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13/07/2013

Qui sont-ils

Des donneurs de leçons, des spécialistes inavoués du scrabble, ou simplement des députés qui s’ennuient à l’assemblée nationale ?

Une chose est sûre, c’est une image bien négative que donnent certains élus de la république, et malheureusement une fois de plus, lorsque les médias nous informent de leur assiduité à jouer au scrabble en plein hémicycle (photos à l’appui).

C’est grave à plusieurs titres :

-          Des donneurs de leçons qui jouent en pleine séance à l’assemblée nationale alors même que la situation est grave dans le pays.

-          Des élus de la majorité présidentielle donc de l’exécutif, soit ceux qui, pendant 5 ans feront la pluie et le beau temps dans notre pays. Et la période estivale n’a rien changé, c’est la grisaille pour bon nombre de nos concitoyens.

-          Des élus qui l’ont voulu cette place et qui non seulement ne l’assument pas mais qui plus est en veulent toujours plus…. Ce ne sont pas les derniers à cumuler.

-          Sans oublier ce qu’ils gagnent pour être normalement assidus et efficaces à leur tâche (plus de 15.000€ brut par moi, sans compter les multiples avantages liés à leur fonction).

Alors, si ces images sont vraies et nul doute quelles le soient, ces députés devraient être sanctionnés, comme le seraient n’importe quel salarié d’entreprise….

Mais ce sont les premiers à se protéger de toutes les règles qu’ils imposent pourtant aux autres.

Dominique Baud

17/01/2010

Régionales..... Un article révélateur!

Régionales : le casse-tête de Pécresse pour les listes UMP

icone des tagsUMP, Valérie Pécresse, Benjamin Lancar, Ile de France, Politique

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Par Public Sénat

le 15/01/2010 à 18:36, vu 257 fois, 1 nombre de réactions

Info d'un d’un média invité par la rédaction du Post.

Le plus difficile pour un parti n’est pas toujours de battre l’adversaire. Mais de se battre avec les siens. Car la composition des listes réserve toujours son lot de sueurs froides et de tensions. L’UMP ne coupe pas à la règle, notamment en Ile-de-France. « Il faut faire rentrer 200 millilitres dans 100 ! », résume à Public Sénat Philippe Goujon, président de la fédération UMP de Paris et député-maire du XV arrondissement.

C’est en Seine-Saint Denis que la situation est la plus conflictuelle. Le département est en proie aux « querelles intestines » entre la tête de liste départementale Patrick Toulmet et le patron local du parti majoritaire Eric Raoult, explique un élu UMP connaisseur des enjeux locaux. Conséquence de « ce jeu de pouvoir et de poste » : « les 10 premiers de la liste n’ont toujours pas été arrêtés », explique cet élu. « C’est du lourd. L’affrontement est total », renchérit un autre responsable UMP francilien.

A Paris, ce n’est guère plus facile. « Ce n’est pas un match de boxe », rassure le maire du XVe. Il ne nie pas des « discussions » et des « contraintes » variées à gérer. « Chacun à les siennes. Pour moi l’objectif est qu’il y ait un maximum d’UMP parisiens représentatifs. Valérie Pécresse (tête de liste régionale, ndlr) peut en avoir d’autres, comme trouver de la place pour les partis associés (MPF de Philippe de Villers, Parti chrétien démocrate de Christine Boutin, ndlr). Moi ce n’est pas mon affaire », tranche-t-il, tout en soulignant « travailler en confiance » avec la ministre : « On n’est pas borné ».

« Le truc le plus pénible dans une campagne, c’est de faire les listes ! »

Mardi dernier, la réunion de la commission d’investiture du parti, en présence du secrétaire général de l’UMP Xavier Bertrand, n’a pas permis de valider les listes départementales proposées. A Paris, la composition coince également sur le cas de Benjamin Lancar, président des jeunes pop (les jeunes de l’UMP). Xavier Bertrand verrait bien le jeune militant adepte de lip dub en position éligible. Tout le monde n’est pas aussi clairement de cet avis : « Actuellement il n’a pas de place sur la liste », explique Philippe Goujon. Il ajoute : « Ça fait partie des contraintes qui se posent à un autre niveau. C’est une contrainte de l’UMP ». Autrement dit, c’est le local contre le national.

Benjamin Lancar explique avoir « fait acte » de candidature « pour aider Valérie Pécresse ». Un peu trop tard peut-être ? « C’est vrai », lâche Philippe Goujon. Qui là aussi, se dit « ouvert » : « Tout est possible, il peut même être dans un autre département ». Benjamin Lancar souligne lui son enracinement parisien et sa présence sur les dernières listes des municipales et des européennes dans la capitale. «S’il est sur la liste, c’est forcément à la place d’un autre », fait valoir le patron parisien de l’UMP.

Tout devra être bouclé à la fin du mois. En cas de blocage, les protagonistes pourront toujours en référer à Nicolas Sarkozy, qui ne reste jamais loin des affaires de l’UMP. « Le Président ne l’a pas caché, il garde un œil attentif sur tout cela. Ce n’est pas lui qui fait les listes. Sur Paris il ne nous a rien demandé. Mais il aura son mot à dire », confirme Philippe Goujon. Qui ajoute : « Le truc le plus dur dans une campagne, l’épreuve la plus pénible, c’est de faire les listes ! ». Reste tout de même à gagner l’élection.

François Vignal

15/05/2008

Couac à l’Assemblée Nationale,qu’en penser?

325303429.jpgLorsque je prends position, je m’applique à le faire sur des sujets que je connais et que je maîtrise quelque peu. Personne ne peut avoir un avis sur tout au risque de manquer rapidement de crédibilité.
C’est pourquoi en aucun cas je ne me risquerai à quelque commentaire que ce soit sur le fonds s’agissant de la proposition de loi sur les OGM. Interpellée néanmoins par les nombreuses divergences de point de vue des scientifiques sur le sujet, je reste persuadée que les conséquences, dans un sens ou un autre, ne seront visibles que dans le temps.
Rester très vigilant et ce dans la durée me semble la vraie conduite à tenir.

Par contre, à l’occasion de ce débat, ce « couac » pour la majorité présidentielle met à nouveau en avant l’absentéisme en séance des députés. Certes, ce n’est pas un fait nouveau, mais j’en profite pour regretter que la proposition de Laurent VAUQIEZ, au début de l’été ait subi une fin de non recevoir.
Loin de moi d’affirmer qu’ils ne travaillaient pas au moment de ce vote, mais pourquoi n’étaient-ils pas plus nombreux en séance ?

Ont-ils préféré être absents plutôt que d’affirmer leur désaccord avec un texte qui ne semble pas faire l’unanimité.
Ils auraient pu être présents et s’abstenir comme l’ont fait deux députés de la majorité présidentielle. C’est cela l’expression de la démocratie.
Et c’est surtout cela l’ouverture. Savoir voter un bon projet présenté par ses adversaires, voire même rejeter un projet présenté sans vrai consensus par sa propre majorité.

Craignaient-ils une réprobation, voire une sanction ?
Si c’est le cas et je le crois pour certains, c’est un manque réel de courage.
Se font-ils élire pour nous défendre et nous représenter ou pour défendre leur statut dans le temps et la pérennité de leur mandat.

Il est vrai que c’est prendre un risque.
J’ai vécu cela au Conseil de Paris, lors de la dernière mandature.
Alors que nous avions pu obtenir « liberté » de vote sur le projet Beaugrenelle pendant des années, lors du dernier vote au Conseil de Paris, la Présidente du Groupe Politique auquel j’appartenais a voulu faire voter tout son groupe de la même manière, c’est à dire contre.
Apprenant que j’étais la seule présente en séance à avoir voté pour ce projet depuis le début de la mandature, on m’a demandé de sortir de l’hémicycle pendant le vote. Ce que j’ai refusé de faire…

Cette liberté et cette indépendance a un prix.
Mais je ne regrette en aucune façon d’être restée libre et crédible.

Dominique BAUD