Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

28/12/2011

Attention aux conclusions hâtives

Il y a affluence dans les mairies pour les inscriptions sur les listes électorales, oui, comme d’habitude en fin d’année lorsque des échéances principales sont prévues l’année suivante, mais bien moins qu’en 2006.
Il est vrai que je n’ai pas vu, à ma grande surprise, de vraie campagne, notamment télévisée, comme nous en avons déjà connues, pour rappeler les retardataires à leur devoir. On nous parle de dépenses de dépliants et d’affiches d’information auprès des communes, mais rien ne vaut une campagne télévisée si on veut toucher tout le monde.


Car il s’agit bien là d’un devoir. Le devoir de voter, pour avoir le droit de se plaindre. Même si, et je ne le dirai jamais assez, une des conséquences de l’abstention est la non reconnaissance du vote blanc.
On ne va pas voter car aucun candidat n’est à son choix mais aussi car voter blanc apparait ne servir à rien. Il ne sera pas comptabilisé, notamment pour remettre en cause le résultat et c’est ainsi que sont portés au pouvoir des candidats ayant seulement acquis 30% des suffrages exprimés.

Mairies ouvertes le samedi, site internet accessible à tous, voilà ce qui pourrait faciliter les inscriptions. Mais, on est loin de cette optimisation de services, même pour ce mois de décembre, décisif en la matière.


Dans le XVe arrondissement de Paris, parle de 500 à 600 inscriptions par jour, contre 1000 en 2006. Et quant on sait le nombre de déménagements, c’est bien peu…
Gare donc aux conclusions hâtives d’intox et de circonstances.


Français, inscrivez-vous sur les listes électorales, allez voter librement vous qui avez cette chance, donnez vous les moyens de connaître vos candidats, et n’hésitez pas à essayer le renouvellement et à primer le travail, la conviction, la persévérance plutôt que l’étiquette d’un parti, la nonchalance et les promesses réitérées jamais tenues.


Dominique Baud

03/06/2010

Absents, mais toujours candidats,

Hier, on comptait les nombreux et récurrents absents au Conseil de Paris. Vous savez, ceux à qui on donne une place dans une assemblée, que la collectivité paye, mais qu’on ne voit jamais, qu’on entend jamais. Et pour cause, ils n’y viennent jamais.

Et, s’ils viennent une fois, parlent 5mn, mais surtout sont repris par la Presse, alors on oublie le reste.

La caste protège la caste, et ainsi, on peut mieux se partager les places, avant même que les élections aient lieu.

Et aujourd’hui, c’est le grand rassemblement de cette caste pour parachuter un nouveau candidat à la Mairie de Paris pour 2014, François Fillon. Celui qui mettra tout le monde d’accord. Mais en a-t-il envie ?

On aurait oublié 2001 ?

Et je suis sûre que dès demain, on trouvera dans la presse celui ou seul qui le premier aura eu cette idée géniale, pour s’en prévaloir au cas, le moment venu.

Lisez cet article, c’est intéressant

Dominique Baud

« Le Figaro.fr Sophie de Ravinel, le 2 juin 2010

En attendant Fillon. Échaudée par ses échecs et ses divisions, la droite parisienne espère avec une impatience désormais non dissimulée que le premier ministre franchira le pas et se portera candidat aux municipales à Paris en 2014. Mercredi, lors du déjeuner du G8, qui réunit tous les mois les huit maires UMP de la capitale, les six présents ont demandé à François Fillon de se déclarer au plus vite.

«Il a la notoriété et la popularité, a souligné Jean-François Legaret, qui recevait ses confrères dans sa mairie du Ier arrondissement. Il est le plus à même de donner le coup de booster dont on a besoin.» «C'est un homme qui a les qualités intellectuelles, la solidité, la compétence. Ça ferait une très bonne image, j'y suis très favorable», a ajouté Jean Tiberi, lui-même ancien maire de Paris.

Le président du groupe UMP au Conseil de Paris, le député du XVe Jean-François Lamour, souhaite lui aussi que François Fillon dise son appétit pour Paris «d'ici à la fin de l'année ». «Franchement pas plus tard, dit-il, sinon, ça va devenir difficile pour nous… » La droite parisienne attend en effet un «chef d'orchestre » pour harmoniser la campagne des municipales de 2014 qui s'annoncent difficiles. De la décision du premier ministre dépend aussi l'architecture des prochaines échéances parisiennes, sénatoriales de 2011 et législatives de 2012.

Rachida Dati sur les rangs 

Mais pour Fillon, élu de la Sarthe, quelle peut être la porte d'entrée à Paris? Les fillonnistes «canal historique» - autour du président de la fédération UMP Philippe Goujon, maire du XVe - espèrent le voir arriver aux législatives. Ils lui ont réservé une circonscription «en béton»: la 2e, qui regroupe le Ve arrondissement, la majorité du VIe et du VIIe. Mais Rachida Dati est aussi sur les rangs. La maire du VIIe ignore les intentions du premier ministre mais ne cache pas sa propre détermination. Mardi soir, lors d'un café politique organisé dans son arrondissement par les jeunes de GénérationFrance, le club de Jean-François Copé, celui-ci a jugé qu'il serait «incongru» que la maire du VIIe ne devienne pas députée sur son territoire. «D'ici à 2014, tout peut arriver», souligne-t-on dans l'entourage de la députée européenne. Si François Fillon devait être candidat à la mairie de Paris, «Rachida Dati pourrait vouloir former un tandem avec lui». «Ce serait excellent», indique François Lebel, maire UMP du VIIIe.

D'autres espèrent plutôt un duo François Fillon-Chantal Jouanno. La secrétaire d'État à l'Écologie, ex-tête de liste aux régionales à Paris, entend participer à la «reconquête» de Paris. Elle pourrait être candidate aux législatives dans la 11e circonscription, constituée du XIVe et d'une petite part de VIe. Mais la candidate «naturelle» Marie-Claire Carrère-Gée, conseillère de Paris, n'a nullement l'intention de renoncer.

François Fillon a, un temps, été annoncé rive droite, dans la 1re circonscription, constituée du Ier, du IIe, de la majorité du IXe et du VIIIe. Mais celle-ci est préemptée par le secrétaire d'État aux Affaires européennes, Pierre Lellouche. «Lellouche ne se sent pas du tout menacé, indique un conseiller de Paris. Et tout le monde s'accorde sur le fait que Fillon est attendu rive gauche.»

Le maire du VIe arrondissement, Jean-Pierre Lecoq, suggère à François Fillon de s'implanter à Paris «dès que possible, dès les sénatoriales de 2011» où la droite mise sur quatre sièges. Une candidature au Sénat qui arrangerait Rachida Dati.

Dans le XVIIe, la maire UMP Brigitte Kuster espère que François Fillon se décidera au plus vite. «Son autorité est incontestable, il doit nous aider à fédérer», indique celle qui s'«inquiète» des tensions dans son arrondissement entre Françoise de Panafieu et Bernard Debré. Les deux députés UMP briguent la même circonscription (XVIe Nord-XVIIe Sud) et leur bras de fer pèse sur la droite parisienne.

Dans le XIIe, d'autres tensions se profilent. Conseiller régional UMP, Patrick Karam souhaite être candidat, alors que le Parti radical place ses espoirs sur l'entrepreneur Charles Beigbeder. Mais faute impardonnable aux yeux des militants UMP, il ferait équipe avec le délégué du Parti radical du XIIe, Érick Orblin, qui, en 2001, avait appelé à voter à gauche contre le maire UDF sortant, Jean-François Pernin. Dans le XXe encore, Romain Mouton, du Parti radical, se prévaut du soutien de l'Élysée contre Anne Biraben, soutenue par la fédération UMP. La droite parisienne espère son Messie. »

29/09/2009

Au revoir M. TAITTINGER,

Je souhaite ici rendre un hommage sincère à Pierre-Christian Taittinger, un hommage à la hauteur de la sincérité avec laquelle il a exercé ses fonctions de Maire du XVI arrondissement.

Je l’ai souvent croisé lors de manifestations organisées par la Ville de Paris. Nous avons souvent eu l’occasion de discuter, notamment lors de l’une de nos dernières rencontres, à l’occasion de la Cérémonie d’ouverture Coupe du Monde de Rugby, en 2007 ; il est vrai que nous étions, je crois, les deux seuls élus d’opposition.

Une mine d’Or.

Il aimait son arrondissement, vivait pour et avec les habitants du XVIème. Il prenait vraiment à cœur son rôle, toujours présent aux manifestations , toujours là pour surveiller l’avancée des travaux et encore là pour plaider la cause de son arrondissement directement auprès du Maire de Paris.

Peu de polémique futile… Il laissait cela à d’autres. Beaucoup d’humour, d’éducation et d’ouverture d’esprit.

Se battre pour son XVIème, c’était ses vacances à lui…

Il s’est senti trahi en 2008.

Et même si je suis pour la limite d’âge en politique, j’ai compris sa peine.

Espérons que ce ne soit pas elle qui l’ait fait partir trop tôt !

 

Dominique BAUD