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08/02/2012

Cherchez du bon sens

Certes, la solidarité gouvernementale est de mise, mais cette fois-ci c’est un peu trop, Jean-Pierre Raffarin l’a dit, Alain Juppé l’a confirmé et tous les autres qui n’ont pas osé parler…

Dominique de Villepin parle de « risque d’alimenter les haines».

François Bayrou, d’un « dangereux détournement de pensée»…avec «une volonté de dresser les sociétés les unes contre les autres».

Mais qu’Arno Klarsfled défende de tel propos, a tout de même de quoi surprendre.

Un "Toutes les civilisations ne se valent pas"… Même dans un discours prononcé lors d’une réunion à huit clos, cela laisse des traces. Car tout de même, c’est un ministre qui parle, par un militant incontrôlable.

"Contrairement à ce que dit l'idéologie relativiste de gauche, pour nous, toutes les civilisations ne se valent pas. Celles qui défendent l'humanité nous paraissent plus avancées que celles qui la nient. Celles qui défendent la liberté, l'égalité et la fraternité, nous paraissent supérieures à celles qui acceptent la tyrannie, la minorité des femmes, la haine sociale ou ethnique".

Le plus « savoureux » étant sans doute de l’entendre se justifier en parlant des femmes… on voit bien combien ses principes sont respectés au travers des investitures aux législatives, dont je vous en livrerai une analyse plus précise demain.

 

On a le droit de défendre ses origines, ses traditions, ses valeurs… On a aussi le droit de demander à ceux qui vivent en France, à tous les Français, quelles que soient leurs origines de respecter nos règles, nos valeurs, mais on n’a pas le droit de porter ainsi un jugement indigne d’une démocratie en classant par niveau les civilisations. C’est autant subjectif que méprisant.

 

Ce genre de propos conduit à l’amalgame.

Des sous civilisations, des sous hommes, des sous marques c’est décidemment des similitudes de vocabulaire habituel chez certains hommes politiques de l’UMP.

Et contrairement avec ce qu’il déclare pour sa défense, autant je trouve scandaleux ce genre de propos, pour autant, j’approuve l’interdiction du voile, j’approuve l’interdiction des prières de rue et je suis opposée au vote des immigrés.

Qu’il est facile de perdre des voix. En auriez-vous trop d’avance pour gagner ?

Dominique Baud

 

22/09/2008

Le bon sens

Descartes.jpgJe me souviens, il n’y a pas si longtemps, à l’occasion d’une réunion de formation organisée par la municipalité, sur ce vaste sujet qu’est « la gestion d’une situation de crise », j’avais osé intervenir, disant qu’en cas d’impossibilité de pouvoir se référer à des soutiens logistiques ou techniques, la gestion d’une crise nécessitait déjà du bons sens. Le bon sens de la mère de famille qui doit réagir vite et bien à une situation qu’elle n’avait pas prévu et à laquelle elle n’était pas préparée.

Quel tollé sur les rangs des quelques élus  présents. Caricature immédiate, « on ne peut, en tant qu’élu réagir ainsi, tout est technique… le bon sens n’a rien à voir avec tout cela ». m’avait-on rétorqué.

 

Il apparaît, qu’en dehors de ces quelques personnes idéologiquement conditionnées, d’autres aient adhéré à mon intervention et avoué avoir du, souvent, mettre leur bon sens en action devant une situation de crise quand la technique se faisait attendre.

 

Le bon sens, au niveau de notre gouvernement, ce serait, entre autre, que les membres qui le composent cessent de se contredire sans cesse. Quand elle dit oui lundi…, il dit non mardi…

Sur le financement du RSA, le plafonnement des niches fiscales, la liste des produits touchés ou non par le principe du bonus-malus écologique, la taxe pique-nique….

 

Cacophonie peu compatible avec les conséquences des annonces  prises, et avec leur niveau de responsabilité.

 

Dans une famille, on privilégie la cohésion et le respect de ceux qui ont l’autorité. Ce n’est  pas toujours facile mais pour y arriver, les parents doivent éviter de se contredire devant les enfants.

 

Pensez-y !

 

Dominique BAUD