Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

24/09/2013

Les limites du système

Le non cumul des mandats : une bonne chose pour plusieurs raisons.

D’abord pour une meilleure efficacité du titulaire qui sera centré sur sa tâche et non éparpillé sur plusieurs, ensuite pour une limitation de la rémunération dans des fonctions où on est payé quoiqu’on fasse et même si on ne fait rien ou pas grand chose, enfin, pour un renouvellement de la classe politique qui doit aussi passer par une  féminisation bien utile.

Mais voilà, on constate chaque jour davantage  les  limites du système.

Ce sont ceux qui en profitent qui doivent en voter la suppression, Résultat, si l’Assemblée Nationale sous la pression de l’exécutif a voté la loi contre le cumul des mandats, le sénat a lui aussi adopté le projet de loi, mais en s’en excluant.

Vous avez bien compris, une fois de plus on est dans le « faîtes ce que je dis et non ce que je fais », mais ici c’est poussé à l’extrême.

Les sénateurs ont osé. Ils ont voté une version du projet de loi, où est interdit le cumul des mandats sauf pour eux-mêmes. Ils s’autorisent à continuer à cumuler un mandat national avec un mandat exécutif local.

Heureusement, l’assemblée nationale, en dernière lecture, adoptera sans nul doute le projet gouvernemental et l’imposera aux sénateurs.

Espérons aussi qu’aucune amende ne sera prévue pour pouvoir s’exonérer de la loi. Souvenez-vous c’est ainsi que les partis politiques contournent la loi sur la parité. On paye une amende contre femme.

Mais j’ai peu d’espoir que cela s’arrange lorsque l’on lit que ce même sénat a adopté un texte doublant les pénalités contre les partis qui ne respecteraient pas légalité hommes-femmes aux élections. C’est prévu pour 2017.

Autoriser ainsi qu’on s’exonère du respect de la loi contre une amende est inadmissible. Mais j’y reviendrai.

Dominique Baud 

10/12/2011

Survoltage au sénat

Le vote au sénat sur la proposition de loi qui consistait à vouloir permettre aux étrangers non communautaires de voter aux élections municipales, bien que majoritaire, ne servira à rien, mais il a fait parler…

Car, alors même que notre pays est confronté à une crise économique des plus graves, ce débat a mobilisé du monde, impliqué bon nombre d’orateurs et a même provoqué des manifestations.

On retrouve les vieux clivages   Droite/Gauche, et beaucoup d’hypocrisie.

Sur RMC, ce matin,  M. Marini défendait le président de la république affirmant  qu’il n’avait pas changé d’avis et que d’ailleurs, la preuve était que s’il avait voulu accorder le droit de vote aux étrangers, il l’aurait fait en début de mandat. Mais la crainte exprimée par ses interlocuteurs était qu’il puisse à nouveau changer  d’avis, s’il était réélu…

Je suis personnellement et depuis toujours, fermement opposée à une telle loi. Opposée car je considère que nationalité française et droit de vote sont étroitement liés, opposée car je suis sûre que ce serait la porte ouverte à bien d’autres projets comme de  passer du droit de vote à l’éligibilité la plus large, opposée car je crois  que le risque à plus ou moins brève échéance de constater des ruptures avec le principe de laïcité de notre pays est bien réel.

Dommage que le débat ait pu être étayé par les défenseurs de la loi, de déclarations passées en contradiction totale avec les propos du 1er ministre.

Elles ont alimenté les discussions et de fait fragilisé le débat. On se demande quelle part ont dans tout cela, les vraies convictions et l’opportunisme politique.

Dominique Baud

08/05/2011

Rien n’est encore réglé…

 

Et le comble, c’est qu’à cause de ces querelles et excès d’autoritarisme, le sénat pourrait, en septembre prochain, passer à gauche.

Bien sûr, Paris n’est pas la France, mais la fédération UMP de Paris serait toujours encore la plus importante, et ainsi donc, les échos de désordre qui y règnent, les témoignages des dissensions, pourraient aujourd’hui lasser, multiplier les listes… et assurer l’échec.

Un jour, les plus disciplinés se révoltent et considèrent que le seul moyen de changer les méthodes est de ne plus les cautionner. Ainsi naissent de vraies candidatures dissidentes. Et qu’on ne trompe pas sur le nom des vrais coupables.

Chantal Jouanno devrait conduire la conduire la liste de la majorité présidentielle aux prochaines sénatoriales à Paris. Ministre des sports, élue au conseil régional, demain sénateur… Et quoi d’autre encore, surtout lorsqu’on lit qu’une fois élue sénateur, elle ne n’envisagerait pas de démissionner pas de son poste de ministre. «… Ma présence au gouvernement ne m’appartient pas, les ministres ne sont pas  titulaires de leurs postes… » aurait-elle répondu aux curieux ; Ce ne serait pas l’avis de Gérard Larcher qui considère quant à lui, qu’un ministre, devenu sénateur, doit démissionner…

Et en juin 2012, fera t-elle comme d’autres, se présentera t-elle aux législatives après avoir autant vanté les mérites du sénat et son envie d’y appartenir, pour en démissionner à peine plus d’un an après son élection.

Nous connaissons bien toutes ces pratiques dans le XVème.

Tout cela est sans doute, enfin, une marque de l’usure du pouvoir et de la fonction…

Je ne vois pas comment la droite pourra regagner Paris sans être une vraie force d’opposition, avec une vraie dynamique de reconquête. Difficile avec toujours les mêmes personnes, qui ont toujours les mêmes méthodes et un seul vœu pieux,  garder leur poste.

Dominique Baud

 

25/09/2008

Heureuse UMP

Image sénat.jpgHeureuse UMP

 

A la veille de l’élection sénatoriale de dimanche dernier, l’UMP était donnée largement gagnante.

Quant au PS, chacun s’accordait à dire qu’il n’existait plus…

Et voilà que contre toute attente, ce dernier gagne 23 sièges.

L’UMP a gagné puisqu’elle reste majoritaire.

Mais un peu de remise en cause ne serait-elle pas nécessaire ? L’écart se réduit, même au sénat.

 

La réforme de la constitution n’a pas abordé le mode de scrutin du sénat.

Personnellement, je le regrette.

Et ce sont les victoires récentes des socialistes aux élections locales (régionales, cantonales et municipales) qui leur ont permis de gagner des sièges.

 

Quant à la poussée de représentation des femmes, elle reste timide. S’il est vrai que 22 %, c’est mieux que. 17,5%, nous sommes encore loin des 52% que représente l’électorat français.

 

Je n’avais en fait pas prévu de parler de ces élections, mais la victoire de Gérard LARCHER, dont je me réjouis m’y a conduit, poussée par les propos de Jean-Pierre RAFFARIN à son encontre lors d’une émission de radio, ce même dimanche.

Interrogé par Etienne MOUGEOTTE sur sa candidature à la Présidence du Sénat, ce dernier a raillé Gérard LARCHER en entendant le journaliste se tromper sur son prénom, déclarant qu’il espérait que cette campagne sénatoriale permettrait au moins à Gérard LARCHER d’augmenter sa notoriété…

Difficile ensuite de vouloir faire passer ces propos pour de l’humour envers un ami…

 

Je souhaite à Gérard LARCHER une belle élection, je crois bien méritée, le 1er octobre à la tête du sénat.

 

Dominique BAUD