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19/08/2011

Une histoire de partis politiques…

 

Ne nous faisons pas d’illusion, tous les partis politiques ont le même comportement. Le dialogue, la démocratie… s’arrêtent aux portes des investitures décidées de façon unilatérale par des « princes » qui eux s’autorisent tout ce qu’ils interdisent aux autres.

Ce sont les explications des révoltes qui voient de plus en plus souvent le jour même si du fait des pressions exercées, certaines s’évanouissent avant d’avoir abouti.

Sauf que peut-être, le temps des manants obéissants est révolu !

Le risque prétendu que le sénat puisse passer à gauche du simple fait d’une liste dissidente à Paris est assez peu crédible.

Mais le fait que le Président de la Fédération UMP de Paris soit en colère car son autorité se fragilise de plus en plus, l’est beaucoup plus.

Il est dommage qu’il ne puisse admettre, comme pour d’autres élections, comme les municipales par exemple, que la présence de plusieurs listes au 1er tour, quitte à ce qu’il y est une fusion au 2ème, puisse enrichir un conseil municipal.

Pierre Charron affirme avoir le soutien de 174 grands électeurs. Sans doute bon nombre d’entre eux sont-ils déçus, blessés voire scandalisés par les méthodes internes utilisées depuis des années.

Maintenant, si Pierre Charron est élu, il conviendra qu’il s’engage à travailler et à intervenir au sénat plus qu’il ne l’a fait pendant les 7 années où je l’ai côtoyé au Conseil de Paris.

Tolérance zéro… selon le Président de la Fédération UMP de Paris. Dissidence = exclusion. Mais comment a-t-il pu, lui, échapper à ce traitement. Suis-je bête, c’est lui « le Prince ».

Car il serait simple d’éviter ces dissidences passées et à venir. Il suffirait d’accepter que le pouvoir soit partagé, meilleur gage de réussite que la concentration historique dans les mêmes mains depuis des décennies.

Mais ne croyez pas qu’à gauche ce soit plus simple. On y constate le même comportement et les mêmes raisons de dissensions entre le parti socialiste et les radicaux de gauche, en passant par les verts, les communistes et le Front de Gauche.

Mais, au delà des dissidences, le plus grand risque que court le sénat pourrait être le mécontentement latent des élus locaux, pas toujours respectés et de moins en moins entendus.

A suivre…

Dominique Baud

04/08/2011

Dissidence... et oui!!!

Dissidence et oui

Cliquez, vous verrez

 

Dominique Baud


27/07/2011

Pauvre sénatrice

 

Quelle mésaventure pour une pauvre sénatrice de Paris appartenant au groupe Europe Ecologie les Verts. Sur le critère de ses revenus, une place en internat public lui a été refusée pour son fils.

Surprenant… Elle découvre que les revenus sont des critères de sélection et s’en étonne le jour où le lui oppose. Il serait intéressant de savoir, au cours de son mandat, combien de lois dans ce sens elle a soutenu et voté pensant que ce serait pour les autres…

Surprenant, elle a aussi essayé d’obtenir un passe-droit, en écrivant une lettre au ministre de l’éducation nationale et au recteur de l’académie de Paris.

Surprenant encore, elle conteste l’évaluation de sa situation financière, arguant de ses charges personnelles mais oubliant que ses revenus sont tout de même de plus de 5.000€ par mois. Il faudrait selon elle prendre en compte le fait qu’elle reverse chaque mois 1.200€ à son parti politique, qu’elle rembourse un crédit immobilier et qu’elle doit vivre ensuite avec seulement 2.000€ pour subvenir à ses besoins, ceux de son fils et de sa mère…

Quelle situation désespérée. Une majorité des français compatiront en comparant leur situation à la sienne…

J’ai en souvenir les remarques ironiques de ses compatriotes écologistes lorsque je siégeais au Conseil de Paris, et demandais, dans des dossiers où l’exécutif imposait des conditions de ressources, qu’il y ait une pondération en fonction des charges locatives ou remboursements d’intérêts d’emprunt et de la taille de la famille.

Comme quoi l’appréciation diffère lorsqu’il s’agit d’imposer aux autres ou d’y être contraint soi-même.

Mais je dois dire que les réactions portent aussi à réagir. Les deux députés du XVème arrondissement lui ont rappelé, certes à juste titre, que son salaire NET était de 5.400€ mais majoré de 6.240€ de frais de mandat non imposables…. Sauf que, elle semble t-il, utilise ses frais de mandat à payer une permanence….

Mais qu’en font les deux autres se demande t-elle, il serait intéressant de le savoir.

Car à défaut d’avoir une permanence et du personnel, il serait inconvenant d’apprendre que bon nombre d’élus gardent pour eux-mêmes cette indemnité.

Alors oui, cette affaire donne l’occasion de mettre en avant les contradictions de nos élus, mais aussi de demander plus de rigueur dans l’utilisation des frais de mandat donnés aux députés et sénateurs à charge à ceux qui seraient tentés de les garder pour majorer leur rémunération, de devoir les rembourser.

M.Dozières pourrait peut-être s’emparer de ce sujet.

Maintenant, tant que ce sont les députés et sénateurs qui voteront leurs propres rémunérations, la situation aura du mal à changer.

Je propose donc un référendum national pour voter sur la juste rémunération de nos élus, pondérée par le réel investissement qui est le leur, pour les autres… Sûr qu’il y aura moins de volontaires et qu’on aura le renouvellement qui s’impose, renouvellement des têtes, bien sûr, mais surtout, changement des méthodes.

Dominique Baud

26/07/2011

Mémoire courte

Il parait que le Président de la fédération UMP de Paris est furieux et menace Pierre Charron d’exclusion. La belle affaire.
Mais qu’à donc fait Pierre Charron ? Il voudrait devenir sénateur. Une ambition normale pour un homme politique dans un pays démocratique.

Sauf que ce sont, à l’UMP, les chefs de parti qui décident des investitures et qu’il n’a pas été choisi. On a préféré parachuter une ministre, déjà parachutée aux régionales (58% de votes pour la gauche sur Paris).
Qui plus est, une ministre qui, pas encore élue sénatrice, lorgne déjà sur une circonscription législative dans le 12ème arrondissement semble t-il.
C’est ainsi qu’élue sénatrice, elle devrait démissionner de sa fonction de ministre comme l’exige le Président du Sénat Gérard Larcher.
Puis, elle démissionnerait à nouveau mais cette fois de son poste de sénateur, soit moins d’un an après son élection, si, dès le mois de juin prochain, elle était élue député.

Deux remarques :
-Savoir ce que compte faire Pierre Charron de son mandat de sénateur ?
Un exercice actif et productif dans la durée ou un exemple d’absentéisme et de silence comme lors de son mandat de conseiller de Paris dans la période où je peux en témoigner, soit entre 2001 et 2008 ?

-Quant au Président de la Fédération de Paris, pourquoi n’accorde t-il pas aux autres, ce qu’il s’est autorisé à lui-même ?
Créer une liste dissidente aux sénatoriales. Et oui, il l’a fait. Sauf que fort de son autorité, de dissident, Il a basculé candidat officiel à quelques jours du scrutin; éliminé la tête de liste désignée, le sénateur sortant, Roger Romani, pour finalement prendre sa place.
Et pourtant, une fois élu et en dépit de ses engagements et avant même d’avoir terminé son mandat, il s’est présenté aux législatives et une fois élu député, il a démissionné de son mandat de sénateur.


Et après, on s’étonne que rien ne change. Toujours les mêmes et donc toujours les mêmes méthodes.


Vous l’avez compris, et sans que je ne veuille prendre position sur la candidature personnelle de Pierre Charron ou d’un autre, c’est toujours pareil à l’UMP. La seule expression possible est de dire oui, et de s’effacer devant les autres. Sinon, quelles que soient vos qualités et votre travail, hier reconnus (j’en sais quelque chose), on vous traite de dissident et on vous exclut.


Les responsables du parti brandissent toujours les mêmes arguments : la commission d’investiture se serait réunie et elle aurait décidé… (mais qui est-elle, comment décide t-elle et quelles candidatures s’est-elle vraiment donnée la peine d’examiner ?), …une liste dissidente fait courir un risque à la majorité présidentielle (mais le risque aujourd’hui me semble être celui de refuser aux français un autre choix à droite que l’UMP)…l’arbitrage de ce choix, s’est fait en autre à l’Elysée… Tout est dit !


Pourtant, on ne peut pas dire que la droite ait brillée à Paris ces dernières années.
Mais, veut-on vraiment que la droite gagne à Paris ?
Dominique Baud

08/05/2011

Rien n’est encore réglé…

 

Et le comble, c’est qu’à cause de ces querelles et excès d’autoritarisme, le sénat pourrait, en septembre prochain, passer à gauche.

Bien sûr, Paris n’est pas la France, mais la fédération UMP de Paris serait toujours encore la plus importante, et ainsi donc, les échos de désordre qui y règnent, les témoignages des dissensions, pourraient aujourd’hui lasser, multiplier les listes… et assurer l’échec.

Un jour, les plus disciplinés se révoltent et considèrent que le seul moyen de changer les méthodes est de ne plus les cautionner. Ainsi naissent de vraies candidatures dissidentes. Et qu’on ne trompe pas sur le nom des vrais coupables.

Chantal Jouanno devrait conduire la conduire la liste de la majorité présidentielle aux prochaines sénatoriales à Paris. Ministre des sports, élue au conseil régional, demain sénateur… Et quoi d’autre encore, surtout lorsqu’on lit qu’une fois élue sénateur, elle ne n’envisagerait pas de démissionner pas de son poste de ministre. «… Ma présence au gouvernement ne m’appartient pas, les ministres ne sont pas  titulaires de leurs postes… » aurait-elle répondu aux curieux ; Ce ne serait pas l’avis de Gérard Larcher qui considère quant à lui, qu’un ministre, devenu sénateur, doit démissionner…

Et en juin 2012, fera t-elle comme d’autres, se présentera t-elle aux législatives après avoir autant vanté les mérites du sénat et son envie d’y appartenir, pour en démissionner à peine plus d’un an après son élection.

Nous connaissons bien toutes ces pratiques dans le XVème.

Tout cela est sans doute, enfin, une marque de l’usure du pouvoir et de la fonction…

Je ne vois pas comment la droite pourra regagner Paris sans être une vraie force d’opposition, avec une vraie dynamique de reconquête. Difficile avec toujours les mêmes personnes, qui ont toujours les mêmes méthodes et un seul vœu pieux,  garder leur poste.

Dominique Baud

 

26/04/2011

Les sénatoriales à Paris ne sont pas encore gagnées

 

On a suivi, il y a quelques semaines, les réactions de Philippe Dominati et de Catherine Dumas, sénateurs sortants qui refusaient de voir la liste conduite par Chantal Jouanno.

Mais voilà, aujourd’hui la liste semble avoir été arrêtée par l’Elysée. Chantal Jouanno serait bel et bien tête de liste, suivie par Philippe Dominati puis par Catherine Dumas. Ils devraient être tous les trois élus. Finalement, c’est l’essentiel !!!

Et voilà, le nom de 4ème serait Daniel Georges Courtois, un fidèle soutien de François Fillon, qui a toujours réussi à se placer voire même en changeant d’arrondissement comme on l’a vu aux dernières municipales (du XVIème au XVème…)

L’intérêt de notre arrondissement est tel, qu’il est devenu terre d’asile et que de fait, on refoule ceux qui y auraient pourtant  une réelle légitimité ne serait-ce parce qu’ils y habitent.

Mais voilà, ce choix élyséen ne semble pas plaire à tout le monde. Et les mêmes qui hier étaient élus en poussant d’autres vers la porte, ne supportent même pas de ne pas être tout simplement choisis avant tout le monde.

Que de mauvaises habitudes leur a-t-on donné. Car il serait simple de choisir en demandant à chacun de ces prétendants un bilan précis de ce qu’il a fait tout le long de ses mandats successifs, de sa présence active, de ses interventions, de ses réalisations, de sa disponibilité envers ses concitoyens.  

La « promotion » au « mérite » est vite oubliée au profit de la nécessité de se recaser ou de recaser ses amis.

Dominique Baud

10/04/2011

Vent de révolte sur Paris

 

Après des élections cantonales désastreuses du fait d’un taux d’abstention supérieur à celui de la participation, se profilent à l’horizon les élections sénatoriales.

Pas de crainte d’abstention puisque ce n’est pas une élection au suffrage universel direct. Voteront les «  grands électeurs », à savoir des élus et des hommes et femmes nommés par eux pour l’occasion.

Mais il semblerait qu’à Paris, se profile d’autres difficultés.

On dit que Chantal Jouanno, ministre des sports, souhaiterait être tête de la liste UMP aux sénatoriales. Souvenez-vous, elle était déjà tête de liste aux régionales sur Paris.

Mais voilà, il semblerait aussi que, Philippe Dominati et Catherine Dumas, sénateurs sortants, ne voient pas cela d’un bon œil et auraient même annoncé d’ores et déjà leur intention de conduire une liste.

Il est certain que cette fronde ne doit pas plaire à tout le monde et notamment au président de la fédération UMP de Paris. Les qualificatifs à leur encontre ne vont pas manquer s’ils persévèrent. Il est certain que sont eux qui vont être accusés de nuire à l’union. Le comble ! C’est toujours ainsi.

 Catherine Dumas, sénatrice de Paris, souvenez-vous……Le sénateur Jean Chérioux décide de ne pas se représenter pour laisser sa place à Philippe Goujon. Ce dernier fini par obtenir de conduire la liste officielle…. Pas si simple…Il est élu, reste sénateur quelque temps jusqu’à ce qu’il décide de devenir député, lorsqu’à son tour Edouard Balladur décide de ne pas se représenter et veut lui laisser sa place… Elu député, il doit démissionner de son mandat de sénateur. De fait, notre arrondissement perdra un élu au profit de Catherine Dumas, suivante sur la liste. Un bon point pour le XVIIème arrondissement. .

Aujourd’hui, cette dernière ne va certainement pas se laisser faire. Elle dit avoir de vrais soutiens. Espérons pour elle que ces derniers iront jusqu’au bout. Car, d’expérience, je sais qu’il est facile de faire « plier » un élu… Des menaces de ne pas lui donner l’investiture la prochaine fois et c’est joué.

Et c’est ainsi que les élus ne changent pas, qu’on entend toujours les mêmes car pour rester en place,  il vaut mieux se taire après avoir fait vœu d’obéissance.

Mais surtout, il n’y a pas que Chantal Jouanno, d’autres postulants sont en lice… Toujours les mêmes, toujours candidats… Et qui auraient le soutien du président de la fédération UMP de Paris. On parle de Daniel-Georges Courtois, entre autres, aujourd’hui conseiller de Paris dans le XVème, parachuté aux dernières municipales du XVIème arrondissement où il était préalablement élu !!!! Voire même de Pierre Charon, conseiller de Paris, qui serait soutenu en haut lieu. Mais il est certain que ce n’est pas au nombre de ses interventions au conseil de Paris entre 2001 et 2008. Depuis, je ne sais pas, mais ce serait facile à vérifier.

On parle de la mi-mai pour boucler les listes. Cela a l’air mal parti.

Aujourd’hui, sans doute, Catherine Dumas comprend t-elle mieux ma décision de m’être présentée en 2007 aux législatives. Aujourd’hui, elle dénonce le fonctionnement qu’elle qualifie d’ « opaque » de la fédération de Paris… Mais ce dernier n’a pas changé et pour cause, se sont toujours les mêmes à la tête du système.

Comme quoi, il faut vivre la même expérience pour comprendre ou oser le dire.

Tiens bon Catherine… Désignes moi grand électeur, je voterai pour toi.

Et on raconte aussi dans le même temps, Chantal Jouanno  envisagerait d’être aussi candidate aux législatives en 2012, dans le 12ème dit-on ?

Si c’est vrai, il est grand temps que tout cela cesse. La loi autorise deux mandats, mais en aucun cas d’être à la fois sénateur et député. Ainsi donc, on ne devrait pas pouvoir se présenter à une élection en sachant que, élu, on devra démissionner. On devrait choisir avant, soit de démissionner, soit de ne pas se présenter.

Et c’est valable pour tout le monde, à gauche comme à droite, aux hommes comme aux femmes et quelque soit la responsabilité qu’on a pu exercer.

Cela fait maintenant de nombreuses années que je dénonce ces pratiques qui ne font pas honneur à la politique,  démontre du mépris pour les électeurs face au goût prononcé du pouvoir.

Et, en coulisses, bruissent des recommandations à peine voilées… Mesdames et messieurs les élus, restez sages… car si François Fillon arrive à Paris et que vous avez désobéi…. Soyez sûrs que vous perdre votre mandat d’élu parisien…

L’histoire se répète. Que c’est triste pour notre démocratie

Alors oui, Catherine, Philippe et les autres, battaient vous, ne cédez pas, et vous gagnerez de toute façon, …, avec votre conscience.

Dominique Baud