais rien.

Ce que je sais c’est que tant que les vraies convictions ne seront pas défendues en pensée et en action, et au quotidien, il ne faudra pas s’étonner de l’abstention des français, voire même du changement radical de leur vote.

Dominique Baud

 

24/07/2009

Hadopi, nouveau revers

Décidément, les remous autour de l’adoption de cette loi sont nombreux.

Un premier revers lorsque les députés de droite, en désaccord avec la loi, mais pas très courageux pour autant, absents en séance, ont permis aux députés présents dont une majorité étaient socialistes, de rejeter la loi.

Un deuxième revers, lorsque le conseil constitutionnel saisi, a censuré le texte.

Un troisième revers aujourd’hui, malgré le show de Frédéric Mitterand. Les « bancs de la droite dégarnis », des amendements en grand nombre déposés par l’opposition… ont fait que Bernard Accoyer à décidé de reporter le vote en septembre.

Il est certain qu’une « remontée de bretelles » aura lieu et que ceux qui n’ont qu’un objectif c’est d’obtenir l’investiture UMP aux prochaines législatives, seront présents et voteront pour la loi en septembre.

Vive la démocratie.

Oh, si je pouvais me tromper…

 

Dominique BAUD