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18/03/2011

Concours de circonstances…

Tollé général aujourd’hui.

Claude Guéant, sur Europe 1 a déclaré que « les Français, à force d'immigration incontrôlée, ont parfois le sentiment de ne plus être chez eux, ou bien ils ont le sentiment de voir des pratiques qui s'imposent à eux et qui ne correspondent pas aux règles de notre vie sociale »

Je ne vois pas ce qu’il y a de si choquant dans ces propos. Ce qui me choque moi, c’est que la responsabilité de cette situation revient à ceux qui dirigent la France depuis des années.

Je suis convaincue qu’avec la gauche, ce serait bien pire. Pour autant, nous n’avons pas de quoi être satisfaits.

Et voilà qu’aujourd’hui, concours de circonstance, on m’a adressé un article sur un fait qui date de juin 2008. Après avoir fait le choix d’un établissement privé catholique, la clinique Saint-Vincent-de-Paul-Maternité catholique en Isère, pour faire opérer leur fille (opération programmée), le père de cette dernière, musulman, a exigé  que le crucifix accroché dans la chambre, comme dans toutes celles de la clinique, soit décroché. Le personnel soignant a du céder devant l’insistance violente du père dans des circonstances où le calme et le respect mutuel est pourtant recommandé.

Le choix d’un tel établissement est libre et celui qui fait ce choix doit en respecter les règles. « Quand les gens choisissent d'être soignés dans notre établissement, ils le font en toute connaissance de cause. Ils savent qu'ils sont dans une maternité catholique » a confirmé la direction de l’établissement.

Alors même que "La clinique accueille et respecte tout un chacun… » pas besoin de s’interroger longtemps où se situe sur le « camp » de l’intolérance.

Et c’est là que la déclaration de Claude Guéant prend toute sa place.

Mais comment a-t-on pu laisser la situation en arriver là ?

Dominique Baud

19/02/2010

Communiqué de Presse

Un communiqué de Presse auquel je m'associe sans réserve

Dominique Baud

 

le 17 février 2010

COMMUNIQUE DE PRESSE
de Jacques MYARD
Député UMP
Président du Cercle Nation et République


A/S Quick fait du zèle : non au communautarisme!

L’expérimentation conduite par Quick France sur huit restaurants visant à tester l’opportunité de proposer à ses clients uniquement de la nourriture hallal est une grave dérive communautariste contraire aux principes républicains.

Si une grande chaine de restauration rapide peut certainement proposer des plats spécifiques pour les pratiques alimentaires des uns et des autres, il est en revanche inadmissible d’imposer à tous les usages d’un groupe religieux quel qu’il soit. La certification hallal impliquant par ailleurs le paiement d’une redevance à des autorités religieuses, il est inacceptable que dans un pays laïque l’ensemble des clients d’une chaine de restauration y soit assujettie.

La communication de Quick explique que le choix du tout hallal est un choix de rationalisation des coûts dans certains restaurants. En effet, la certification hallal impose, tout comme la certification casher, une séparation nette des produits hallal et non hallal. Néanmoins, cet argument n’est pas acceptable du point de vue du principe de laïcité, qui subordonne la loi religieuse aux principes républicains.

En outre, les clients musulmans, qui se réjouissent de pouvoir consommer hallal, ne demandent en aucune manière l’exclusivité de ce type de nourriture dans les chaines de restauration rapide. Eux-mêmes ne comprennent pas vraiment cette décision, et craignent que leur religion soit stigmatisée comme intolérante. Ce n’est donc pas leur rendre service que de les présenter comme sectaires, ce que la très grande majorité d’entre eux n’est pas.

Le débat sur l’identité nationale a fait une large part à l’intégration. Il en a souligné les réussites et les échecs. Dans ce contexte, présenter de manière visible certains quartiers comme « 100% musulmans » a toutes les chances d’être perçu comme une dérive communautariste directement contraire à l’indivisibilité de la République.

Il est dès lors urgent que cette expérimentation soit modifiée en proposant des plats hallal aussi bien que casher, tout en permettant à ceux qui ne souhaitent consommer aucune nourriture religieuse de le faire.

La maison Quick a dépassé les bornes et joue avec le feu! Quick fait du zèle.
Non au communautarisme !

26/06/2008

Trop, c’est trop…

med-visoterra-statue-de-la-liberte-2860.jpgNous avons eu les réactions scandaleuses de certains hommes musulmans, interdisant à ce que des médecins hommes examinent leurs femmes, notamment à l’occasion d’une grossesse et d’un accouchement.

Il y a eu ces piscines que certaines collectivités locales ont réservé pendant quelques heures à ces mêmes femmes musulmanes car elles ne pouvaient se baigner avec des hommes.

Il y a eu ce maire qui très récemment, après avoir donné son accord pour prêter le gymnase de sa commune à une association sportive pour un tournoi de basket-ball, a compris que l’accès des hommes à cette manifestation était en fait interdite et a donc décidé d’annuler le tournoi.

Il avait été trompé.

Et voilà qu’hier, sur RMC, s’engage un débat sur la colère d’un musulman ayant inscrit sa fille dans une clinique catholique pour accoucher et qui, indisposé par un Christ dans la chambre de cette dernière, a fait un scandale dans l’établissement jusqu’à ce que la direction décide de lui céder. Inadmissible. C’était à lui de choisir un autre établissement et certainement à ce dernier à se plier à ses règles.


drapeau-francais.jpgJe trouve la multiplication de ces manifestations scandaleuse et inquiétante pour notre liberté et en dehors de tout respect aux lois de la République Française.

Et, lorsque le sénat refuse d’inscrire dans la constitution la possibilité de faire voter les étrangers non communautaires aux élections locales, je dis bravo. Et ce ne sont pas ces derniers évènements qui risquent de me faire changer d’avis.

Dominique BAUD

03/06/2008

Un couac, puis un autre couac… et après…

928477434.jpg

Je n’ai jamais tellement cru à la solidarité féminine et Mme Rachida DATI me donne malheureusement raison dans ses récentes déclarations, mais ce sont surtout ses contradictions qui m’interpellent aujourd’hui.

Il y a quelques jours lors d’une intervention à l’Assemblée Nationale, elle veut s’opposer à l’amendement UMP de Marie-Jo ZIMMERMANN, visant à inscrire dans la constitution, la parité professionnelle hommes-femmes. Un texte préparé par la délégation parlementaire aux droits des femmes, ayant pourtant obtenu un large consensus gauche-droite et devant être adopté sans difficulté. Et on connaît le travail assidu de Marie-Jo ZIMMERMANN sur le sujet.
Les députés ont tenu bon, peu impressionnés par cette tentative d’intimidation. Ouf !

Depuis quelques jours, on parle beaucoup de ce jugement du Tribunal de Lille, début avril 2008, qui a annulé un mariage pour cause de « non-virginité » de la jeune mariée, Et voilà alors qu’unanimement, tout le monde s’insurge (pour des raisons parfois différentes) contre cette décision, Mme Rachida DATI déclare elle que « cette annulation serait un moyen de protéger la personne ».
Revirement aujourd’hui cette dernière a demandé au parquet de faire appel de cette décision…
Difficile de comprendre, difficile de la comprendre, peut-être aussi difficile pour elle de nous comprendre.
Et pourtant, cet après-midi, elle a déclaré aux députés de gauche à l’assemblée nationale qu’elle était « l’exemple de l’intégration réussie… » Quid.

Toute cette histoire m’a remis en mémoire le dernier roman de Jean-Louis DEBRE…

Je voudrai rappeler, que nous sommes en 2008 et que nous sommes en France. Attention, ne vous méprenez pas sur mes propos. Je me garderai bien de tout commentaire d’ordre moral ou religieux qui relève de la vie privée de chacun.

Mais, que dans notre pays, un tribunal républicain prononce l’annulation d’un mariage pour non respect d’un principe religieux est tout à fait inacceptable.
Cette décision crée un précédent et donc une jurisprudence.
Tout autant d’ailleurs que je dénonce les créneaux horaires de piscine réservés aux femmes… ou, le refus, toujours pour des questions religieuses que des femmes souffrantes et prêtes à accoucher refusent dans notre pays un médecin homme.

Malheureusement, aujourd’hui on découvre les suites et conséquences d’avoir cédé à de telles pressions ou exigences.

Dominique BAUD