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15/03/2014

Interventions des colistiers de Dominique Baud le 12 mars 2014

 dominique baud,paris 6,municipales 2014,intervention,réunion publique,lorraine delafon,gaspard jassef,handicap,patrimoine,culture,jeune,paris libéré,charles beigbederIntervention de Lorraine Delafon sur le handicap à Paris

Le handicap : un sujet important -  porté par Dominique Baud dans son programme -  et que je connais bien professionnellement mais aussi personnellement (enfant de 6 ans handicapé)

Le constat :

De nombreuses actions pour aider les personnes handicapées ont été menées depuis 2005 (loi sur le handicap à obligation d’emploi 6%,  création de la MDPH)

Mais, elles sont insuffisantes et doivent être améliorées de façon concrète notamment à Paris, dont la MDPH a la particularité d’être présidée par un conseiller de Paris (puisque Paris est à la fois un département et une commune)

En effet, être handicapé à Paris, c’est se heurter à des procédures administratives très lourdes et des délais de réponse trop longs.

- Dossiers de demande de prestation trop complexes

- Accueil téléphonique de la MDPH impossible (répondeur) à il faut se déplacer

- Retard dans le traitement des dossiers : 1 an voire plus (conséquence principale à problèmes financiers : exemple)

- Délais de réponse trop longs (ex : obtention d’une carte de stationnement)

C’est aussi rencontrer des difficultés dans la vie quotidienne :

- Accessibilité des moyens de transport parisien (métro, notamment)

- Scolarisation des enfants parisiens en milieu ordinaire à temps complet 

 

L’une des solutions, à mettre en œuvre en priorité

Donner à la MDPH les moyens d’améliorer l’accompagnement des personnes handicapées et de leurs proches dans la gestion administrative de leurs dossiers :

- Mettre en place un accueil téléphonique de qualité

- Nommer un référent identifié par les familles, qui permettrait un meilleur suivi de la personne handicapée au cours du temps. Les personnes handicapées sont souvent démunies devant les difficultés administratives.

- Mettre en place une procédure accélérée pour les dossiers auxquels une réponse doit être apportée en urgence

- Mettre en place un fonds de secours pour pallier les retards de traitement, pour les personnes les plus démunies

 Autres pistes : travaux d’accessibilité des moyens de transport parisiens, embauche d’aide à la vie scolaire dans les écoles afin de faciliter la scolarisation des enfants en milieu ordinaire.

  

Intervention de Gaspard Jassef sur le thème de la culture et du patrimoine


Paris, ton atout est la jeunesse

 

Depuis quelques années, nombre de citoyens tirent la sonnette d'alarme sur l'état des lieux du patrimoine culturel de Paris. Certains monuments, pourtant classés, sont promis à la ruine.

 

Notre patrimoine meurt, s'écroule, s'effrite dans l'indifférence des politiques publiques, alors que d'autres types de financements pour l'entretien du patrimoine sont possibles.

 

Partout en Europe sauf en France, nous assistons à la naissance d'un nouveau phénomène : en effet des villes comme Berlin, Bruxelles, Londres, n'hésitent pas a faire confiance à des jeunes pour la réhabilitation de leur Patrimoine. Ironie du sort, nombre de jeunes parisiens entre 20 et 35 ans partent à l'étranger pour profiter de cette réappropriation du patrimoine par la jeunesse européenne.

 

 On veut trop souvent nous faire croire que les activités liées aux nouvelles technologies font partie des activités préférées des jeunes. Il est vrai que les moins de 25 ans sont nés dans un univers où l'accès à la culture est principalement numérique mais les nouvelles technologies n'ont pas mis fin aux pratiques culturelles, elles ont en revanche profondément modifié la manière de les aborder. C'est en cela que notre patrimoine peut être un facteur d'accès à la culture.

 

 Si vous nous faites confiance aux cotés de Dominique Baud et de Charles Beigbeder, nous présenterons des projets alliant culture et découverte, projets qui contribueront au maintien de notre patrimoine en déclin, les fonds dégagés étant destinés à la restauration et à l'entretien de ces lieux ainsi qu'à la diminution de la précarité des étudiants de Paris.

 

 Nous pensons qu'il y a une autre alternative à la destruction de notre patrimoine et au déclin des galeries dans nos arrondissements.

 

 Le patrimoine est, par définition, un bien dont on hérite de ses ascendants, il paraît donc normal qu'il soit mis à la disposition des héritiers. J'insiste sur le fait qu'il faut s'adapter à notre temps et que notre patrimoine s'inscrit dans l'histoire de Paris, son abandon et sa destruction prive les Parisiens de leur héritage historique et culturel.

 

On peut tout à fait allier culture, plaisir, et intérêt public.

 

 Les jeunes Parisiens sont constamment en recherche de nouveaux lieux d'expression, allant jusqu'à se mettre en danger en organisant des événements dans des lieux illégaux et non sécurisés, alors que, parallèlement, on n'hésite pas à détruire des lieux de culte, des monuments historiques pour les remplacer par des parkings.

 

A Paris nous avons des lignes de métro, des églises abandonnées, des musées, des galeries, qui disparaissent peu à peu alors que dans d'autres capitales européennes on n'hésite pas à faire confiance aux jeunes pour réhabiliter ces lieux.

 

 Soyons, nous, parisiens, les premiers à le faire.

 

 Être jeune ne doit pas rimer avec peur du chômage, précarité, déclassement. Les jeunes veulent changer les choses mais il faut leur en donner les moyens.

 

On vit dans un pays qui n'a pas confiance en sa jeunesse alors que c'est sa principale richesse.

 

Paris n'appartient ni à la gauche, ni à la droite.

 

Paris vous appartient,

 

Alors, votez pour vous !

06/09/2013

Pourquoi se priver d’un vote ?

Le récent débat ou plus exactement les affrontements entre la gauche et la droite sur la nécessité ou non d’un vote pour décider ou non d’une intervention en Syrie me semble plus ridiculiser leurs auteurs que les grandir.

Car aujourd’hui, ceux qui réclament un vote, sont les mêmes que ceux hier qui l’aurait considéré comme inutile voire outrageant. Tout dépend de la majorité en place….. Du niveau de maternelle.

Car si la constitution en effet, ne prévoit aucun vote, pourquoi le refuser si ce dernier permet d’obtenir un consensus minimum quant à la décision à prendre. Car en effet, même avec les Etats Unis comme partenaires, et devant l’absence de l’Europe, la décision reste difficile. Personne ne maitrise l’ampleur des représailles possibles.

Et dire que ce Monsieur était, il n’y a pas si longtemps, invité au 1er rang, au défilé du 14 juillet !!!!!

Ne serait-ce pas  une erreur politique que de se priver d’un vote.

Dominique Baud