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07/07/2011

Même pas honte

 

 

Les sénateurs viennent de s’octroyer une prime certes dite exceptionnelle, mais tout de même de 3.531 euros…"un rattrapage exceptionnel sur un complément d'Indemnité représentative de frais de mandat (IRFM) versé en une seule fois fin juin".

Comment peut-on en effet, exercer correctement ses fonctions de sénateur avec seulement une rémunération mensuelle de 5.514,68 euros bruts par mois, majorée d’une indemnité de résidence de 165,44 et d’une autre indemnité, de fonction cette fois-ci, de 1.420,03 euros.

Déjà 7.100 euros brut par mois.

Mais ce n’est pas tout, car à moins de 13.000€ par mois, nos sénateurs entreraient dans la liste des démunis. C’est ainsi qu’on leur donne aussi quelques 6.200€ encore, par mois, faire face aux dépenses relatives à l’exercice de leur mandat

On les a, les 13.000 euros par mois. Mais un petit plus, cela ne fait pas de mal pour les vacances…Ils ne peuvent peut-être pas se faire inviter !!!

N’ont-ils pas honte, face à ceux qui touchent le SMIC, face aux familles dont les charges augmentent tous les jours, face aux petites entreprises toujours soumises à plus de taxes et d’impôts, face à la crise dont on nous rabâche les oreilles pour expliquer telle ou telle mesure impopulaire, face au problème des retraites, face à la dette publique…Bref, tout simplement face à la vie quotidienne de 90% des français.

Et bien non, ils n’ont pas honte. Preuve en est, le jour même ou presque, ils votaient des amendements à la loi corrigeant l’ISF, dont la pertinence de certains est d’ailleurs contestable tant ils apparaissent déjà en contradiction avec la doctrine fiscale voire même à certains articles du Code Général des impôts et dont on s’interroge déjà sur l’application impossible.

Amendements, qui, votés, vont pourtant de fait, mettre à mal les économies et les projets de transmission de ceux, qui, après avoir travaillé et économisé toute leur vie, se retrouvent ainsi dans le collimateur.

Mesdames et Messieurs les Grands Electeurs, en septembre prochain… Faites vos jeux.

Dominique Baud

 

05/10/2009

Communiqué de Presse

Jacques Myard.jpgRémunérer les élèves qui vont en classe, c’est se mettre la pyramide sur la tête

L’incitation financière à l’assiduité scolaire que met en place l’Académie de Créteil est une aberration sans précédent dans un système qui marche sur la tête.

Il convient en premier lieu de rappeler que la gratuité et l’universalité de l’éducation fait partie des grands principes républicains acquis de haute lutte il y a à peine plus d’un siècle en France, et que des millions d’enfants à travers le monde en sont toujours privés. Dans ces conditions, vouloir résoudre l’absentéisme scolaire par une incitation financière a quelque chose d’indécent.

En second lieu, cette mesure entérine le désengagement total des parents qui n’assument pas la responsabilité d’envoyer leurs enfants à l’école. Ainsi, si la suppression des allocations familiales aux familles qui n’assument pas leurs obligations est pleinement justifiée, l’incitation financière envers les élèves est totalement anormale. l’école en France est non seulement universelle et gratuite, mais elle est aussi obligatoire. La règle est que le non respect de l’obligation scolaire est assorti d’une sanction ; il n’y a pas lieu de récompenser ceux qui s’acquittent d’une obligation !

A l’heure où la crise contraint les finances publiques à des déficits records, il est particulièrement choquant pour les Français que leurs impôts servent à financer des mesures de ce type.

Communiqué de Presse de Jacques Myard,

Député UMP, Président du Cercle Nation et République

Le 2 octobre 2009