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13/12/2013

Les pauvres… Ils n’ont plus les moyens !!!!

C’est nouveau. On m’informe d’une campagne téléphonique dans le XVème. Des militants de l’UMP ont pour mission de mobiliser du monde pour la réunion de l’année tenue par le député de la 13ème circonscription. Une réunion dite «Assemblée Générale », dans une circonscription où il n’y a plus de secrétaire de circonscription, plus de permanence, bref plus de vie militante en dehors des campagnes électorales (bien tristes d’ailleurs et mal organisées d’après ce que j’en vois et ce que j’en sais) où pour se donner bonne conscience, on ouvre un local qu’on referme sitôt l’élection passée.

Une réunion qui reçoit des anciens ministres comme invités et qui donc n’aura rien d’une réunion militante où les gens peuvent s‘exprimer librement.

Une réunion qui n’a lieu, ni dans la circonscription, ni même dans l’arrondissement, mais à l’assemblée nationale, où il faut s’inscrire et donner sa carte d’identité…..

Et voilà pourquoi cette ex-militante a expliqué pourquoi elle ne viendrait pas sans compter son peu d’enthousiasme, c’est peu de le dire, pour ledit député.

Mais la réponse la plus surprenante a été celle qui lui a été donnée lorsqu’elle a parlé du « bon vieux temps », du temps où la circonscription politique vivait, du temps où le Maire du XVème, René Galy-Dejean réunissait les militants tous les mois et faisait salle comble…. Du temps où le député de la circonscription avait une permanence….: « Aujourd’hui on aurait réduit les moyens mis à leur disposition…. Et si les députés n’ont pas de permanence, c’est qu’ils n’en ont plus les moyens…. ».

En résumé, nos députés seraient aujourd’hui démunis…. Les pauvres !!!

Cela m’amène à deux réflexions :

La première, c’est en comparant avec la situation, d’un commerçant, d’un chef d’entreprise, qui lui, doit payer la location de ses bureaux, s’acquitter de charges importantes, parfois même avant de gagner de l’argent, sans compter que lorsqu’il embauche, il ne peut compter que sur lui pour payer son personnel et les charges qui vont avec.

La seconde, c’est en examinant de près la rémunération de ces pauvres députés démunis : une indemnité mensuelle de 7.100,15€, dont 1.42,03€ non imposables, une indemnité représentative de frais de mandat de 5.770€ bruts par mois pour faire face aux dépenses liées à l’exercice de leur mandat (voiture, loyer, frais de réception, habillement…) et un crédit de 9.504€ par mois pour rémunérer leurs collaborateurs. Sans oublier un accès gratuit sur l’ensemble du réseau SNCF en 1ère classe, le remboursement de 5 lignes téléphoniques, et d’un abonnement internet (chiffres de septembre 2013).

Comment peut-on oser conditionner ainsi des gens naïfs à répéter n’importe quoi, et comment des gens peuvent-ils être aussi naïfs et croire n’importe quoi…Pas étonnant que les français n’aient pu confiance, ni en leurs élus, ni dans les partis politiques.

Et les pauvres, s’ils sont si démunis, pourquoi s’accrochent-ils ainsi à leur siège….

Dominique Baud

13/07/2013

Qui sont-ils

Des donneurs de leçons, des spécialistes inavoués du scrabble, ou simplement des députés qui s’ennuient à l’assemblée nationale ?

Une chose est sûre, c’est une image bien négative que donnent certains élus de la république, et malheureusement une fois de plus, lorsque les médias nous informent de leur assiduité à jouer au scrabble en plein hémicycle (photos à l’appui).

C’est grave à plusieurs titres :

-          Des donneurs de leçons qui jouent en pleine séance à l’assemblée nationale alors même que la situation est grave dans le pays.

-          Des élus de la majorité présidentielle donc de l’exécutif, soit ceux qui, pendant 5 ans feront la pluie et le beau temps dans notre pays. Et la période estivale n’a rien changé, c’est la grisaille pour bon nombre de nos concitoyens.

-          Des élus qui l’ont voulu cette place et qui non seulement ne l’assument pas mais qui plus est en veulent toujours plus…. Ce ne sont pas les derniers à cumuler.

-          Sans oublier ce qu’ils gagnent pour être normalement assidus et efficaces à leur tâche (plus de 15.000€ brut par moi, sans compter les multiples avantages liés à leur fonction).

Alors, si ces images sont vraies et nul doute quelles le soient, ces députés devraient être sanctionnés, comme le seraient n’importe quel salarié d’entreprise….

Mais ce sont les premiers à se protéger de toutes les règles qu’ils imposent pourtant aux autres.

Dominique Baud

17/06/2013

Reculer pour mieux revenir à la charge

Comme quoi, c’est possible…

Comme quoi, lorsqu’on croit fort à quelque chose, il ne faut pas renoncer…Mais pas non plus se réjouir trop vite.

Barbara Pompili, député verte à l’assemblée Nationale (souvenez-vous, ancienne tête de liste verte dans notre XVème arrondissement… Elle a fait du chemin) a déposé récemment un amendement visant à réintroduire la théorie du genre à l’école, qui plus est pour tous les enfants, et dès 6 ans.

Il est vrai qu’il semblerait qu’en commission, un tel amendement avait été adopté. D’aucun disent « en catimini »… Mais que cela signifie t-il ? Il y a bien des élus de tous bords et de toutes opinions en commission… A moins qu’ils brillent par leur absence…Il serait opportun de le vérifier si la transparence des travaux des commissions nous le permet.

Selon une député socialiste, il faut déconstruire les stéréotypes sexués. Selon elle, le concept du genre vaut car il montre que les différences entre les hommes et les femmes ne sont pas fondées sur la nature, mais sont historiquement construites et socialement.

Les sénateurs auraient retiré cet amendement, mais ne nous réjouissons pas trop vite, Mme Pompili vient de confirmer son adhésion à de telles affirmations et  revient à la charge…

Recherchons les députés sensés être présent en commission et surveillons leurs travaux. C’est plus que nécessaire. Où va-t-on ?

Dominique Baud

06/04/2013

Il ne manquerait plus que cela,

Et oui, il ne manquerait plus que Jérôme Cahuzac décide de réintégrer l’Assemblée Nationale… Et pourtant, il en a le droit.

En effet, il n’y a pas si longtemps, un député qui devenait ministre faisait un choix, et ne pouvait réintégrer son mandat de parlementaire, s’il en avait un, que sous réserve de la démission de son suppléant et sa réélection.

Je reconnais bien là le souci de cette caste politique de protéger sa place. C’est ainsi qu’une nouvelle loi permet dorénavant à un ministre démissionnaire de reprendre sa place de député, de façon automatique, sans passer par la case élection. Au revoir, le suppléant, quelque soit son travail et sa compétence.

Je n’ai jamais été d’accord avec cette loi. Je pense en effet que dans la vie, il faut savoir assumer ses choix. Si on accepte d’être ministre, on doit prend les risques qui vont avec et renoncer alors à son mandat de parlementaire.

Mais voilà, les députés votent les lois pour se protéger eux-mêmes. De quoi douter que les choses puissent un jour changer.

Une fois de plus, cette loi aurait mérité d’être plus réfléchie, on en voit encore aujourd’hui les aberrations.

Dominique Baud

07/06/2012

Tous les mêmes….

Voilà ce que j’ai entendu sur le marché ce matin, voilà ce que disent les électeurs lorsqu’ils parlent des politiques et notamment ceux de notre arrondissement.

« Ils font des promesses qu’ils ne tiennent pas » (qui n’a pas eu son logement ….), « ils affirment  des choses fausses » (notamment celle d’habiter l’arrondissement), ce qui n’est le cas d’aucun des deux députés de l’arrondissement, « ils s’en mettent plein les poches » (un test révélateur consisterait à compter les candidats toujours en lice si on réduisait leur indemnité de moitié, ou si ceux de plus de 65 ans étaient autorisés à se présenter mais uniquement à condition d’exercer leur mandat bénévolement!!!)….

Qu’ils  arrêtent  à ce titre d’essayer de se justifier en expliquant qu’il s’agit d’une élection nationale, car être le député d’une circonscription doit bien signifier bien quelque chose, sinon il suffirait de faire des listes et d’élire les 577 premiers.

Mais voilà, de façon rapide et non sélective, l’électeur juge la politique au travers des élus plus connus, et… Il semblerait  pourtant que ce ne soit pas les meilleurs, les plus sincères, les plus altruistes,  les plus disponibles…

J’engage donc dimanche les électeurs à voter pour un  ou une candidate (de préférence), constant dans ses convictions, disponible, proche des gens et près à s’investir pour eux et pour la circonscription où ce dernier ne doit pas simplement se présenter par souci de facilité, mais y vivre, par souci de proximité et d’efficacité pour ses concitoyens.

Dominique BAUD

Conseillère de Paris de 2001 à 2008

Elue du XVème arrondissement

Candidate aux élections législatives

13ème circonscription de Paris

 

29/05/2012

Continuité

Ma candidature aux élections législatives de 2012 s’inscrit dans la continuité de mon action politique et associative voire même professionnelle et familiale, avec un clin d’œil tout spécial pour le XVème arrondissement que je connais bien et dans lequel je vis depuis bientôt 30 ans.

Une continuité que vous pourriez d’ailleurs retrouver dans ce blog que j’alimente depuis bientôt 6 ans.

Je vous invite donc à profiter de cette nouvelle échéance pour élire quelqu’un de conviction, de disponible pour notre arrondissement et dans notre arrondissement, quelqu’un de déterminé pour agir ….

Un sujet aussi grave que le logement méritait autre chose que des promesses irresponsables et indélicates comme celle qui vous a été faite par écrit en 2007, «Si vous me faîtes confiance, je serai un député vigilant pour mettre concrètement en œuvre le projet présidentiel, afin d’aider les familles, assurer un logement à chacun…»….. Si je devais récupérer toutes les voix de ceux qui n’ont pas vu ces promesses tenues, je devrai faire un bon score….

Votez donc pour une personne et non seulement pour l'étiquette d'un parti, et pour une personne dont la nouvelle gouvernance vous réconciliera avec la politique.

Dominique Baud

 

 

 

25/05/2012

Toujours les mêmes excuses

On n’en a pas fini…. Les discours que j’entends, les articles que je lis à la veille des élections législatives, me convainquent si besoin était que ce n’est pas ainsi que le renouvellement de la classe politique se fera et ce malgré la loi.

On ne peut que regretter que dans un pays comme le nôtre, à priori qui se dit moderne et démocratique, on ait été obligé de légiférer sur la parité, alors même que les femmes représentent plus de 54% des électeurs.

Mais quand on entend, encore en 2012, certains propos, quand on regarde la représentativité féminine de certains partis aux prochaines élections législatives, et quand on sait qu’il suffit de payer une amende s’absoudre d’appliquer la loi, il est impossible de ne pas bouger et de ne pas vouloir remplacer ces députés qui s’exonèrent ainsi de respecter la loi. LE COMBLE !!!!

A qui voulez-vous faire croire que les femmes qui s’investissent en politique, que celles qui se présentent aux élections, ne veulent surtout pas gagner, car « elles ne veulent pas du pouvoir », et « choisissent » ainsi les circonscriptions « les moins faciles » ?

A qui voulez-vous faire croire que sur 54% d’électrices, on ne trouve pas de femmes volontaires, capables et compétentes ?

A qui voulez-vous faire croire que la reconnaissance de sa compétence, de son courage, de sa pugnacité, de ses convictions, n’est pas le seul argument d’une femme qui veut s’investir en politique ?

Vos discours, la démagogie de vos déclarations, ne nous enlèveront pas notre liberté de nous présenter à une élection pour offrir à nos concitoyens un autre modèle de gouvernance, soyez en convaincus, messieurs…

 Dominique Baud

Candidate aux élections législatives

13ème circonscription de Paris

 XVème arrondissement

 

19/05/2012

Séquences émotions

J’imagine sans peine l’émotion que doit-être celle d’un ministre qui doit laisser sa place. Que ce soit un ministre remplacé par un « collègue » de même couleur politique, un ministre remplacé par un adversaire suite à un changement de majorité, voire « pire », un ministre qui a « changé de camp » et se retrouve devant céder sa place à ses propres ex-amis.

Une situation dont manifestement Eric Besson n’a pas supporté l’idée même. Et c’est ainsi que contrairement à toute tradition républicaine, il a brillé par son absence lors de sa passation  de pouvoir.

Une note de 13 pages serait l’unique testament laissé par ce ministre…Et de nombreux décrets d’application non signés… Cela permet d’apprécier le personnage. Frédéric Mitterand qui hier encore déclarait que son angoisse était de redevenir « un simple citoyen » s’est autrement mieux comporté.

Je n’ai jamais compris « l’ouverture » en 2007. Comme si « dans son propre camp », il n’y avait pas suffisamment de gens compétents. C’est pourquoi ironiser aujourd’hui, sur un gouvernement très « PS » est ridicule. Comme est d’ailleurs ridicule la facile critique sur l’inexpérience. Mais ceux qui parlent ainsi ont bien commencé un jour….Il y a si longtemps…

Mais pour autant, si je crois qu’on peut voter un projet présenté par ses adversaires si on le juge bon (je l’ai fait lorsque j’étais élue… Et on a su me le faire payer), si je crois que voter une loi jugée bonne est un signe de bon sens et d’intelligence même si elle est présentée par d’autres que ses amis, pour autant je crois qu’il ne faut jamais que les électeurs  oublient les conséquences sociétales de leurs votes.

Ainsi j’espère qu’au moment de voter pour les législatives, les électeurs seront très regardants :

Sur le fait que l’étiquette soit d’abord conforme à leur courant de pensée au vu des déclarations des responsables dudit parti

Sur la  personne qu'ils choisiront, pour ses qualités et pour ses actions dans un constant souci de  proximité, ce qui est tout sauf un accessoire, même aux législatives.

Dominique Baud

 

23/01/2012

Des embouteillages à prévoir

Philippe Goujon invite François Fillon, solidarité de deux candidats désignés par l’UMP, tous deux menacés par Rachida Dati, quelques jours avant l'officialisation des investitures aux législatives de juin prochain.


Au moins, elle réussit à monopoliser toujours plus l’attention sur sa personne. Et le pire à mon avis, et vous savez que je suis contre tout parachutage, y compris celui d’un premier ministre, et encore plus dans une circonscription déjà acquise, serait de lui céder, voire de lui « trouver autre chose » comme l’a déclaré en direct à la télévision, Mme Bachelot.


Car en 2008, comment est-elle elle aussi arrivée dans le 7ème arrondissement, si ce n’est par un parachutage.
Son cas fait semble t-il l’objet de réunions particulières, sans qu’aucune solution ne semble avoir été trouvée. Verdict, le samedi 28 janvier.

En attendant, il semblerait qu’elle continue de menacer de se présenter « sur ses terres », le 7ème arrondissement. Et pour mémoire, avec le redécoupage, le « territoire » de Mme Dati s’est agrandi. Le 7ème arrondissement se partage maintenant sur 2 circonscriptions, les 2e et 12e circonscriptions, et 2 arrondissements, le 7ème et le 15ème arrondissement.

« A malin, malin et demi » ou si vous préférez, « Tel est (risquerait d’être) pris qui croyait prendre ».

Dominique Baud

24/06/2011

On croit rêver !!!

 

 

Georges Tron mis en examen pour « viols et agressions sexuelles en réunion et par personne ayant autorité », va retrouver son siège de député le 29 juin, soir 30 jours après la date de son départ du gouvernement.

Et, il pourrait même de ce fait être protégé par l’immunité parlementaire sauf si le juge en demandait la levée au bureau de l’Assemblée nationale.

Et dans le même temps, il reste Maire de Draveil tout en ayant « interdiction d’entrer en contact avec les victimes et de rencontrer les témoins, qui travaillent à la mairie ».

Aujourd’hui les victimes ont peur. Il est en liberté, certes sous contrôle judiciaire, mais elles assurent avoir reçu des menaces.

Mais dans quel monde vivons-nous ?

Mesdames et Messieurs les électeurs, c’est à vous que demain reviendra la responsabilité de décider du choix de vos élus. Faîtes le et votez pour une personne et non pour une étiquette.

Dominique Baud

 

18/11/2010

«Promis, j’arrête la langue de bois»!

Vous souvenez-vous qui a écrit ce livre ?

Le même, qui ce soir, sur TF1, a déclaré qu’« à l’UMP, tout le monde a sa place pour parler, proposer, critiquer… ». Cela aurait donc tant changé depuis deux ans. J’ai du mal à y croire. Essayez de lui écrire, vous verrez s’il vous répond ou vous accorde un rendez-vous. Mais là encore, les choses ont peut-être changé depuis hier !

Le même, qui ce soir encore, explique qu’il est tout à fait normal que le gouvernement rejette bon nombre d’amendements proposés et votés par un grand nombre de députés (pourtant UMP), représentants du peuple français pour voter les lois !!!

Mais, j’oubliais, à changement de poste, changement de discours.

Manifestement, il a lui, oublié le titre de son livre ou le sens du l’expression langue de bois :

"Toupictionnaire" : le dictionnaire de politique, permet de retrouver la mémoire :

La langue de bois est quelquefois appelée ironiquement la xyloglossie, du grec xylon, bois et glossos, langue.

C'est un discours parlé ou écrit convenu, figé, incantatoire, délivrant un message coupé de la réalité, n'apportant aucune information nouvelle ou intentionnellement truqué, voire manipulatoire.
L'origine de "langue de bois" est russe. L'expression "langue de chêne" était utilisée avant la révolution pour qualifier la bureaucratie du tsar.

Elle est devenue "langue de bois" pour le discours idéologique de l'URSS.
La langue de bois est une forme d'expression employée par les hommes politiques, les responsables d'entreprises, les technocrates... dans le but de : masquer une absence d'information précise, éviter de répondre à des questions embarrassantes, ne pas attirer l'attention sur un argumentaire défaillant, ne pas choquer un interlocuteur, dissimuler une vérité désagréable tout en feignant de la décrire, cacher des objectifs réels inavouables, faire adhérer à une idée en donnant l'impression de s'intéresser aux préoccupations du plus grand nombre, imposer une idéologie ou une vision du monde.

Mots ou expressions voisines : politiquement correct, logorrhée, bla-bla, l'art de ne rien dire, verbiage. »

                                                                                                                                      

Dominique Baud

23/10/2010

Treizième mois !

L’annonce du Président de l’Assemblée Nationale, ce jeudi 21 octobre, en pleine période de contestation sur le vote de la loi sur la retraite, de baisser de 8% les retraites des députés a été reçue avec soulagement voire enthousiasme, comme un réajustement a minima en attendant de réformer à fonds ce système ultraprivilégié, et donc d’autant discriminatoire qu’il profite à ceux qui modifient les conditions de retraite des français.

J’ai personnellement pensé que c’était une goutte dans un verre d’eau et que cela ne pourrait remplacer une vraie réforme du système de retraite des parlementaires.

Mais je ne croyais pas avoir raison à ce point sauf lorsque j’ai appris aujourd’hui, qu’en fait cette réduction de 8% ne représentait que la suppression d’un 13ème mois que touchent les députés retraités.

Il n’y a pas de quoi être fier des députés de droite.

Mais que dire de ceux de gauche qui, la main sur le cœur, prônent le partage, à condition que cela ne leur enlève rien à eux. Un discrédit sans appel de leurs grands discours sur la justice, l’égalité, la suppression des privilèges… et de la sincérité de leur participation dans la rue, au milieu des manifestants…

Dominique Baud

14/10/2010

Je suis prêt… Je suis prête…

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Au nom du service, du service de la France…, ils sont nombreux à se dire prêts à remplacer François Fillon, ou un autre ministre annoncé sur le départ.

Mais ce départ, il est pour quand ? On avait dit juillet, puis la rentrée de septembre, puis octobre et maintenant on parle de la mi-novembre.

Mais tout cela délie les langues et ouvre les appétits.

Qui va remplacer François Fillon… S’il part… Et serait-ce vraiment lui, qui avant tout les autres « mériterait » de partir. Je n’en suis pas sûre.

Michèle Alliot-Marie annonce s’être préparée à toute opportunité, Jean-Louis Borloo, par un style atypique serait un candidat possible, mais on a aussi parlé d’un jeune, qui n’aurait pas d’ambition présidentielle pour 2012 : Baroin, Lemaire, voire même Chatel…

Quant à David Douillet, depuis combien de temps rêve t-il de remplacer Rama Yade ou même Christine Lagarde, comme il l’a annoncé cet été.

Mais, il n’y aura pas de place pour tout le monde. Alors, il faudra recaser…Les législatives de 2012 seront une bonne opportunité. Préparez-vous, dans les régions, dans les circonscriptions dites « traditionnellement à droite » à vous faire imposer quelques parachutages. Je doute que les choses aient changées, malheureusement.

Dominique Baud

11/08/2007

Réforme des institutions…

c07284e4d404ada5bc212f5004a94de0.jpgLa réforme des institutions est en marche. Du moins, une commission de 13 membres, chargée d'y réfléchir et de proposer les bonnes décisions est constituée.

Des personnalités d’expérience…, des compétences juridiques évidentes (… pas moins de 6 professeurs de droit…), mais… une seule femme, et aucun représentant de la société civile, un « candide » en quelque sorte.

Il est aussi urgent, de faire valoir le travail des élus qui travaillent vraiment avec conviction, que de trouver des solutions pour combattre l’inactivité de certains, et mes propos font suite aux différents échanges médiatiques autour de la proposition de Guy CARCASSONNE, "infliger des pénalités financières aux députés trop absents".

Mon expérience d'élue de Paris me le permet.

Salariée du privé, j'ai du négocier avec mon entreprise pour obtenir 2 jours de congés sans solde afin de siéger régulièrement au Conseil de Paris, ce qui est simplement normal.

Je suis fermement convaincue que la présence et les interventions sont primordiales, par respect pour notre électorat, notre pays, notre fonction et nos responsabilités. Je suis tout aussi convaincue que le rôle de l’opposition est essentiel au sein d’une assemblée.

Alors, dire que le rôle du député ne se réduit pas à la présence en séance est évident pour tous. Pour autant, cela n'est pas suffisant pour justifier les absences régulières, voire quasi-permanentes de certains et refuser de leur faire supporter des sanctions financières.

En effet, ceux qui sont en séance sont souvent aussi ceux qui participent aux travaux des commissions et travaillent sur le terrain. D'autres jouent de leur notoriété pour faire la une des journaux les rares fois où ils sont présents et d'autres trop âgés ou blasés d'avoir eu le pouvoir et de ne plus l’avoir, ne daignent même pas se présenter.

C'est le cas au Conseil de Paris, je le constate tous les mois depuis mars 2001, c'est le cas au Conseil Régional et c'est bien entendu le cas à l'Assemblée Nationale, sinon le débat d'aujourd'hui n'aurait pas lieu.

A l'heure où l'on parle enfin d'une loi sur le service minimum dans les transports publics, voire même à l'école, il n'est pas décent d'absoudre les députés de sanctions financières en cas d'absentéisme, voire même tous les élus recevant une indemnité.

Cette mesure contribuerait à rendre les Français un peu plus respectueux de leurs représentants politiques et les élus plus assidus aux fonctions qu'ils ont voulu.

Aucun candidat ne devrait avoir l'investiture de son parti, si préalablement élu dans une assemblée, il n'a pas un bilan de présence et d'action à fournir.

C'est ainsi que j'approuve, comme 87% des Français les propositions de Guy CARCASSONNE et de Laurent VAUQUIEZ, ayant pu apprécier à plusieurs reprises la sincérité et le dynamisme de ce dernier.

Alors pourquoi François FILLON n'est-il pas d'accord?

Sans doute pour les mêmes raisons qu'il voulait, sénateur diminuer le nombre des députés.

Et pourtant, à peine 1er ministre, et toujours sénateur, il se représentait à la députation, démissionnait une fois élu, tant de son poste de sénateur que de celui de député. La place de député est revenue alors à sa suppléante, qui démissionnera quand il ne sera plus ministre…

Je suis une des rares élues de paris à être descendue dans la rue pour soutenir le Ministre François FILLON, lors de sa réforme sur les retraites, et à avoir salué son courage.

Mais, je suis là, très déçue de ses prises de position.

Pour faire les réformes qui s'imposent, il faudra encore plus de courage, un vrai altruisme au service de la France, sans démagogie.

Je compte sur les travaux de cette commission.

Je compte sur les propositions des Français : le site de l’UMP est ouvert à vos propositions et j’en serai le relais si vous le souhaitez.

Et enfin sur nos dirigeants pour mettre en place les réformes souhaitées par les Français y compris celles-ci.

"Pour changer les CHOSES… Il faut aussi changer les GENS…"

 

 

Dominique BAUD,

Conseiller de Paris , élue du 15ème arrondissement

12/07/2007

Sans commentaire ...

Députés au comportement indigne.

0da1dbde3af81666e73170cca5b0d114.jpgLes 14 passagers, dont les deux députés de droite René-Paul Victoria et Didier Robert, voyageant en Espace Affaires sur le vol d’Air France entre la Réunion et Paris dans la nuit du 19 au 20 juin derniers ont sans doute du mal depuis à se regarder dans la glace. Tous ont refusé de céder leur siège à un vieil homme de 80 ans, qui venait de faire à bord un double malaise cardiaque, et à son épouse déclassés au départ pour laisser la place aux deux élus. Le comportement indigne de nos deux représentants donne une bien piètre image de notre île.

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