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17/07/2010

Remercié pour abandon de poste…

  

J’invite tous ceux qui s’intéressent encore à la Politique avec un grand P à lire cet article.

Je rêve que d’autres « cas » identiques à droite comme à gauche subissent le même sort… et sans indemnité de licenciement bien sûr.

J’espère même qu’il en soit de même pour les élus quel que soient leurs responsabilités par ailleurs, lorsque ces derniers brillent par leurs absences répétées aux assemblées au sein desquelles ils ont été élus et dans les nombreuses assemblées où ils sont sensés représentés les citoyens que nous sommes.

 

Un bon moyen de faire des économies plutôt que par exemple sanctionner les familles, alors même que les engagements qu’elles ont pris (achat d’une résidence principale, location d’un appartement pour leurs enfants étudiants) les ont été au vu d’une loi qu’on veut maintenant supprimer sans se préoccuper des conséquences immédiates.

 

La Politique, c’est oser. Oser réformer les retraites, je suis d’accord. Mais aussi oser sanctionner ses pairs plutôt que les innocentes victimes que deviennent aujourd’hui les familles françaises. Trop facile !!!

 

Dominique Baud

 

« Le jeune conseiller régional de Villiers-le-Bel, qui a été remercié pour «abandon de poste», agace encore les socialistes.

Du rififi à Sarcelles. François Pupponi, le député maire socialiste de la ville, vient de se séparer de l'un de ses plus emblématiques collaborateurs : Ali Soumaré. Le jeune conseiller régional PS de Villiers-le-Bel a été remercié pour «abandon de poste», a révélé L'Express vendredi. Il était employé au cabinet de François Pupponi. Mais les deux hommes ne se sont pas entendus. «Je ne pouvais pas me permettre de garder un collaborateur fantôme. Ali Soumaré doit assumer ses conneries», s'est justifié François Pupponi vendredi auprès des Inrockuptibles. Ali Soumaré reste néanmoins militant socialiste. «C'est François Pupponi qui n'a pas payé sa cotisation», persifle un élu départemental. Ambiance.

Tête de liste dans le Val-d'Oise lors des dernières élections, Ali Soumaré avait été pris au cœur d'une polémique sur son passé judiciaire, lancée par ses adversaires de droite, qui l'accusaient d'être un «délinquant multirécidiviste». Les faits étant inexacts pour la plupart, l'histoire s'était retournée contre ses instigateurs.

«Il doit encore apprendre»

Connu aussi pour avoir été le porte-parole des familles des jeunes tués dans l'accident à l'origine des émeutes de Villiers-le-Bel, Ali Soumaré a témoigné en faveur de l'un des accusés lors du procès, fin juin. «J'espère qu'il l'a fait en connaissance de cause», soupire-t-on au PS.

Fulgurante pour un jeune homme de 29 ans, son ascension politique en a agacé plus d'un. Finalement, il n'a pas intégré l'exécutif de la région. «C'est mieux, explique un élu de premier plan à la région. Il doit encore apprendre.»

Son éviction de la mairie de Sarcelles n'a échappé ni à la droite ni aux défenseurs des minorités. Militant UMP à La Courneuve, Kamel Hamza a ainsi déploré dans un communiqué le sort réservé aux représentants de la diversité au sein du PS. Il a demandé des «explications» à Martine Aubry. La première secrétaire aura-t-elle envie de se mêler de cette histoire ?

Par Nicolas Barotte
16/07/2010 Le Figaro.fr »